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Avec l'arrivée récente sur le marché des versions francisées de Final Copy II et de ProWrite 3.3, il est grand temps de faire le point sur les différents programmes de traitement de texte proposés. Nous avons demandé à nos correspondants Dominique Bonin, Gilles Bihan et Philippe Ducalet de donner leur préférences personnelles sur les logiciels suivants :
![]() Excellence! 3.0 ![]() KindWords 3 Mes tests ont été réalisés sur un Amiga 500 tournant sous système 1.3 avec 3 Mo de mémoire et deux lecteurs de disquettes, ainsi que sur un Amiga 1200 tournant bien sûr sous système 3.0 avec 2 Mo de mémoire et un disque dur de 80 Mo. Les impressions ont été obtenues avec une imprimante 24 aiguilles Star LC 24-200 couleurs, une imprimante à jet d'encre monochrome Deskjet 500 ainsi qu'une imprimante à jet d'encre couleurs Deskjet 550C. Saisie et édition de texte Les traitements de texte dits graphiques, c'est-à-dire respectant l'intégrité du WYSIWYG (what you see is what you get, autrement dit, tel écran, tel document) ne brillaient généralement pas par leur vélocité. Néanmoins, des améliorations ont été réalisées et les produits actuels ne se traînent plus. Avec un Amiga 1200, les écarts de vitesse, s'ils existent toujours, sont minimes pour être pris en considération. Par ordre de rapidité d'affichage, on obtient Excellence! 3, Wordworth 2, ProWrite 3.3.2, Final Copy II et KindWords 3. Vous noterez cependant que si Wordworth 2 AGA est rapide en mode classique (jusqu'à 16 couleurs), il est sérieusement ralenti en mode 256 couleurs : dans ce mode, Final Copy II est alors plus rapide. L'utilité des fonctions chercher/remplacer n'est plus à démontrer. ProWrite 3.3.2, Final Copy II, Wordworth 2 et KindWords 3 savent tous quatre différencier les majuscules et les minuscules dans leur recherche. Néanmoins, Wordworth 2 a une très nette avance sur ses concurrents puisqu'il est capable de tenir compte pour la recherche de la police, de son corps (taille du caractère) ainsi que des attributs de style (gras, italique...) et de les modifier pendant la phase de remplacement. ProWrite 3.3.2 et Excellence! 3 sont à même d'effectuer des conversions majuscules/minuscules sur tout mot sélectionné. Tous les logiciels insèrent la date, l'heure et le numéro de page, mais seuls ProWrite 3.3.2, Excellence! 3 et Wordworth 2 ont pensé à l'insertion de libellés (caractères particuliers), de marques ou signets, de sauts de page et même pour Wordworth2 de ruptures de colonnes. Mes notes :
Après avoir saisi le texte, il faut le mettre en page. Quand vous déplacez ou posez une tabulation, Wordworth 2 visualise la ligne de tabulation sur votre page à l'écran par un mince filet, ce qui est très pratique. L'interlignage est réglable en points sur tous les logiciels, ce qui est préférable si vous travaillez en mode graphique, avec des polices de tailles différentes. Mais si vous utilisez les polices internes de l'imprimante, rien ne vaut les classiques interlignes 1, 1 1/2 et 2 inspirés des machines à écrire. Les auteurs d'Excellence! 3 n'ont pas implémenté cette fonction. Les options de mise en page se règlent généralement grâce à des fenêtres de requêtes. Elles vous permettent de fixer les marges haute, basse, de droite, de gauche, d'en-tête et de bas de page (sauf pour ProWrite 3.3.2). Final Copy II vous demande de définir la zone d'impression, c'est-à-dire de fixer les marges au-delà desquelles l'imprimante ne pourra... imprimer ! Les logiciels vous proposent en général une liste de formats prédéfinis bien fournis, mais Excellence! 3 n'a pas jugé bon de le faire : à vous de rentrer les dimensions de votre page (connaissez-vous par coeur celles d'une page A5 ?). Pour compliquer un peu le tout, il vous demande de fixer également le nombre de caractères par pouce utilisé pour l'impression. Une valeur 10 est nécessaire pour imprimer en courrier. Pour une impression en PostScript, le point 15 est nécessaire, mais vous ne visualisez à l'écran que les deux tiers de votre page A4. Après tout, pourquoi simplifier la tâche de l'utilisateur ? ProWrite 3.3.2 vous demande, quant à lui, d'introduire dans les réglages de votre mise en page... la densité sélectionnée de votre imprimante. Voici une option qui aurait plutôt sa place dans la fenêtre "impression". Un bon traitement de texte se doit de proposer un multicolonnage : KindWords 3 ne semble pas apparemment être intéressé par ce qualificatif. Selon les logiciels, vous pouvez avoir sur une page six colonnes (Final Copy II), huit colonnes (Excellence! 