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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de Cybernetix
(Article écrit par Human Ktulu et extrait d'EmuNova - septembre 2008)
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Introduction
Dans la période glorieuse de l'Amiga, des jeux libres, partagiciels ou du domaine public ont été diffusés en quantité
astronomique. Magazines, compilations en tous genres, j'en passe des tonnes de disquettes et des kilos de CD. Évidemment,
il y a de tout, du plus basique au plus improbable, mais c'est toujours un régal de tomber sur une perle rare. Cybernetix
fait partie des jeux que j'ai toujours mis de côté, sous le coude. Pourtant, c'est loin d'être un jeu impressionnant,
mais quelque part il a dû me marquer, moi qui ne suis pas spécialement fada du genre.
Un intérêt ... nul ! (ou presque)
Avant de me faire dévorer par un célèbre ork et amateur de jeu de tir ou "shmup" (clin d'oeil au webmestre d'Amiga Chapter One ;)),
j'aimerais tout de même relativiser. Faire du score est selon moi le propre du jeu de tir. Donc en termes d'intérêt,
il faut admettre que cela ne va pas chercher très loin. Au bout d'un quart d'heure, faire "pan-pan" sur des morceaux de
cailloux commence à être ennuyeux. La seule chose qui peut donc retenir le joueur, c'est de faire en sorte de l'irriter,
de l'énerver, lui faire monter la sauce jusqu'à que la pauvre manette soit réduite à l'état de pièces détachées. Et là,
effectivement, la barre du quart d'heure fatidique est allègrement dépassée. Reste donc à trouver un contrôleur adapté,
et surtout à la solidité renforcée, pour espérer passer le cap de la demi-heure de jeu. Heureusement, tous les amateurs
de jeu de tir ne sont pas des orks !
Un petit vaisseau, et la sauce qui monte, qui monte...
Le principe du jeu est simple : vous devez nettoyer un secteur de ses détritus et éventuels morpions en évitant d'entrer en
collision avec votre environnement (cela inclut les bières disposées à côté de votre téléviseur). Cela se présente sous la
forme d'un "jeu de tir horizontal", c'est-à-dire que la vue est en plan de coupe avec un défilement de gauche à droite ou de
droite à gauche. Chaque niveau se reboucle indéfiniment, on peut donc toujours garder la même direction à loisir.
La principale difficulté, c'est de maîtriser la vitesse de son engin. Il est très rapide, d'autant qu'il accélère brutalement,
si bien que le champ de vision se retrouve trop réduit pour pouvoir anticiper une trajectoire ou éviter une collision. Pour
freiner, c'est une autre histoire, l'inertie va souvent entraîner le vaisseau à sa perte, à moins d'avoir anticipé la manoeuvre.
Le radar constitue donc un atout de choix. D'ailleurs, au bout d'un certain temps, on finit par piloter presque uniquement au
radar, au vrai sens du terme.
Pour corser encore un peu plus la sauce, une panoplie d'ennemis viendront jouer les trouble-fêtes. Pas moins de dix modèles
vont parsemer votre route d'embûches ! Car eux aussi vont casser des cailloux pour récupérer les gemmes, voire voler celles
que vous mettrez à jour. Et s'il vous prend de tirer sur les paisibles drones, attendez-vous à des représailles. En dernier
recours, les ennemis enverront des "chasseurs-tueurs", de redoutables vaisseaux aux caractéristiques proches des vôtres, et
tout aussi kamikazes que vous. J'ai sans doute oublié le principal : la moindre erreur et boum, une vie de perdue. Pas de
bouclier, ni de champ de force rechargeable à la Freelancer, seules les améliorations d'armement sont conservées. Il y a
tout de même un petit bonus pour vous aider, avec la possibilité de faire exploser une bombe à énergie qui va radicalement
nettoyer l'écran. Mais bien sûr, en quantité limitée !
Lorsque le secteur est nettoyé, hop, ça repart avec un secteur tout neuf, on n'a même pas le temps de souffler ! Il est possible
de jouer à deux mais pas simultanément : dès que l'un perd une vie, l'autre continue sa partie.
Techniquement
Cybernetix met à profit les 32 couleurs de base disponibles de l'A500 ; ce n'est certes pas la panacée mais le rendu est malgré
tout de bonne qualité. Par ailleurs, j'ai toujours personnellement apprécié des graphismes simples et épurés. Par contraste
avec ce décor presque austère, les objets apparaissent détaillés, avec des perspectives 3D que l'on remarque beaucoup mieux
sur les astéroïdes.
Le jeu est agrémenté de quantité de petits effets : cela va du simple flash provoqué par une explosion jusqu'aux animations
des objets en train de se disloquer. Pour le coup, c'est assez génial de se voir mettre en pièces. Certains ennemis sont
assez costauds et donc, avant d'être détruits, ces derniers laisseront une traînée de fumée avant de recevoir le coup de grâce.
Enfin, compte tenu de la vitesse que peut prendre le vaisseau, la fluidité est comme toujours impeccable. À voir si la conversion
ST est à la hauteur.
Les sons et musiques n'ont pas été oubliés. Enfin, la musique devrais-je dire. Car une seule est disponible, durant l'écran
des menus. Mais là encore la qualité a primé sur la quantité, si bien que cette superbe musique a même fait l'objet d'une
magnifique réadaptation.
Durant le jeu, seuls les sons assurent le confort auditif, si j'ose dire. Plus que des sons, des voix numérisées pour la
plupart, en plus des traditionnels bruitages de combat. Ces voix vont guider votre assaut et vous prévenir des dangers
immédiats. Mais surtout elles vont contribuer à donner une identité au jeu, rien que "Entering Sector" me trotte toujours
dans la tête au bout de dix ans. Une véritable marque de fabrique en somme !
Conclusion
Voilà un concept on ne peut plus simple, une jouabilité qui a fait ses preuves en salles d'arcade, des graphismes améliorés,
le tout faisant honneur à un "énième" clone de Defender.
C'est le genre de jeu que l'on apprécie entre amis, pas de prise de tête, et où seule une bonne vision est requise avec
quelques réflexes. Le genre que je classifie personnellement comme "petit jeu nul", mais avec néanmoins beaucoup d'affection
puisque j'y reviens souvent pour prendre mes cinq minutes de plaisir. Bref, la petite équipe de Néo-Zélandais qui nous a
concocté ce jeu a visé juste. Que la force soit avec vous !
Nom : Cybernetix.
Développeurs : Vision Software.
Genre : jeu de tir.
Date : 1992.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 512 ko de mémoire.
Licence : partagiciel.
Téléchargement : Aminet.
NOTE : 6/10.
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