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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de Cohort: Fighting For Rome
(Article écrit par Cyrille Baron et extrait de Joystick - mai 1991)
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Oh ben, voilà un joli jeu de guerre de chez Impressions. Il est nul, alors ? Non, non, il est beau et
bon. C'est possible.
Les fans de jeux de guerres sur micro-ordinateurs commencent à abandonner leurs écrans arides et
leurs sols "nid d'abeille", aussi, le printemps aidant, je me dis que finalement la vie réserve
des surprises et qu'il est encore possible de croire en l'homme. Bon, il aura fallu attendre douze
ans mais tout arrive. Il faut reconnaître qu'Impressions n'en est pas à son coup d'essai puisque
Rorke's Drift, en dépit de défauts de jeunesse inhérents à la gestion de la souris, constituait déjà un
grand pas.
Avec Cohort: Fighting For Rome, c'est un fait acquis : Impressions est de loin l'éditeur de jeux de guerre
le plus prometteur. D'ici que les fanas d'arcade s'y collent, il n'y a qu'un pas tant le produit est attrayant.
C'est d'autant plus impressionnant que l'attrait du logiciel ne cède en rien à son "sérieux",
"jeux-de-guerrement" parlant.
L'action se déroule deux siècles avant et deux siècles après "jéjé l'acrobate" et met en scène des armées romaines
(d'où le nom de cohorte) sur un terrain prédéfini et qui doivent en découdre.
Historiquement, on se demande pourquoi les Romains se tapent dessus mais qu'importe :
avec plus d'une douzaine de scénanios, il y a de quoi s'amuser. Bon plan, le programme qui gère l'adversaire
est capable d'ajuster sa stratégie, voire de la changer carrément en cours de jeu. Plus fort encore, la même
partie rejouée plusieurs fois de suite ne sera pas traitée de la même façon par le logiciel.
Ajoutez à cela la possibilité de personnaliser vos propres combats en choisissant la composition de votre
armée et de celle de l'adversaire et vous aurez une idée de la richesse de l'ensemble. Particulièrement
appréciable, la possibilité de disputer une partie rapide en faisant se rencontrer deux armées réduites,
par exemple fantassins contre fantassins (c'est un exemple, toutes les combinaisons sont envisageables).
Preuve d'une volonté de rendre jouables les jeux de guerre par tous, ce mode rapide permet de disputer
une partie en accéléré. On l'utilise comme suit : après avoir donné ses ordres, on clique sur le sablier.
Lorsque la situation devient trop critique, il est possible, en recliquant, de repasser en mode normal afin
de rectifier le tir. Ensuite, on repart en accéléré. Ouf, finies les parties qui durent des heures et pendant
lesquelles on perd de vue l'objectif qu'on s'était donné au départ.
On peut obtenir des renseignements sur un corps ou un personnage isolé en cliquant sur l'un des cinq attributs :
force d'attaque, de défense, puissance de missile (archers), moral et nombre d'hommes lorsqu'une division est
sélectionnée. Attention, si le moral est trop faible, l'armée partira en déroute et quittera le terrain.
On regrette un peu qu'il n'y ait que quatre terrains de base : campagne, pont, falaises et vallons mais
qu'importe, un aussi beau et bon jeu de guerre est toujours bon à prendre.
C'est beau et sympathique à entendre sans que le son soit trop gênant. En revanche, les animations sont
parfois un peu lentes. Rien de bien méchant par rapport à Rorke's Drift. La souris, bien gérée, apporte
un indéniable plus. Si le prochain logiciel de la gamme dispose de menus plus clairs, on s'approchera de
la perfection. N'empêche, un jeu de guerre convivial, ça fait plaisir à voir. Continuez, les gars.
Nom : Cohort: Fighting For Rome.
Éditeurs : Impressions, Merit.
Genre : jeu de guerre.
Date : 1991.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 512 ko de mémoire.
Licence : commercial.
Prix : 250 FF.
NOTE : 7/10.
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