3), neuf colonnes (Wordworth 2) ou dix colonnes (ProWrite 3.3.2). Qui dit mises en page variées dit grand choix de polices (sans en abuser). Pour l'impression en mode courrier, des polices imprimante sont vivement recommandées pour visualiser au mieux à l'écran ce que votre imprimante vous donnera. Final Copy II et Excellence! ont jugé bon de s'en passer. ProWrite 3.3.2 et KindWords 3 offrent des polices Pica et Elite en tailles normale, large et condensée dont l'espacement (pitch) correspond en général à celui des caractères des imprimantes. Wordworth 2 va beaucoup plus loin, puisqu'il vous permet de choisir directement parmi les polices internes de votre imprimante et de sélectionner un espacement fixe ou proportionnel. Une excellente idée pour allier rapidité d'impression et qualité de mise en page. Les polices Amiga bitmaps sont gérées par tous les programmes à l'exception de Final Copy II. Les fameuses polices Compugraphic sont reconnues par tous les programmes. Si Final Copy II les reconnaît lui aussi, il préfère travailler avec ses propres polices vectorielles Nimbus ou avec les polices Adobe. Une préférence qui ne peut que convenir à l'utilisateur puisque la chasse (largeur d'un caractère) et le pourcentage d'inclinaison peuvent être modifiés sur les polices Adobe et Nimbus, mais non sur les polices Compugraphic. Wordworth 2 sait modifier l'interlettrage des polices (qu'elles soient Amiga, Compugraphic ou imprimante) et de régler le crénage pour les polices Compugraphic (opération qui consiste à réduire l'espace entre deux lettres adjacentes afin d'éviter un blanc disgracieux). Il est regrettable que Final Copy II soit le seul à ne pas autoriser une visualisation de polices avant leur utilisation dans le document. Vous noterez toutefois que Wordworth 2 ne visualise pas les polices Agfa Compugraphic. Regrettable, car sa requête de polices est la mieux réalisée de tous les programmes. Du texte en noir, c'est bien, mais en couleurs, c'est encore mieux. Tous les logiciels vous proposent cette option, avec plus ou moins de souplesse. Avec ProWrite 3.3.2 et Excellence! 3, votre texte ne peut être qu'en noir, rouge, jaune, vert, cyan. magenta et bleu. Attention cependant : les couleurs à l'écran avec Excellence! 3 ne correspondront pas à celles choisies qui apparaîtront à l'imprimante. Pour ce faire, il faut rappeler les réglages des couleurs des versions précédentes (1.2 et 2.0). En revanche, il est le seul à offrir la modification de la couleur de fond pour le texte. Final Copy II, Wordworth 2 et KindWords 3 autorisent la libre composition de n'importe quelle couleur parmi 4096 (ou 16 millions pour Wordworth 2 AGA). Attention toutefois : ces couleurs ne pourront être reproduites qu'en impression graphique. Grande déception : aucun logiciel ne permet de réaliser automatiquement des encadrements. Final Copy II et Wordworth 2 compensent cette faiblesse par l'intégration d'outils de dessin vectoriel pour le premier et l'importation de cadres sous forme de clips IFF pour le second. Une faiblesse à remédier sérieusement si les traitements de texte Amiga veulent pouvoir soutenir sans rougir la comparaison avec les produits pour PC ou pour Macintosh. Mes notes :
Les en-têtes et les bas de page servent à intégrer des informations qui seront répétées pour chaque page. Ces informations peuvent être différentes selon qu'il s'agisse d'une page de droite ou d'une page de gauche. Ce sont pour la plupart des titres ou des numéros de page. Tous les logiciels savent gérer en-têtes et bas de page, mais de manières différentes. Ainsi, ProWrite 3.3.2 ne fait pas de différence entre les pages de gauche et de droite. De plus, comme aucune zone n'est définie dans la requête de la mise en page, la gestion des en-têtes et des bas de page n'est pas vraiment simple. Tout le contraire d'Excellence! 3 qui le fait à la perfection. Final Copy II opte pour une manière différente, mais tout aussi efficace : ses en-têtes et ses bas de page sont définis sur des gabarits de page. Ce concept de gabarit de page permet de placer des éléments qui se répèteront à chaque page : logo, dessin, tableau... Wordworth 2 gère également en-têtes et bas de page qui sortent correctement à l'impression, mais souffre d'une mauvaise gestion à l'écran : ils sont invisibles ! Les notes de fin de page fournissent des renseignements sur un élément du texte. Généralement, un numéro en exposant est placé juste après le terme à expliquer et la note est reléguée en fin de page, d'où son nom. Le traitement de texte gérant les notes de fin de page doit être capable de calculer le nombre de lignes que va occuper la note et ajuster la longueur du texte principal en conséquence. Excellence! 3 et Wordworth 2 s'en acquittent fort bien. ProWrite 3.3.2 peut également gérer les notes de fin de page, mais cette commande n'est accessible que par l'intermédiaire d'une macro-commande. Les index et les tables des matières sont également parfois très pratiques. Si vous devez en inclure dans vos documents, Excellence! 3 et Wordworth 2 sont les seuls logiciels qui peuvent être utilisés. Si vous désirez avoir un texte impeccablement justifié sans blancs disgracieux, la césure automatique est indispensable. Seul ProWrite 3.3.2 en est dépourvu, ce qui est une grande faiblesse pour un logiciel moderne. La fonction par contre déçoit dans Excellence! 