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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Le courrier des lecteurs d'Amiga News - mars 1993
(Rubrique dirigée par l'équipe d'Amiga News et extraite d'Amiga News - mars 1993)
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HighSpeed Pascal
Cher Amiga News,
Suite à l'article sur le HighSpeed Pascal
paru dans le n°50 d'Amiga News, j'aurais quelques remarques à faire. En effet, disposant moi
aussi de ce Pascal et l'ayant utilisé de nombreuses fois, je serais moins élogieux que Gilles
Soulet, notamment sa conclusion ne me paraît pas refléter exactement le niveau du logiciel.
Autant je suis d'accord sur la vitesse de compilation qui est proprement phénoménale et la compatibilité
avec Turbo Pascal 5.0, très moyenne (beaucoup d'adaptations à faire et en sortie des programmes qui
plantent de toute façon), et qui est plutôt un argument publicitaire qu'une réelle émulation.
Pourtant, l'idée était attrayante, dommage. Les nombreux essais d'adaptation de programmes que j'ai
pratiqué se sont soldés dans 90% des cas par des échecs. A l'exécution, le programme se plante en
indiquant l'adresse problématique. En utilisant la fonction "Find Error", le HighSpeed Pascal est
incapable de trouver la ligne fautive. De même, lors de la compilation de certains programmes, une erreur
survient avec comme message d'erreur seulement un numéro (donc pas de message en clair du genre
"missing parenthesis" ou autre), je consulte alors la documentation, cette erreur n'est pas décrite
(numéro absent), d'où de gros problèmes.
Autre aspect négatif passé sous silence, l'impossibilité d'interrompre l'exécution d'un programme sauf
pendant les entrées-sorties clavier, donc si votre programme rentre dans une boucle infinie, vous
n'avez plus qu'à laisser tourner cette tâche et reprendre votre travail sous l'éditeur.
Le programme est heureusement langé en asynchrone, ce qui permet dans ce cas précis de sauver votre source avant
de redémarrer votre machine. De même, le débogueur n'est pas vraiment intuitif et pratique,
une personne débutant en Pascal ne connaissant sûrement pas l'assembleur 68000.
En conclusion, ce Pascal ne peut intéresser qu'une catégorie de personnes, celles apprenant
le Pascal ne vont seulement faire que de petits programmes. Pour les gros projets, les défauts
mentionnés précédemment seront un frein important au développement
[Patrick Tremisi (69)].
Gilles Soulet : Patrick soulève dans sa lettre un problème qui est effectivement passé
sous silence dans mon article, à savoir l'impossibilité d'arrêter un programme lorsqu'on
n'est pas dans une séquence d'entrée-sortie. Ceci peut donc s'avérer très gênant lorsque le
programme se perd dans une boucle infinie. Ce problème ne m'était pas apparu lors
de mon test car je n'ai testé que des programmes qui ont beaucoup d'entrées-sorties,
et il ne m'est jamais arrivé qu'un programme boucle indéfiniment.
En ce qui concerne la compatibilité avec Turbo Pascal, je n'ai jamais prétendu qu'elle
était parfaite. Bien sûr, des adaptations sont à faire, tant les machines sont différentes.
De là à dire que 90% des programmes ne peuvent être adaptés... Il me semble que Patrick
exagère beaucoup ! Les problèmes sont dus essentiellement aux entrées-sorties et à
la gestion des fichiers. A cet effet, HiSoft fournit deux unités : DOS.unit et CTR.unit
qui respectent la sémantique et la syntaxe du Turbo Pascal. Personnellement, je n'ai pas
rencontré de problèmes insurmontables pour adapter des programmes de taille "moyenne"
(2000 lignes). Cela dit, il est vrai qu'une telle adaptation ne se fait pas en 30 secondes, et c'est bien dommage...
Vente et délai, le Black Knight à la charge...
Réponse au Chevalier Blanc, dans Amiga News n°54.
J'indique à cet anonyme que la loi ne punit pas le "manque de célérité" d'un commerçant à
fournir une cartouche d'encre - qu'il n'a pas en stock - à un utilisateur d'imprimante achetée
autre part que dans son magasin (délai pouvant aller jusqu'à 20 ans... en raison du peu de
demande de cet article et de la sympathie émanant de l'acheteur). Il n'y a donc pas
de refus de vente mais refus d'attente de la part du client.
