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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de Contraption Zack
(Article écrit par Olivier Canou et extrait de Génération 4 - janvier 1993)
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"Contraption", ça veut dire truc ou machin en anglais. Des trucs et des machins, c'est ce à quoi
vous allez être confronté tout au long de votre première journée de travail au sein de l'unité de
production N'4.
Ce nouveau jeu de réflexion/action de Mindscape, faisant suite à D/Generation,
vous place dans la peau de Zack, un technicien en électro-mécanique qui va devoir faire face, pour son
premier jour, non seulement à une panne générale de l'usine hyper-sophistiquée et hyper-mécanisée dans
laquelle il vient d'être embauché, mais également à l'humeur facétieuse de ses collègues. En effet, ceux-ci
lui ont fauché tous ses outils (Oh ! Que c'est rigolo), ce qui ne facilite pas son travail besogneux.
L'usine est composée de huit niveaux, contenant chacun plusieurs zones qu'il faudra explorer pour retrouver
vos outils. Ceux-ci permettent d'effectuer des tas de réparations : remplacer des canalisations qui ouvrent
des portes hydrauliques, rétablir ou couper des connexions électriques, revisser des machines, huiler des
mécanismes et je ne sais quoi encore, pour finalement parvenir à la machine principale du niveau et la
remettre en état de marche.
Votre progression est difficile car de nombreux obstacles émaillent votre visite
à travers l'usine. Cela commence avec les portes en forme de piquants. Celles-ci s'ouvrent grâce à des
plaques sensitives sur lesquelles il suffit de sauter. Mais attention ! Il en existe deux sortes.
Tout d'abord, il y a les plaques carrées. Là, pas de problème. Une fois qu'elles sont activées, elles
restent enfoncées. Mais il existe aussi des plaques rondes qui ne restent enclenchées que très peu de
temps, et là, c'est souvent le sprint et l'adresse qui jouent. Il vous faudra jongler de plaques en plaques
mais aussi avec les interrupteurs, les tapis roulants, les ascenseurs, les robinets, les portes et bien
d'autres plaisanteries à vous taper la tête contre les murs. Et cela avant d'arriver à la machine principale
du niveau.
Lorsque vous y serez parvenu, une fiche de renseignements vous donnera une évaluation de vos performances
pour ce niveau, et vous aurez le droit d'embrayer et de remettre ça pour le niveau supérieur, plus long,
plus dur mais toujours plus crispant et passionnant à la fois. Au total, on ne compte que six niveaux,
ce qui est tout de même bien peu.
La réalisation du jeu est également assez bonne. Même si les graphismes ne sont pas extraordinaires,
ils sont assez sympathiques et assez précis pour être très agréables. Ils sont soutenus, en outre,
par un tas de petites animations de Zack très bien faites (il pousse les interrupteurs, gravit les
obstacles un peu hauts, répare les fils électriques...). Le seul problème réside dans le fait que
l'attente, en passant d'un écran à l'autre, est un peu longue. Ça ne dure pas plus de cinq secondes,
mais on effectue cette manoeuvre si souvent qu'à la fin, on a envie de filer un gentil coup de marteau
dans l'écran, histoire de se détendre.
Côté sons, si les bruitages sont assez corrects (bien qu'un peu rares), la musique devient vite crispante.
Mais c'est là un moindre mal puisqu'on peut la couper et conserver les bruitages. Au final, Contraption
Zack est un petit jeu que l'on a tendance à aborder de façon assez superficielle, mais qui se révèle
très prenant, rigolo, bien réalisé et possédant une durée de vie assez respectable. Un jeu auquel vous
prendrez beaucoup de plaisir à jouer.
Nom : Contraption Zack.
Développeurs : Presage.
Éditeur : Minscape.
Genre : jeu de réflexion/action.
Date : 1993.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 512 ko de mémoire.
Licence : commercial.
NOTE : 6,5/10.
Les points forts :
- Un concept crispant et passionnant.
- Les petites animations de Zack sont très bien faites.
- L'introduction animée.
Les points faibles :
- Des graphismes pas extraordinaires.
- L'attente entre les écrans.
- Domaine sonore très moyen.
- La difficulté, même au premier niveau.
- Pas assez de niveaux.
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