3, puisque les césures ne peuvent être réalisées en cours de frappe. Le correcteur orthographique est une des fonctions les plus utilisées du traitement de texte. Heureusement, elle est implantée sur tous les programmes qui autorisent tous une vérification en cours de frappe ou en fin de travail. Comme Wordworth 2 n'est pas francisé, les différents dictionnaires présents (orthographique, synonymes et césure) sont anglais. Il est cependant possible d'utiliser ceux de KindWords 3, logiciel du même éditeur entièrement francisé : dans les préférences de Wordworth 2, il suffit de préciser le chemin d'accès pour accéder aux dictionnaires (par exemple : Work:KindWords3/Spell). Pour apprécier l'efficacité de ces correcteurs, nous leur avons fait subir un test révélateur : la vérification de la fameuse dictée de Pivot, édition 1992 (environ 270 mots). Champion toute catégorie : le correcteur de Final Copy II. Le dictionnaire utilisé -le Proximity/Hachette Linguibase de 288 909 mots- n'a buté que sur deux mots : "zeuzères" et "axels". Celui de ProWrite 3.3.2 est le plus mauvais : 33 mots lui sont inconnus. Les correcteurs de KindWords 3 et d'Excellence! 3 font des scores honorables : 15 pour le premier et 21 pour le second. Une possibilité intéressante : des dictionnaires étrangers (anglais et allemand pour l'instant) sont proposés en option à l'intention des utilisateurs de ProWrite 3.3.2 et d'Excellence! 3. Final Copy II et KindWords 3 sont les seuls traitements de texte à posséder un dictionnaire des synonymes en français. Tous les logiciels sont capables d'effectuer un publipostage (connu aussi sous le terme de fusion ou de "mailing"), opération consistant à personnaliser un même document destiné à plusieurs destinataires différents. Le publipostage le plus simple à mettre en oeuvre est de toute évidence celui de Final Copy II. Ce logiciel se démarque de ses concurrents par l'utilisation de feuilles de style, popularisées par le célèbre traitement de texte Word (version Macintosh et PC). Sous un nom de style, vous mémorisez les réglages concernant le paragraphe (alignement, interlignage...), les caractères (police, corps, couleurs, attributs...) et les tabulations pour pouvoir les appliquer automatiquement à n'importe quel paragraphe. Une superbe invention, pratiquement généralisée sur les logiciels pour PC et Mac, qui accélère considérablement le travail et qui devrait être étendue à tous les traitements de texte. Si ProWrite 3.3.2, Wordworth 2 et KindWords 3 ne proposent pas de gestion de feuilles de styles, ils offrent toutefois un système de copie/collage du format et du style. Parmi les caractéristiques diverses, vous pouvez noter la fonction de tri (présente sur ProWrite 3.3.2, Excellence! 3 et Wordworth 2), de statistiques du document (tous les logiciels à l'exception de KindWords 3) ou de sauvegardes automatiques (absentes pour Final Copy II et KindWords 3). L'utilisation du synthétiseur vocal est possible avec ProWrite 3.3.2, Excellence! 3 et Wordworth 2. Attention : cette fonction n'est plus accessible avec le système 3.0. Pour plus de commodités, il est souhaitable que votre traitement de texte reconnaisse un maximum de formats. La gestion du format ASCII est généralisée. C'est vraiment un minimum. Excellence! 3 ne reconnaît que son propre format. KindWords 3 est capable de lire et d'écrire des documents au format IFF-TEXT (utilisé par KindWords 1.0 et 2.0) et le format de Wordworth. Final Copy II possède des filtres -très efficaces par ailleurs- pour importer des textes traités avec PenPal (traitement de texte américain non distribué en France), ProWrite et WordPerfect. Wordworth 2, quant à lui, peut lire et écrire des documents au format ProWrite, KindWords (toutes versions), Pro Text (un traitement de texte britannique), WordPerfect version Amiga et PC, Word pour Windows, Windows Write et RTF. ProWrite 3.3.2, enfin, possède un programme de conversion indépendant qui, comme son nom l'indique, convertit des fichiers textes (Beckertext, Excellence!, Final Copy, KindWords, PenPal, Scribble, Textcraft, TextPro, WordPerfect et RTF) en un document ProWrite. Cette solution est nettement moins pratique que l'utilisation de filtres pour l'importation, et surtout s'est avéré inefficace pour l'importation sous certains formats (Final Copy et Excellence!). A revoir ! Mes notes :
Vous vous en doutez, le format reconnu par tous est le format IFF. Regrettable tout de même qu'aucun produit n'ait été conçu pour importer d'autres types d'images : les clips Pro Draw sont souvent utilisés et appréciés pour leur grande qualité. Des filtres pour d'autres formats Amiga (Aegis Draw, Art Expression...) ou PC (TIF, BMP, PCX...) rendraient d'immenses services. Si tous les traitements de texte en compétition savent donc importer des graphismes, tous ne le font pas à la même vitesse. Ainsi et s'il peut redimensionner et déplacer les graphismes, il est incapable de les habiller de texte. Tous ses concurrents offrent des possibilités d'habillage variées. Final Copy II en offre plus : de nombreux autres paramétrages tels que le réglage d'un filet d'encadrement existent. Il intègre également des outils de dessin vectoriel, à la manière du traitement de texte pour Windows, Ami Pro 3.0. Ces outils puissants vous permettent non seulement de créer des encadrements et des lignes, mais vous donnent la faculté de créer des petits logos ou dessins. Pas de doute : Final Copy II est le traitement de texte le plus complet pour les graphismes. Tout comme Wordworth 2, il gère les images 24 bits. Mes notes :
