Obligement - L'Amiga au maximum

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Le courrier des lecteurs d'Amiga News - novembre 1991
(Rubrique animée par Jérôme Pagès et extraite d'Amiga News - novembre 1991)


Problème de lecteur de disquette

Cher Amiga News,

Ayant dû changer mon lecteur interne qui n'en pouvait plus, je suis confronté à un problème insoluble pour moi. En effet, mon nouveau lecteur DF0 (Epson) refuse de lire presque la totalité de mes disquettes à l'exception de quelques-unes. Mon lecteur externe (Cumana), qui lui avait toujours parfaitement fonctionné, n'en lit plus aucune. J'ai essayé de faire démarrer le système avec le DF1 grâce au Boot Selector, mais il n'y a rien à faire. Existe-t-il un remède à mon problème, si oui, je vous serai reconnaissant de me l'indiquer car ici, loin de la métropole, je dois me débrouiller tout seul pour cela [Georges Calduch, Kourou (97)].

Nathalie : Il n'y a rien à faire, je crois, sinon tout jeter avant de devenir psychotique !

Jérôme Pagès : Mais non, mais non ! Avant de trouver un remède à votre problème, il faut arriver à le cerner :

1. Première chose, avant tout, vérifier parfaitement les opérations et connexions que vous avez effectuées lors du remplacement de votre lecteur interne. Soyez sûr de vous.

2. Vérifier que vos disquettes soient lisibles normalement. Testez-les sur un autre Amiga par exemple. Si ce n'était pas le cas, la source du problème serait votre ancien lecteur pas tout à fait au format standard (peu probable puisque le DF1 fonctionnait avec les mêmes disquettes...). Arrivé ici, on est sûr d'une seule chose : la bonne qualité des disquettes.

3. Puisque le Cumana fonctionnait lui aussi, essayez-le sur un autre Amiga. S'il fonctionne, votre machine est directement en cause.

4. Si vous en avez la possibilité, essayez le lecteur Epson sur une autre machine en lecteur interne. Soyez sûr de ce que vous faites sinon il y aura au moins deux Amiga "plantés" en Guyane.

Si le lecteur fonctionne correctement, il s'agit probablement d'un des deux CIA 8520 de votre machine. Pour le savoir, les sortir délicatement et inversez-les (l'un prend la place de l'autre uniquement, pas de rotation de 180 degrés !). Vérifiez de nouveau le comportement de votre machine (clavier, souris, manette, imprimante éventuellement). En cas de changement de comportement, il s'agit du 8520B (qui s'occupe des lecteurs). Vous pouvez le commander chez certains revendeurs présents dans les publicités des magazines. Le peu de détails sur votre problème nous empêche d'étudier d'autres éventualités. Bon courage.

Démarrage autonome de KindWords 2

A Amiga News,

Je possède un Amiga 500 depuis un an. J'ai découvert votre revue de septembre par hasard. Aussi, j'aimerai bien vous poser quelques questions : mon Amiga m'a été livré avec le Starter Kit, paquetage de logiciels comprenant, entre autres, KindWords 2.0. J'ai étendu mon Amiga à 1 Mo de mémoire (je sais... ce n'est pas beaucoup d'octets !) pensant que le logiciel fonctionnerait beaucoup mieux. Le problème est que même si le logiciel tourne sur mon A500, je n'aime pas du tout l'idée de devoir à chaque fois faire des échanges entre la disquette de KindWords et celle du Workbench. Ceci est dû au fait que je n'ai qu'un seul lecteur de disquette et ces manipulations semblent me coûter de la place mémoire. J'aimerais pouvoir disposer d'une disquette autodémarrable qui charge le programme KindWords et possède le minimum du Workbench afin de pouvoir changer de disquette uniquement pour la sauvegarde du fichier texte [Pierre Sogno (73)].

Jérôme Pagès : La seule chose à faire pour éviter les échanges de disquettes est de ne pas utiliser la disquette Workbench pour accéder au bureau mais de démarrer directement sur la disquette Kindwords. Celle-ci contient son propre bureau et ne vous demandera pas d'insérer une disquette Workbench.

