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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de CrossDOS 6
(Article écrit par Pascal Rielland et extrait d'Amiga News - juin 1995)
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En plus de bien s'intégrer au système et de bien fonctionner, cette nouvelle mouture reconnaît les disques durs PC directement...
Petit tour d'horizon
L'installation utilise Installer Commodore, donc, apparemment pas de problèmes si ce n'est une mise à jour intempestive des
commandes Format et DiskCopy du système ; ceci est normal vu l'utilisation que l'on pourra avoir de ces commandes. On aurait
quand même pu être mis en garde...
Dès le début de l'installation, il vous propose le choix entre : l'installation de CrossDOS, la configuration d'un disque PC,
s'enregistrer et la désinstallation de la version courante.
Après l'installation, on retrouve dans le tiroir système les utilitaires CrossDOS et DiskChg en plus des commandes Format et
DiskCopy précédemment citées, ainsi que sous Devs:DOSDrivers les nouveaux PC0 et PC1, PC2, PC3 s'il y a lieu.
L'étape suivante consiste en la configuration d'un disque PC (le configurateur reste lui sur la disquette d'installation, il
faudra le copier à la main dans le répertoire de nos outils favoris... ainsi que les périphériques logiques correpondants. A ce niveau-là, on
peut voir une liste contenant les périphériques logiques permettant d'accéder aux disques durs ainsi que les unités déjà reconnues, exemple :
un disque SCSI sur une Oktagon et un IDE sur le contrôleur du 4000 (scsi.device). Pour pouvoir accéder au deuxième disque IDE,
il faut qu'il soit correctement configuré en esclave, et on n'a pas toujours la documentation...
Un "vrai" disque PC
Dans le cas d'un "vrai" disque PC (mon disque de travail, formaté sur PC, utilisé sur PC), ce dernier n'est pas directement
vu par CrossDOS. On clique sur le périphérique logique concerné, et une fenêtre de requête apparaît permettant de choisir la nouvelle unité
(0 ou 1 pour un IDE, ou une des sept unités classiques pour un SCSI). A ce niveau, le disque apparaît dans la liste et est
reconnu comme un disque PC, L'unité par défaut assignée par CrossDOS est PCC comme PC et C. Le C est obligatoire : le nom du
device finira donc toujours par C (ce n'est pas très souple...). Pour le changer il faudra éditer la liste de montage générée
et changer ce nom). Le nom de volume est automatiquement reconnu (s'il y en a un, ce n'est pas toujours le cas dans le monde PC !).
Le configurateur vous demande si vous voulez sauver cette configuration et génère une liste de montage automatiquement placée
dans Devs:DOSDrivers : aucune information n'est écrite sur le disque. Attention, si vous débranchez ultérieurement ce disque le
démarrage sera fortement ralongé dans le cas d'un IDE car la liste de montage générée est spécifique au disque que vous venez
d'utiliser : elle contient en autres le nombre de cylindres (pour une tête) des informations lues en accédant au disque
fabriquant, type, taille, unité et périphérique logique utilisés ; donc l'essai de monter un disque inexistant se solde par un échec après
un délai de trois minutes...
Une partition
Pour une partition, il faut avoir une partition possédant le "DosType" PC (le même que PC0 mais finissant par 800 ou de type MHD).
Le configurateur crée une liste de montage de la même manière que précédemment.
Une émulation sur fichier
Pour une émulation sur fichier, une fenêtre de requête apparaît vous demandant où est le fichier existant ou à créer. L'installateur
le crée, l'initialise, le formate s'il y a lieu et crée une liste de montage (l'initialisation prend 5 minutes 30 sur un disque
IDE pour 4 Mo...).
Dans les trois cas l'accès est identique et transparent mais il faut respecter les limitations dues au PC : noms cours (format 8.3),
nombre de sous-répertoires restreint.
Les unités sont vues par tous les logiciels sous Workbench, Directory Opus, Scala, Browser, Quarterback. On peut même faire une
copie de sauvegarde d'un disque PC à partir de l'Amiga...
Les accès sont rapides pour un vrai disque, ainsi que pour une partition et même avec une émulation sur fichier. Les tests ont été
réalisés sur un A4000/040 à 40 MHz avec un disque Conner de 280 Mo.
Les intérêts de ce CrossDOS
- Transferts accélérés entre PC et Amiga, images, animations, données (fini Twinexpress communication entre Amiga et PC par port série).
- Reconnaissance des formats par les émulateurs matériels et logiciels.
- En plus, on peut y travailler à partir de l'A2286, de PC-Task 3.0 et de l'Amiga (et en même temps si on veut !). Seules ces
deux "émulations" ont été testées, sachant que l'A2286 ou passerelle n'a d'émulé que les accès clavier et souris.
Conclusion
Les plus :
- Documentation au format AmigaGuide.
- Configuration aisée.
- Compatibilité système.
- L'accès direct au disque des émulateurs.
Les points qui me plaisent moins :
- L'installation n'est pas assez complète, pas de rafraîchissement automatique même après une mise à jour du contenu du
disque à partir d'un quelconque émulateur. Ce n'est pas un bogue mais il est décevant de devoir faire un "diskchange" sous
AmigaDOS quand un fichier est créé par un émulateur alors que dans le cas inverse, il suffit de faire un "dir" sur le PC et
le fichier est vu... Je ne suis pas arrivé à démarrer un émulateur matériel ou logiciel sur mon disque de travail PC qui
pourtant démarre tous les jours...
Le gros défaut :
- CrossDOS gère mal les partitions PC avec autre système de fichiers HPFS, Novell.
Cela n'empêche pas que ce soit un excellent produit sans bogues apparents. Avec ce CrossDOS l'ouverture vers les autres systèmes
devient parfaite...
Nom : CrossDOS 6.
Développeur : Consultron.
Genre : système de fichiers.
Date : 1995.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 1 Mo de mémoire, AmigaOS 2.0.
Licence : commercial.
Prix : 40 $.
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