Avec les imprimantes, l'Amiga est capable du meilleur, comme du pire. Et nous avons souvent été habitués malheureusement au pire. En mode courrier, Excellence! 3 et Final Copy II ne donnent pas de bons résultats. Pas de mystère, ils ne possèdent pas de polices conçues à cet effet. Final Copy II démontre son talent uniquement en mode graphique. Dans les options de paramétrage d'Excellence! 3 et ProWrite 3.3.2, vous avez la possibilité de sélectionner une police interne de votre imprimante : elles sont numérotées de 1 à 10. A vous de découvrir la correspondance entre les numéros et vos polices. Excellence! 3 offre le choix d'un espacement fixe ou proportionnel, mais les résultats sont déplorables en mode proportionnel en raison de l'absence de polices écran correspondant au mode courrier proportionnel. Les choses s'améliorent avec ProWrite 3.3.2 et KindWords 3 puisqu'ils intègrent des polices écran à espacement fixe correspondant aux polices généralement utilisées avec les imprimantes : Pica et Elite en mode normal, large ou compressé. Si cette méthode a l'avantage de mieux respecter le WYSIWYG entre votre document à l'écran et votre page finale, elle est plus qùe limitée dans l'utilisation d'espacements proportionnels. Le meilleur dans ce domaine est tout simplement Wordworth 2. Son secret : à l'installation, il vous demande de sélectionner votre imprimante parmi les quelque 450 qu'il vous propose. Cette personnalisation lui permet d'installer des polices (PrinterFonts) correspondant à celles du modèle d'imprimante choisi. Il est à même de gérer ainsi les polices fixes et proportionnelles à l'écran comme à l'impression et le WYSIWYG est totalement préservé. En mode graphique, les résultats dépendent du type de polices utilisées et du traitement de texte. Les polices bitmaps donnent de bien piètres résultats. KindWords 3, Wordworth 2 et ProWrite 3.3.2 tentent d'améliorer le résultat final. Ils utilisent, lorsque cela est possible, une police deux à quatre fois plus grande et divisent sa taille par deux ou quatre. Le résultat est effectivement amélioré. Néanmoins, et contrairement à ce qu'affirment les auteurs de ProWrite 3.3.2 dans leur manuel, ce procédé ne remplace pas avantageusement une imprimante PostScript : la sortie sans effets d'escaliers annoncée n'est pas tout à fait au rendez-vous. De plus, sous système 2.0 ou 3.0, les caractères accentués français (à, é, ù, è...) disparaissent à l'impression : "Le tracé de la descente a été modifié..." devient "le trac de la descente a t modifi ". Pour KindWords, l'impression est d'excellente qualité, à condition de régler la résolution de l'écran à 80 DPI (menu Extras/Préférences) et d'imprimer en mode Ultra. Lorsqu'elles sont gérées, les polices vectorielles Compugraphic donnent théoriquement de très bons résultats. N'essayez jamais de vanter à vos amis les mérites des polices vectorielles Compugraphic avec ProWrite 3.3.2 et Excellence! 3 : les résultats sont déplorables. Ces deux logiciels ne savent pas gérer les polices Compugraphic à l'impression. Encore une fois, les meilleurs dans ce domaine sont incontestablement Wordworth 2 et Final Copy II. Ce dernier donne également d'excellents résultats avec ses polices vectorielles Nimbus. Il faut remarquer qu'il est trois fois plus rapide à l'impression que Wordworth 2. Attention toutefois : un net ralentissement a été remarqué avec l'utilisation de TurboPrint Professional. Si vous désirez une excellente qualité d'impression avec votre imprimante à aiguilles ou à jet d'encre, vous devez choisir Final Copy II ou Wordworth 2. Si vous possédez par contre une imprimante PostScript, tous les logiciels vous conviendront. Wordworth 2 a néanmoins l'avantage d'être le seul à posséder les polices écran correspondant aux 35 polices Adobe de base. Avec ProWrite 3.3.2 et Excellence! 3, il est regrettable que le choix de l'impression en noir et blanc, en niveaux de gris ou en couleurs ne se fasse pas directement par leur requête d'impression, mais par les préférences du Workbench. Tous les programmes, à l'exception de KindWords 3 et Final Copy II proposent la faculté de prévisualiser l'intégralité de votre page avant l'impression. Les options offertes par Wordworth 2 sont très nombreuses : 1 page, 2 pages, chemin de fer... L'absence de prévisualisation avec Final Copy II est avantageusement remplacée par l'utilisation de sept zooms allant de 25% à 400%. Mes notes :
Posséder un traitement de texte ayant de nombreuses fonctions n'est pas suffisant. Il faut que le travail soit agréable et simplifié au maximum. Le cadre, c'est-à-dire la représentation graphique à l'écran, joue un rôle primordial. Tous les logiciels ont adopté l'aspect 2.0 à leur manière, et c'est une bonne chose. On appréciera l'installation désormais simplifiée sur tous les disques durs, même s'il est regrettable que le programme Installer de Commodore ne soit présent que sur Final Copy II. ProWrite 3.3.2, Excellence! 3 et Final Copy II gèrent ARexx. Pour peu que vous maîtrisiez ce langage, vous pourrez vous créer toute une série de macro-commandes qui apportent incontestablement un confort d'utilisation accru. Mes notes :
