Obligement - L'Amiga au maximum

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Dossier : Classic Reflections - Qu'est-il arrivé à Gold Disk ?
(Article écrit par Trevor Dickinson et extrait de Amiga Future - décembre 2011)


Note : traduction par David Brunet.

Vous vous rappelez peut-être de ma série d'articles "Amiga Retrospective" initiée dans le magazine Total Amiga puis poursuivie dans Amiga Future ? Cette série a été écrite à l'origine pour décrire les matériels Amiga mais, avec le temps, elle s'est transformée en tout autre chose. J'y ai décrit l'essor de l'Amiga, sa chute et sa renaissance avec les systèmes de nouvelle génération et les nombreuses initiatives de la communauté. J'y ai présenté les hauts et les bas de l'évolution de l'Amiga et j'ai essayé de couvrir toutes les variantes Amiga d'une manière dépassionnée et objective. Mais cela ne veut pas dire que la scène Amiga ne soit pas passionnante ! ;-) Bref, lors de l'écriture de cette série, j'aurais aimé passer plus de temps sur les sociétés, les matériels et les logiciels clés qui ont été partie intégrante de l'histoire de l'Amiga.

Dans cette nouvelle série, Classic Reflections, j'espère pouvoir approfondir le sujet sur quelques-uns des principaux acteurs ayant contribué au succès de l'Amiga. Pour lancer cette série, j'ai décidé de parler d'une société qui a produit une gamme de logiciels bureautiques que j'ai beaucoup utilisés durant les années 1990.

Qu'est-il arrivé à Gold Disk ?

Logo Gold Disk L'ordinateur Amiga fut reconnu, à juste titre, comme la machine de jeux absolue. A l'apogée de son succès, toutes les grandes sociétés logicielles faisaient en sorte de publier leurs jeux sur la plate-forme. Il n'y a aucun doute sur l'importance que le domaine ludique a joué dans son succès, mais l'Amiga fut bien plus qu'une simple machine de jeux. Ses puces spécialisées avec graphismes, vidéo et audio avancés, combinées avec un système d'exploitation multitâche préempif et une interface graphique gérable à la souris, jetèrent les bases des futurs ordinateurs multimédias.

Ces caractéristiques, bien que parfaitement adaptées aux jeux, permirent également à l'Amiga de gérer fort bien une multitude d'applications et d'outils couramment regroupés sous la bannière de "logiciels bureautiques". A son apogée, l'Amiga pouvait se vanter de disposer de plusieurs titres en matière de traitement de texte, de publication assistée par ordinateur (PAO), de tableurs, de gestion de bases de données et de bureautique familiale. Il y avait aussi une myriade de logiciels graphiques pour le dessin numérique, le montage vidéo et la conception assistée par ordinateur (CAO), sans oublier les logiciels dédiés à la musique électronique et à la manipulation audio. En fait, les utilisateurs Amiga avaient l'embarras du choix.

L'un des principaux éditeurs de logiciels bureautiques pour Amiga fut Gold Disk, Inc., une société canadienne basée à Mississauga en Ontario. Gold Disk fut fondée en 1984 par Kailash Ambwani et se tailla rapidement une réputation en matière de logiciels bureautiques de qualité. En peu de temps, la société produisit une série de logiciels bureautiques et graphiques pour l'Amiga. Gold Disk aimait recycler ses logiciels et souvent ses produits autonomes furent modifiés, renommés puis vendus dans d'autres paquetages logiciels. Par exemple, Gold Spell, son correcteur d'orthographe fut renommé TransSpell et intégré dans le paquetage du traitement de texte Transwrite, et également fourni en tant que mini-application pour ses logiciels de PAO Professional Page et PageSetter 3. Gold Disk reconditionna aussi plusieurs logiciels de bureautique ou en version budget dans sa suite Home Office Advantage.

Malheureusement, en dépit de son succès précoce avec les logiciels Amiga, les ventes exponentielles de PC (et dans une moindre mesure, de Mac) forcèrent finalement Gold Disk à se détourner de l'Amiga pour s'amarrer aux plus profitables marchés PC et Mac. Néanmoins, Gold Disk commercialisa entre 1986 et 1993 une douzaine d'excellents logiciels bureautiques pour Amiga. Le meilleur d'entre eux fut sans doute Professional Page, le premier logiciel de PAO sur Amiga conçu pour une utilisation réellement professionnelle.

Application qui tue - la PAO WYSIWYG

Revenons en 1985. Commodore vient juste de commercialiser l'étonnant ordinateur Amiga mais, à part quelques démos, il ne disposait pas encore de vrais logiciels capables de démontrer sa supériorité en termes de multimédia. Le Macintosh d'Apple, sortit un an avant, commençait à dominer le nouveau monde de la PAO. Contrairement aux traitements de texte standard, les logiciels de PAO (comme MacPublisher et PageMaker d'Aldus) permettaient d'intégrer textes et graphismes dans une interface WYSIWYG (What You See Is What You Get - ce que vous voyez est ce que vous obtenez). Comparé aux PC sous DOS, l'interface graphique du Macintosh, gérée à la souris, était parfaitement adaptée à ce processus.

