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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de Cloud Kingdoms
(Article écrit par Olivier Kaa et extrait de Joystick - juin 1990)
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Chez Millennium, boule qui roule n'amasse pas mousse. Et ce n'est pas peu dire avec Cloud Kingdoms, leur
nouveau jeu de labyrinthe !
Prétextant le vol de cristaux par un certain baron, Terry, une petite boule verte, va se retrouver au
carrefour de quatre royaumes en quête de son bien. Au début du jeu, la boule pourra partir dans l'une des
quatre directions proposées afin de tenter le passage de niveaux extrêmement difficiles. Il y en a trente-deux
en tout, et ce n'est pas la peine de vous apprendre qu'il est utopique d'espérer les passer un jour,
ou alors attendez que votre revue favorite vous offre quelques codes de triche.
Cloud Kingdoms ressemble comme deux boules d'eau à Mindroll
tout en étant d'une part beaucoup mieux réalisé et d'autre part autrement plus difficile. Dirigé à la manette, Terry
est montré d'en haut ; son but ultime est de récupérer tout ce qui se trouve sur la plate-forme (notamment les
diaments), en évitant toutefois de tomber dans les trous, en sautant par-dessus des boules de billard qui pompent
énormément d'énergie en cas de collision, tout cela dans un temps déterminé. Parfois, vous pourrez même voler.
Dans certains tableaux, vous devez trouver des clés, qui vous permettent d'ouvrir des portes pour progresser.
Le jeu étant vu de haut, si vous roulez à côté du chemin, votre personnage tombera dam le vide en poussant
un petit cri, tout à fait attendrissant.
Vous aurez des bonus à découvrir comme des chaussures pour courir ou pour rebondir, ou des portes secrètes
n'apparaissant que dans certains cas. Vous avez des mondes de glace, de cristal, de feu, de lave...
et bien souvent vous vous retrouverez coincé en ayant pris le mauvais chemin.
Personnellement, ce jeu m'a profondément exaspéré ; je ne trouve pas très sympathique le fait de réaliser un jeu d'une
difficulté horripilante (trop précis pour être honnête) afin de lui assurer une durée de vie plus longue.
Au lieu de persévérer, la manette fermement serrée dans la pogne, la sueur au front et les lèvres tremblotantes
en laissant échapper des "j'y arriverai, j'y arriverai", on a plutôt tendance à envoyer rageusement son poing
sur le clavier de l'ordinateur et à transformer la disquette en frisbee.
Avec Cloud Kingdoms, nous avons un cas extrêmement courant de similitude parfaite entre deux versions sur deux
types de bécanes (Amiga et Atari ST). Les graphismes du jeu sont typiquement japonais, du genre Bubble Bobble ou
New Zealand Story. Seul le son diffère un tantinet, comme d'habitude, et nous offre une mélodie un peu
améliorée pour la présentation, sur Amiga, et quelques bruitages lui donnant un aspect amusant. A part cela, le jeu
reste aussi insupportable, avec la manipulation du personnage à la manette qui saute quand on appuie sur "feu" en
laissant échapper des "boing boing".
L'humour est présent aussi dans le scénario, avec par exemple des bouteilles de bière que
vous pouvez ramasser ; Cuite assurée car vous ne pourrez plus diriger votre boule, elle sera ronde dans un
autre sens du terme. Dans d'autres tableaux, vous devrez aussi chercher des pots de peinture, afin de peindre
votre chemin pour progresser. A n'importe quel moment, vous pouvez entrer en mode pause, grâce â la touche "P"
puis, en appuyant sur "R", vous vous retrouverez au début du jeu, au carrefour des quatre royaumes.
Cela vous pénalisera un peu sur le temps, mais vous aidera certainement.
Nom : Cloud Kingdoms.
Développeurs : Trigram.
Éditeur : Millennium.
Genre : jeu de labyrinthe.
Date : 1990.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 512 ko de mémoire.
Licence : commercial.
Prix : NC.
NOTE : 6/10.
Les points forts :
- Une pincée d'humour.
- Assez original.
- Jeu prenant et addictif pendant quelque temps.
- Bonne conception des niveaux.
Les points faibles :
- La difficulté apparait vite.
- Parfois frustrant.
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