Les traitements de texte gagnent en puissance, mais ce gain ne doit pas faire au détriment de la facilité d'utilisation. Tous les traitements de texte en compétition sont intuitifs et simples à utiliser. KindWords 3 et Wordworth 2 proposent également une aide à l'écran qui apparaît par simple pression sur la touche "Help". Heureuse initiative. Par contre, il est inadmissible que le manuel de KindWords 3 soit réduit à sa plus maigre expression. Il est pratiquement inutilisable pour les débutants. Mes notes :
Wordworth 2 se distingue par sa richesse fonctionnelle et par ses multiples modes d'impression. Il est le logiciel le plus homogène : il possède des bons points dans tous les domaines. A noter cependant qu'il est incompatible avec TurboPrint Professional (plantage). Malgré leurs qualités respectives, ces deux meilleurs traitements de texte sur Amiga sont encore loin des possibilités d'Ami Pro 3.0, Word 2, ou WordPerfect 5.2 pour Windows : création de tableaux, correcteurs grammaticaux, marques de révision, mode plan, création de graphiques... ProWrite 3.3.2 déçoit un peu : il n'est pas mauvais, loin de là, mais semble n'avoir pas développé toutes ses possibilités. Il lui manque un peu de richesse fonctionnelle, mais ce sont surtout sa qualité d'impression et sa gestion des polices Compugraphic qui devraient être révisées. En fait, au lieu de survoler ses concurrents comme indiqué dans les publicités de CIS, il devrait plutôt remettre ses pieds sur terre et mieux coller à la réalité et aux attentes des utilisateurs. Il y a quelques originalités, telle que le système "Hot Links" (lien direct avec des données d'autres programmes permettant une "mise à jour" automatique des données), mais qui est inexploitable chez nous car le logiciel (édité par SoftLogic) n'est pas distribué dans notre pays. Excellence! 3 possède une très grande richesse fonctionnelle gâchée par une gestion des graphismes limitée et une impression graphique décevante. Dommage car il pourrait alors devenir un excellent traitement de texte. Longtemps numéro un, il est sérieusement en perte de vitesse. A noter qu'il bénéficie de la plus belle interface graphique, inspirée de celle de Word pour Windows. Par contre, son nouveau paquetage (livret + disquette sous plastique transparent) lui ôte toute apparence extérieure de professionnalisme et de sérieux. Quant à KindWords 3, version bridée et francisée de Wordworth 1.01, il ne peut qu'attirer les utilisateurs recherchant un logiciel peu onéreux offrant tout de même un dictionnaire des synonymes et quelques fonctions utiles. A déconseiller à ceux qui n'ont jamais été initiés aux traitements de texte en raison de son manuel plus que laconique. La généralisation du disque dur va générer des programmes de plus en plus performants, qui étaient jusqu'à présent limités pour pouvoir aisément tenir sur une, deux voire trois disquettes et être ainsi exploités avec des systèmes sans disques durs. Ce classement risque toutefois d'être sérieusement remanié avec l'arrivée en Allemagne d'un nouveau produit, MaxonWord, qui semble au premier abord plutôt prometteur. Cela promet encore de belles batailles en perspective qui finalement, seront bénéfiques aux utilisateurs. Le point de vue de Gilles Bihan Excellence!, le poids du temps Excellence! est l'ancêtre de la bande (Bruce Lepper : non, ProWrite était là bien avant lui). Récemment rajeuni avec sa version 3.0, il est resté pendant longtemps la référence en matière de traitement de texte sur Amiga (notamment au niveau du prix !). La mise au régime Workbench 2.0 est la seule cure de jouvence qu'il ait réellement subie. Il n'a pas su innover et conforter une situation auparavant prédominante. Il garde en lui tous les excès et tares de la vague précédente de logiciels de traitement de texte. Il est pénible de le dire, mais son utilisation en temps qu'éditeur de texte s'avère hasardeuse : dès que le document dépasse une page, il est pris de rhumatisme, et les séances de correction/modification tournent souvent au cauchemar. Comme une réminiscence du passé, il se heurte au gestionnaire d'impression. Je n'ai jamais pu faire une impression courrier correcte. Seule l'impression graphique a parfaitement fonctionné. Mais ce mode est inutilisable, car les polices bitmap sont catastrophiques avec les petits escaliers. Il reconnaît les Compugraphic du Workbench, mais ce n'est que pour l'affichage (qui va d'ailleurs fortement ralentir), car à l'impression on retombe dans les mêmes égarements des polices bitmap. Reste alors l'impression PostScript. Elle non plus n'est pas évidente à mettre en oeuvre. Il va falloir faire très attention à la police utilisée. Les déformations sur le document final ne sont pas rares. L'importation et l'exportation de texte sont quasiment absents. Seule l'ASCII est reconnu, avec quelques précautions à prendre selon l'origine du fichier ! Alors que la version anglaise propose un dictionnaire des synonymes, l'adaptation française en ignore l'utilisation (même phénomènes de décalcification chez ProWrite). A croire que la langue française est limitée dans son vocabulaire. ARexx est implanté, mais il n'est