Continuez, messieurs, à copier vos jeux et à acheter votre matériel
aux meilleurs prix (marge du commerçant environ 10%) et vous deviendrez
des amigatristes, comme il y a des atatristes pour lesquels il n'y a presque
plus de logiciels nouveaux
[Le Chevalier Noir (d'encre, bien sûr), MicroLOFT (58)].
Vive les États-Unis (ou "y en a marre 2")
Je tiens à soutenir en partie les critiques du "chevalier blanc" parues dans le
numéro de février 1993. En effet, Amiga News
invitait au débat que je pense pouvoir alimenter par un exemple précis et quelques
réflexions personnelles.
Tout d'abord, concernant l'exemple chiffré, il y a cinq mois très exactement,
je me suis lancé à la poursuite d'un rêve : acheter une carte accélératrice.
La toute puissance serait bientôt mienne, pensais-je ! Seulement voilà, à part
la carte A2630 25 MHz avec 2 Mo de mémoire 32 bits et pas moins de 7600 FF
pour la version 4 Mo, quelle ne fut pas ma surprise de découvrir dans le numéro
de juillet d'Amiga World une publicité où la carte de mes rêves (A2630 25 MHz
4 Mo) était vendue au prix de 689 dollars, soit à l'époque près de 3400 FF.
Après un fax pour vérification du prix et des frais de transport, je me suis lancé dans
l'aventure. Et je peux vous dire qu'au jour d'aujourd'hui je n'ai aucun regret, en
effet, malgré les droits de douane (847 FF) et le transport via DHL (240 FF),
je me suis retrouvé avec une carte accélératrice en ayant payé la moitié du prix
français ! Sans compter que, entre le jour de ma commande et la réception de la carte, il
ne s'est écoulé que 48 heures. Merci monsieur DHL (sans vouloir faire de pub).
Mais maintenant abordons le côté réflexion :
- Les frais de transport sont, à mon avis, négligeables dans la plupart des
cas, car, à moins de commander un Amiga complet, la plupart des produits sont très
légers. Nous sommes dans le domaine informatique et non dans la vente de meubles !
De plus, la différence de prix entre les États-Unis et la France est tellement importante
que les coûts de transport ne pèsent pas bien lourd au bout du compte (7% dans mon cas).
- Concernant les problèmes de garantie, je ne suis pas tout à fait d'accord avec
Amiga News. En effet, aujourd'hui, acheter par correspondance à l'étranger ne veut pas
dire "adieu la garantie". Dans mon cas, il m'était possible dans les 30 jours de l'achat de
renvoyer la carte pour un échange standard. Qui dit mieux ?! Or, très souvent, les défauts
de composants électroniques se détectent dès les premiers essais. Je crois qu'une garantie
d'un an ne sert absolument à rien en matière informatique. Même des produits subissant une
usure mécanique (clavier, lecteur), soit ne fonctionnent pas dès le départ, soit se détraquent
au bout de deux ou trois ans, du moins en règle générale car il y a toujours des exceptions
pour confirmer la règle. Qui plus est, et sans vouloir lancer un autre débat, le SAV
en franco laisse souvent à désirer. Rendons tout de même hommage à CIS qui fait de
gros efforts dans ce domaine.
- Concernant la justification de différence de prix que vous donnez, là aussi permettez-moi
de douter quelque peu. Les efforts de traduction sont plutôt rares sur Amiga, je ne crois pas que
la "cherté" française réside ici. Là encore, il faut mettre CIS de côté. Le SAV n'est pas
non plus une bonne explication comme je viens de le démontrer.
Que reste-t-il ? Pas grand-chose, vous parlez des frais de publicité, mais ces frais existent
également aux États-Unis et ils sont parfois bien supérieurs quand on pense à la
taille du marché où il faut vanter les mérites du produit. Quant à votre explication sur
les quantités en jeu, elle ne me satisfait qu'à moitié, je pense que l'effet vente de masse est
annulé par les coûts de publicité gigantesques nécessaires aux États-Unis.
Résultat de la démonstration : les Français profitent des situations de monopole pour gagner de
l'argent et ce, en pratiquant des marges honteuses. Et je sais de quoi je parle pour avoir
fréquenté des boutiques informatiques depuis de nombreuses années. Une preuve :
je suis frontalier avec l'Allemagne, et bien je peux vous dire que je suis furieux de voir
là-bas un tapis souris ou une boîte de rangement disquettes qui coûte 10% du prix français !
Et que l'on ne vienne pas me parler de service après-vente ou de TVA car sur
de tels produits rien de tout ceci ne compte !