Publishing Partner Master et mémoire

Messieurs,

Au début du mois de juillet, en recevant le numéro 37 d'Amiga News, c'est avec un intérêt tout particulier que je me penchai sur l'article traitant de Publishing Partner Master car cela faisait des décennies que je recherchais un logiciel de PAO à la fois puissant, pas trop cher et permettant une impression correcte sur ma pauvre petite Star LC24-10 (oui, je parle de PPM Light et non de PPM).

Je sautai donc goûlument sur mon téléphone pour joindre Upgrade Editions ; c'est alors que le technicien me fit une révélation qui me plongea dans une peine inconcevable : il m'était impossible d'utiliser PPM (même Light) sur mon "petit 500 chéri" malgré la charmante A501 qui se proposait de tenter cette expérience avec moi et mon Amiga. Pourquoi me diriez-vous ? (la larme à l'oeil). Eh bien parce que mon Amiga est trop vieux et que son riche abdomen ne contient pas une des révolutions des temps modernes : Big Agnus ! Et oui, il est nécessaire de posséder un minimum de 1 Mo de mémoire Chip pour pouvoir utiliser PPM.

Le but de cette correspondance est, bien sûr, d'informer tous les lecteurs d'Amiga News de ma consternante découverte, mais aussi de lancer un cri d'alarme et d'appeler à l'aide. Comment pourrais-je faire pour que ma charmante bestiole retrouve sa jeunesse et puisse lutter contre d'infâmes programmeurs qui ont décidé de jeter aux oubliettes tous les possesseurs d'Amiga ayant acheté leur bête il y a plus d'une semaine (le mien, je l'ai adopté en 1989). Je pense tout particulièrement aux possesseurs d'A1000 pour qui aucune alternative (à part le suicide) n'est proposée. Pour les A2000, diverses propositions (malhonnêtes ?) sont faites mais leur prix se situe aux alentours du millier de francs, ce qui est tout de même assez cher (on n'a rien demandé après tout !).

Vous avez donc devant vous un homme désespéré qui après avoir cru acheter une formidable machine capable d'offrir à bas prix de formidables performances, se voit dans l'incapacité d'utiliser ses logiciels à la suite d'un caprice du grand méchant Commodore allègrement suivi par les programmeurs. Je n'ai rien contre Big Agnus, mais est-ce un prétexte pour rendre HS des milliers de machines déjà en service, s'ils espèrent par ces moyens nous faire acheter un nouvel Amiga alors que l'autre n'est même pas mort, ils se trompent !

Puisque c'est comme ça, je vais m'endetter sur 350 ans pour réunir les quelques milliards nécessaires à l'achat d'un Mac ! Je vous lance un au revoir plein de tristesse et j'espère que vous pourrez m'indiquer la solution pour sauver la race en voie d'extinction des Amiga "Low-Cost" [Willy Aroche (83)].

Jérôme Pagès : Confirmation de Upgrade Editions, Ni PPM ni PPM Light pour les A500 "moins", le Mo de mémoire Chip est effectivement nécessaire. Si vous êtes un inconditionnel de la série, il vous reste encore PPM Junior qui fonctionne avec 512 ko de mémoire pour une puissance moindre bien entendu. Cette version sera disponible avant fin décembre 1991 pour la somme de 990 FF.

Quant à la politique du grand méchant que vous citez, elle est bien sûr discutable. Cependant, imaginons que tous les programmes qui sortent doivent rester compatibles avec un Amiga 1000 équipé de 512 ko de mémoire et de son seul lecteur interne (les lecteurs externes valaient plus de 2000 FF il y a encore peu de temps, et les cartes mémoires, je n'en parle pas...). Quel dommage que ces logiciels ne profitent pas de la débauche de puissance à un prix de moins en moins élevé.