accessible que par l'extérieur du logiciel. La convivialité à l'état pur ! Ajoutez à cela quelques bogues comme les difficultés rencontrées pour changer de mode graphique, ou le grand méchant Guru à la sortie d'une cession de travail, et vous comprenez qu'Excellence! n'est pas au top de sa forme. Son seul grand avantage est de pouvoir faire de vraies notes en bas de page, et non en fin de document comme c'est le cas chez la concurrence. Cette option présente cependant quelques défauts, et il n'est pas rare de chercher les notes dans un document. Un bon point aussi pour le panneau de fonctions, qui permet entre autres de choisir rapidement une police, un interlignage et un corps en point. Le manuel tout en français en ma possession était celui de la version 2.0 avec un addendum sur disquette. Ce n'est pas sérieux tout cela. ProWrite : le partenaire PAO ProWrite, distribué par CIS, est le plus pauvre en fonctions de notre sélection. Je l'ai cependant trouvé fort sympathique, et certains de ses atouts m'ont séduit. D'abord en ce qu'il répond aux critères de simplicité et d'efficacité. Ensuite, parce que l'interface a été soignée. Le manuel français est très bien fait. Il traîne toujours derrière lui la tare des polices bitmap, et manie les Compugraphic comme Excellence!. Bizarrement, il a su bien se tirer de l'épreuve de l'impression courrier. Les fonctions ARexx sont directement appelées dans le logiciel par le biais de macros. Très pratique. Un programme extérieur permet de convertir en format ProWrite une quantité non négligeable de formats de fichier (dont le très répandu RTF, à ne pas confondre avec l'ORTF). Son atout majeur est la faculté qu'il a de compléter fort efficacement les logiciels de PAO. Pour Professional Page, il sait lire et écrire directement en format Article Editor. Tous les attributs sont remarquablement récupérés. Avec PageStream/Publishing Partner, il dialogue en direct par le système "Hot-Links". Il apparaît donc comme un outil subsidiaire pour les personnes essentiellement tournées vers la PAO. Un mini-système de feuille de style existe (il ne faut pas trop lui en demander). On peut modifier la casse du texte, et forcer le passage de tous les caractères en majuscule par exemple. Le suivi de la frappe n'est pas extraordinaire, mais avec un peu de pratique il se place dans les meilleurs de ce comparatif. Cela ne doit pas cacher la faiblesse de certains domaines. L'impossibilité de créer un index, une table des matières, ainsi que des notes en bas de page sont regrettables. La piètre qualité de l'impression graphique sur une imprimante non PostScript limite le champ d'action de ce logiciel. Wordworth : le modèle de KindWords Le seul tout en anglais de ce test est Wordworth 2.0. Classé par la presse d'Outre-Manche comme le meilleur traitement de texte Amiga, il n'est pas encore réellement importé en France. C'est le manuel le plus épais que j'ai eu entre les mains. Malgré cette quantité et la qualité de l'ouvrage, il contient beaucoup de papier gâché pour ne rien dire, et en plus pour ne rien dire en anglais. Original, ce logiciel propose une interface peu conformiste aux prescriptions commodoriennes. Si le plan de travail est sympathique, les requêtes utilisent un peu trop la souris. Multidocuments, il ouvre pour chaque fichier un écran. Trois types de polices, correspondant au trois types d'impression, sont accessibles. Les polices courrier, minuscules, illisibles parfois (quand on passe un mot en gras par exemple), sont réellement limites. Bien que cela présente l'avantage de se rapprocher le plus possible de l'impression courrier de l'imprimante, l'usage s'avère de plus délicats. On peut évidemment choisir les différentes polices disponibles dans les ROM de l'imprimante (c'est d'ailleurs le seul qui le fasse correctement), mais les surprises désagréables sont chose courante. Des sauts de ligne impromptus et irréversibles ont vite terni son image de spécialiste de l'impression courrier. En mode graphique, l'impression se fait avec des bitmaps et des Compugraphic un petit peu adaptées. Pour ces dernières, l'impression est de bonne qualité, même si elle est très lente. Là encore, le rendu à l'écran des polices est médiocre. A noter la présence d'une fonction d'approche par paire pour les polices vectorisées. L'impression PostScript est restreinte à une poignée de polices dont je n'ose donner ni le nom, ni le nombre. En plus, la frappe et l'édition sont d'une lenteur exemplaire. Il n'est pas rare, et même plutôt fréquent, que Wordworth passe dans un format différent au A4 quand on ouvre un fichier ASCII. ARexx n'a pas été implanté. Hormis ces petits défauts sans importance, le logiciel a des qualités indéniables. C'est le seul qui soit capable d'importer et d'exporter des fichiers Word DOS, Windows Write et RTF (évidemment certains attributs sautent). Il sait aussi insérer des fichiers PCX, BMP (Windows) et EPS dans les pages (fonctions dont l'utilité n'est plus à discuter). Son module de gestion des index et tables des matières est parfait. On peut créer plusieurs niveaux de plan ou d'index. C'est également le seul à proposer un caractère de conduite