En conclusion, je pense qu'il ne faut pas généraliser. Certains produits ne peuvent s'acquérir
par correspondance à l'étranger, mais je pense que dans 60% des cas, il vaut miens regarder un
peu du côté américain avant d'acheter le matériel de ses rêves, c'est à mon avis très payant !
Et j'ajoute qu'il serait temps que les commerçants français cessent de prendre les consommateurs
pour des vaches à lait. En effet, messieurs les commerçants, il ne faudra pas venir vous plaindre
quand les amigaïstes achèteront leurs produits en Suisse, en Belgique ou en Allemagne, car c'est
ce qui va arriver avec l'ouverture totale des frontières en Europe. Et il ne faudra pas accuser
la TVA, étant donné qu'il y aura harmonisation des taux entre les pays !
[Jérôme Venet (67)].
Bruce Lepper : D'autres réponses sont attendues à ce sujet. À propos, nous
voudrions nous excuser auprès de Essonne Mailing, qui était traité de "menteur" par
l'anonyme "Chevalier Blanc". Nous avons négligé de demander l'avis du diffamé. Nous espérons que
Jean-Pierre Druffin de Essonne Mailing trouvera le temps de nous envoyer sa version de
l'événement.
Seuls les importateurs sont vraiment compétents pour expliquer les coûts et problèmes de leur
métier. Cependant, à propos de la lettre de Monsieur Venet, nous voudrions dire que d'après
certaines sources, les prix de la publicité en France sont au même niveau que les prix
aux États-Unis, malgré, ou peut-être, à cause de la taille restreinte du marché en France.
C'est un bon exemple de la manière à laquelle on arrive à dire des inexactitudes sans le faire exprès...
De toute façon, ou nous vendons nos pubs au plus petit prix possible, ou bien nous sommes
des gros profiteurs capitalistes gras et laids... je ne me souviens plus laquelle des deux
définitions est la meilleure pour notre image de marque !
Pourquoi une rubrique GFA Basic ?
Monsieur le rédacteur en chef,
Je trouve stupide et inutile de proposer une page sur le GFA Basic dans votre revue,
ce langage je l'ai utilisé (interpréteur et compilateur), il marche, c'est vrai, mais
si mal : pas de "else if" sur un A3000 et j'en passe, instructions donnant des résultats
différents en interprété et en compilé, etc. Bref, un bidouillage mal transféré de l'Atari
à l'Amiga.
Micro Application n'y croît plus depuis bien longtemps, je leur ai téléphoné bien des fois
et j'ai abandonné tout espoir que quiconque ait un jour envie de l'adapter aux nouveaux Amiga,
même sur A3000 sous Workbench 2.0 ou 2.1. Arrêtez donc de proposer des articles sur ce
langage qui est un vrai fossile digne des dinosaures voire des trilobites...
Il y a tant de possibilités : Forth, HiSoft Basic (une merveille), AMOS (ça marche), le DICE
C, l'Aztec C, le Lattice C (une référence), le Modula 2 et l'Oberon (des joyaux) et le
HighSoft Pascal (la merveille pour qui veut programmer l'Amiga avec les Amiga ROM Kernel
Manuals...) alors pitié, oubliez ce genre de rubrique qui déconsidère notre ordinateur favori
et non imité à ce jour, et montrez plutôt la puissance de la Gadtools.library pour les requêtes
et menus, c'est tellement mieux que TurboVision sur PC, clair, concis, puissant, enfin
le Nirvana du programmeur...
La machine est extraordinaire, les langages aussi mais pas le GFA, au contraire de Final
Copy qui est digne d'être comparé à Word sous Windows ou sur Mac, alors oublions le GFA
comme les logiciels du C64 ou de l'Apple 2... Rêvons, amigaïstes que nous sommes, que l'Amiga
soit enfin reconnu comme un micro-ordinateur ludique mais aussi professionnel dont le système
d'exploitation est le meilleur actuellement sur le marché. Et disons-le sans arrêt autour
de nous que ni dans le monde PC, ni dans le monde Mac, il existe un tel système multitâche aussi performant
et des logiciels aussi puissants comparés au nombre de programmeurs développant sur Amiga,
une misère et je le regrette comme vous... Espérons que les A1200 et A4000 seront le début
de la reconnaissance de la valeur de l'Amiga
[André Bois (13)].
Bruce Lepper : Philippe Agnisola reçoit pas mal de lettres de personnes qui sont très contentes
de la rubrique GFA et qui voudraient la voir s'agrandir...
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