La solution ? Faire des logiciels qui s'adaptent directement à la configuration de son système (du 68000 au 68040 avec cache et coprocesseurs en prime, de 512 ko à 8 Mo de mémoire, d'un seul lecteur de disquette à une batterie de disques durs 16 soupapes arbre à cames en tête de 300 Mo chacun baignant dans une bassine d'azote liquide, histoire de refroidir un peu tout ça). Pensons aussi à l'écran, monochrome ou couleur mais aussi (avec l'apparition des nouvelles cartes graphiques) haute résolution 5000x5000 en suraffichage antiscintillement avec 16 millions de couleurs affichables parmi 3 milliards...

Il faudrait donc prévoir environ : 4 (68000, 68020, 68030, et maintenant 68040) x 5 (512 ko, 1 Mo, 2 Mo, 4 Mo et 8 Mo) x 3 (un lecteur, deux lecteurs, un disque dur) x 2 (carte graphique normale ou haute résolution). Nombre de configurations minimum à prévoir : 120.

Le coût du développement de ce genre de projet ferait mourir de jalousie les producteurs de Terminator 2. Il faut ajouter que le développement pour des configurations importantes est souvent plus facile. La vitesse d'accès au disque dur, l'utilisation d'une mémoire "mégatesque" et la vertigineuse rapidité d'exécution d'un 68030 deviennent chez certains informaticiens autant de prétextes pour ne pas faire preuve d'ingéniosité et pour écrire des logiciels ou des systèmes d'exploitation gaspillant ses ressources. Il suffit de regarder certains programmes fonctionner pour s'en rendre compte (Not Enough Memory, Volume RAM is full, Error code 103, etc.).

Willy, pas de désespoir, tenez bon la route, votre A500 n'est pas mort (pensez à le changer quand même à l'occasion, on ne sait jamais...). Et vous, les programmeurs sans scrupule, au boulot !

Films sur Amiga en Suisse

Messieurs,

Je trouve l'idée du questionnaire assez bonne même si personnellement, l'Amiga News actuel me satisfait pleinement (où est Frédéric "El Yéti" Autechaud !). Juste un point d'ombre concernant les périphériques. J'ai rempli ces rubriques en fonction de ma configuration personnelle, mais il est évident qu'elle est différente dans le cadre de mon travail.

En effet, je travaille au sein d'une équipe qui produit des films vidéo et des programmes d'EAO sur PC pour les étudiants de l'Université de Genève. Le PC n'étant, pour l'instant, pas de taille à rivaliser avec un Amiga pour l'animation, nous utilisons un Amiga 2000B que j'ai dopé d'une carte accélératrice A2630 + 2 Mo de mémoire 32 bits, d'un disque dur SCSI-2 40 Mo GVP, d'un Big Agnus, de 5 Mo de mémoire et d'un disque dur amovible Supra Drive (40 Mo). Nous avons un autre A2000 (configuration identique sans carte accélératrice) relié à un banc vidéo U-Matic qui nous sert au montage des films.

Mon travail consiste à créer des animations (3D, 2D) pour illustrer des explications, créer des génériques, etc. Cette année, nous avons participé à un concours international d'animation sur ordinateur organisé par Daniel et Magnana Thalman (Imagina en plus petit). Nous avons donc rivalisé avec des Silicon Graphics avec (à l'époque) un Amiga 2000 + 3 Mo de mémoire ! Nous avons passé la première sélection (49 films retenus sur 200) ce qui en soi est déjà concluant. En 1992 nous allons nous représenter, avec cette fois un film complètement en 3D et peut-être en 24 bits.

Je profite de cette lettre pour remercier ouvertement messieurs Raoul Mengis et Bertrand Belot qui m'ont permis de trouver ce travail. C'est grâce à l'expo Amiga Show 91 du premier, où j'étais responsable du graphisme, que j'ai rencontré le second, qui, lui, m'a parlé du poste qu'offrait l'Université de Genève, poste où je suis entré à 17 ans. Je voudrais aussi remercier les membres de l'Amiga Multitask Force de la section de Monthey, qui, grâce à leur passion, ont fait que nous avons fêté la première année de création de cette section, et j'espère bien que nous en fêterons d'autres.

Voilà, je crois que j'ai dit à peu près tout ce que je voulais dire. Je vous rends l'antenne. A bientôt [Thierry Coutaz, Monthey (Suisse)].


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