pour les tabulations. Le choix des couleurs est relativement intuitif car il suffit de cliquer sur une minipalette incrustée sur le plan de travail. Très pratique est l'incrustation de l'heure dans la barre de menu. Le réglage des paragraphes est complet, peut-être même trop complet. Des fonctions intéressantes, voire inédites sur Amiga, donnent à ce logiciel un certain avantage. Cependant, il n'a pas su répondre à mes attentes les plus simples dans des délais raisonnables. Le produit "Final" Le dernier sélectionné est le logiciel américain Final Copy. Je le dis tout de suite, sans ambiguïté aucune, c'est la solution que j'ai retenue. Innovateur dans le domaine du traitement de texte (toutes machines confondues), il m'a agréablement surpris. Ses détracteurs (si vous en trouvez un) pourront toujours dire qu'il ne sait pas faire certaines choses paraissant comme primordiales, notamment le café. C'est vrai, la création d'index, de table des matières et de notes en bas page ou en fin de document n'a pas été ajoutée. Il est aussi vrai que le modèle ASCII d'exportation, bien que parfaitement fonctionnel, n'est pas pleinement adapté car des sauts de ligne indésirables sont créés. Mais c'est là à mon sens ses seuls défauts. Le reste est exemplaire. D'abord, le fait que c'est le seul à utiliser uniquement des polices vectorisées (Nimbus Q et Adobe Type 1). L'affichage de celles-ci est très rapide. La frappe et la correction sont aisées malgré le calcul des polices. L'impression en mode graphique et PostScript est irréprochable, et ce qui ne gâche rien, rapide. La possibilité d'appliquer un facteur d'échelle horizontal est unique. En effet, seuls quelques logiciels de PAO offrent cette possibilité fort pratique. Final Copy est le premier sur tout système à ma connaissance à proposer une option aussi avancée sur un traitement de texte. Dans le même ordre d'idée l'option d'inclinai son de texte est assez impressionnante. Il n'y a pas d'attribut gras et italique. Ce n'est pas gênant car on peut les obtenir avec leur équivalent police, qui sont bien évidemment fournis. Un génial système de feuilles de style est à votre disposition. Tous les attributs sont réglables, et on peut créer ensemble ou séparément un style caractère, paragraphe ou tabulation. Une zone de césure est définissable. En ce qui concerne la mise en page, il gère des pages maîtres qui reconnaissent les pages paire/impaire. Des objets graphiques simples sous forme de vecteur sont accessibles. On peut notamment choisir l'épaisseur des lignes, la transparence des aplats, ou la position devant/derrière. La page peut être zoomée de 25 à 400%. L'intégration complète d'ARexx permet de pallier certaines petites faiblesses. Les commandes ARexx sont appelées sous forme de macros. Les dictionnaires orthographiques et des synonymes sont très complets (on y trouve entre autres Dupont et Dupond). Leur seul inconvénient est de ne pas gérer le compresseur XPK. Le manuel a été francisé avec succès. De plus, l'importateur en France, Essonne Mailing, montre tous les symptômes d'une inébranlable volonté d'importer sérieusement le logiciel dans notre pays. Un morceau pour la "faim" Avec ces quatre logiciels, on peut dire aujourd'hui que l'Amiga relève la tête dans un domaine où il ne brillait pas jusqu'alors. On est encore loin des outils complets et puissants rencontrés sur d'autres machines, mais une grande partie du retard a été comblé. C'est souvent l'impression qui pose problème (en général de toute façon c'est toujours l'impression et surtout l'imprimante qui rendent la vie impossible). L'impression en mode graphique est souvent très lente, et il serait préférable dans bien des occasions d'utiliser les polices internes à l'imprimante. Tous les logiciels ont encore quelques petites difficultés à assimiler cette fonction. A défaut, l'impression graphique qui a remporté la palme est due au couple Citizen Print Manager plus Final Copy II : rapide, lissée et sans problèmes. Quant à l'impression PostScript, c'est encore Final Copy qui se distingue grâce en partie à l'utilisation des polices Adobe Type 1. Les prochaines versions devraient sans l'ombre d'un doute combler l'absence d'outil de création d'index, de table des matières ou de note en bas de page. Cette préférence marquée en faveur du logiciel de SoftWood ne doit pas faire oublier les qualités des trois autres. Mon seul regret est Excellence!. Il n'a pas su garder son avance, et s'empêtre dans des petits défauts qui gâchent l'économie de l'ensemble. Contrairement au précédent, ProWrite a su me séduire par des petits riens. Ce n'est pas un foudre de puissance, mais l'ensemble suffit largement pour la rédaction de courrier, ou de documents de faible importance. Wordworth a l'inconvénient de ne parler que l'anglais. Son approche, bien qu'innovatrice, irrite parfois du fait des solutions retenues. Il n'en reste pas moins que c'est l'outil sur le papier qui a le plus de capacités. Mais les fonctions sont de qualité inégale, et à force de vouloir en faire trop il le fait mal. Cela demande encore des améliorations. J'ajouterais pour la fin, que n'a pas pu être testé le surprenant ProText, orienté essentiellement impression courrier, mais qui dans ce rayon est génial. Nonobstant une ergonomie des plus discutables, ses possibilités sont immenses, et il excelle dans l'art du traitement des textes. Quant à moi, j'ai tapé ce morceau d'article sur le traitement de texte de mon Psion Series 3. Simple, mais ô combien efficace. Note : Merci à Hervé (qui ne fait plus des ronds dans l'eau au large d'Otrante), Kabb, et Marie-Pierre de Copy Conform. Le point de vue de Philippe Ducalet Les mots-clés Mes besoins en tant qu'étudiant sont :
Je définirai schématiquement deux types d'utilisateurs :
Final Copy 2.2F Points forts C'est le logiciel qui possède les meilleures caractéristiques de mise en page, avec des fonctions uniques comme les gabarits de page et les feuilles de style. Les gabarits de page qui permettent de définir un aspect commun à toutes les pages comprenant indifféremment du texte, des dessins vectoriels ou des images importées. Les feuilles de style permettant de définir les attributs propres au paragraphe, aux tabulations et à la police de caractères employée et des outils de dessin vectoriels (cadre, rond, trait avec ou sans flèche, etc.). Il y a une impression à l'italienne automatisée et de qualité égale au mode Portrait. De même, en gestion des graphiques importés, le logiciel obtient les meilleurs résultats dans ses fonctions d'édition (précision du positionnement, possibilité de dessiner un cadre d'épaisseur et de couleurs paramétrables, sauvegarde sous forme de lien entre le texte et l'image, sélection d'une partie de l'image...), ses fonctions d'impression (rapidité et qualité d'impression ; Final Copy imprime l'image telle qu'elle est définie en mémoire et non pas telle qu'elle apparaît à l'écran évitant ainsi des limitations de la résolution et du nombre de couleurs). Le logiciel gère maintenant trois types de polices : les CGFonts, les polices Adobe Type 1 et Nimbus, un système qui lui est propre, très rapide en impression et très flexible d'utilisation permettant par exemple de définir un angle de plus ou moins 50% d'oblicité. Plus de 100 polices sont disponibles dans ce format. A noter que c'est également Final Copy qui gère le mieux les polices Compugraphic. Le logiciel obtient d'excellents résultats en impression, tant en rapidité qu'en qualité. L'implémentation PostScript permet le téléchargement des polices de l'imprimante. Un autre point fort est la possibilité d'édition de textes en mode zoom de -400% à +400%. A noter également une bonne implémentation ARexx et de très utiles macros livrées avec le programme. Le logiciel et sa documentation (environ 280 pages) sont en français, cette dernière est claire et didactique, équipée d'une reliure spiralée facile à manipuler. Le dictionnaire orthographique est excellent (origine : Nathan) et complété par un dictionnaire des synonymes (origine : Hachette) également en français (c'est d'ailleurs le seul programme à le proposer). Points faibles, absences et regrets... Pas de gestion des polices résidentes des imprimantes, ni de notes de fin de page (à ne pas confondre avec les notes de bas de page), ni de fonction d'index, ni d'aide à l'insertion des caractères invisibles. Il manque à mon sens dans la boîte de requête de l'édition des images le rappel du nom de l'image. Ainsi qu'une fonction "Grouper" pour les dessins vectoriels. Il n'y a pas de sauvegarde automatique, ni de "Undo" (défaire), tout comme Wordworth. L'éditeur devrait fournir un tiroir "ClipArts" contenant quelques clips de la collection. Indication : c'est de loin le logiciel qui correspond le mieux à mes besoins. Si vous vous définissez comme un "visuel", c'est votre meilleur choix possible. Wordworth 2.0 Points forts
ProWrite 3.3.2 Ce logiciel qui prétend survoler les autres ne propose que peu de caractéristiques prégnantes au dessus de ses concurrents et l'on serait tenté de lui conseiller de sortir son train d'atterrissage... Points forts
Excellence! 3.0 Parler d'Excellence! aujourd'hui, c'est un peu comme parler d'un grand-frère que l'on regarde vieillir en se disant que l'on est plus de la même génération... Il y a encore trois ans, ce logiciel, premier traitement de texte de qualité à être francisé, s'était placé en numéro un incontestable de sa catégorie. Depuis, la version 3.0 n'a pas su apporter de modification majeure. Certes, l'aspect est raffiné, mais le logiciel ne présente plus à ce jour de caractéristiques hors du commun. Points forts
Conclusion Face à mes besoins et mes exigences, seuls Final Copy et Wordworth se détachent du lot avec un avantage pour Final Copy, qui est très correctement francisé et qui m'offre les fonctions principales que je recherchais sur le plan de la mise en page, des enrichissements graphiques et une qualité d'impression nettement supérieure à l'ensemble. Reste que Wordworth, s'il était traduit, s'avèrerait un véritable rival plus à même de satisfaire l'utilisateur en recherche de fonctions d'édition et de traitement de texte... à moins que les versions futures de Final Copy ne viennent confirmer définitivement son avantage concurrentiel !
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