Apple avait une avance sur ses concurrents au début de l'année 1985, quand elle commercialisa son imprimante 300 DPI, la LaserWriter, qui intégrait un interpréteur Adobe PostScript. Le PostScript est un langage de programmation qui fut développé en tant qu'interpréteur pour décrire des pages en deux dimensions pour une impression sur les composeuses Linotronic haute résolution (1200-2400 DPI) qui étaient utilisées par l'industrie de l'impression. La LaserWriter, qui était vendue au prix de 6995 $, produisait des impressions rapides et de qualité professionnelle pour un prix abordable et finit par révolutionner l'industrie de l'impression. Malgré son petit écran (512x352), son affichage monochrome, sa logithèque limitée et ses plantages fréquents, la combinaison Macintosh/PageMaker/LaserWriter devint rapidement un standard de l'industrie de la PAO.

Le monde passionnant de la PAO : PageSetter

Ce ne fut pas une surprise de voir que PageSetter, le premier logiciel de Gold Disk commercialisé sur Amiga en 1986, était un logiciel de PAO. Cela peut sembler étrange de nos jours tant les logiciels de PAO sont monnaie courante, mais en 1986, Gold Disk allait pousser les utilisateurs à expérimenter le passionnant monde de la PAO avec PageSetter, le programme de mise en page pour votre Amiga. Arno Krautter et Kailash Ambwani furent ses développeurs principaux. Ambwani était diplômé de l'Université McMaster avec une maîtrise en astrophysique théorique et un Bac de physique théorique. Krauter était titulaire d'un doctorat en astrophysique de l'Université de Queens, d'une maîtrise en astronomie de l'Université de Western Ontario, et d'un Bac en physique. Il avait également réalisé un stage postdoctoral à l'Université McMaster. Le partenariat technique entre les deux hommes se poursuivra pendant de nombreuses années et avec plusieurs sociétés.

PageSetter 3
PageSetter 3

L'interface WYSIWYG se composait d'un certain nombre de fonctionnalités utiles. Il disposait d'éditeurs intégrés rudimentaires pour la rédaction de textes et la création graphique, et était également compatible avec les formats de textes et de graphiques des autres logiciels Amiga. Il savait gérer des documents de plusieurs pages de taille et de formats différents et, bien qu'il lui manquait la gestion du PostScript, pouvait fonctionner avec toutes les imprimantes prises en charge par l'Amiga, permettant d'imprimer avec une variété de polices, de styles et de justifications. Les blocs de texte et de graphismes pouvaient être améliorés avec une variété de bordures et d'ombrages, sans compter qu'une vaste bibliothèque de dessins et d'illustrations était incluse dans le paquetage.

C'était l'époque des imprimantes matricielles, des dessins en pixel, des impressions lentes et de mauvaise qualité. Malgré cela, avec un ruban d'impression neuf, PageSetter pouvait imprimer en qualité quasi laser et à la vitesse d'une page toutes les trois à cinq minutes. Cela peut sembler très lent par rapport aux applications modernes de PAO et aux imprimantes laser, mais c'était parfaitement adapté pour le marché naissant de la bureautique pour la famille et la petite entreprise. Sa non-gestion du PostScript put avoir limité son utilisation pour les applications professionnelles, mais à un prix de 149,95 $, son ratio qualité/prix se comparait favorablement avec les logiciels plus onéreux disponibles sur Macintosh. La première version de PageSetter ne gérait que l'affichage en NTSC mais une version PAL fut publiée un an après. La gestion du PostScript fut finalement incluse en 1988 quand Gold Disk commercialisa PageSetter LaserScript (44,95 $), un utilitaire permettant à PageSetter d'imprimer des documents avec les imprimantes PostScript.

PageSetter 2 fut publié en 1990 au prix de 129,95 $. Au niveau des nouveautés, il intégrait notamment la gestion des polices vectorielles Agfa Compugraphic et la possibilité d'importer des graphismes issus de Professional Draw, le logiciel de CAO de Gold Disk. Bien que PageSetter 2 ne gérait toujours pas pleinement le PostScript, il assurait quand même une meilleure mise à l'échelle des textes à l'écran et améliorait la qualité des impressions.

La dernière version, PageSetter 3, fut publiée en 1992 au prix de 99,95 $. Il présentait de nombreuses nouvelles fonctionnalités, dont certaines semblaient directement issues de Professional Page, le principal logiciel de PAO de la société. En plus de gérer les polices Compugraphic, il pouvait afficher les polices PostScript Type 1 grâce à son outil FontManager, et pouvait aussi les imprimer. Il incluait également plusieurs mini-applications directement intégrées au logiciel qui permettaient de rédiger des textes ou de créer des graphismes sans fermer PageSetter. Il s'agissait de Article Editor (un éditeur de texte dérivé de Transwrite), TransSpell (un correcteur orthographique de 90 000 mots) et Graphics Editor (un logiciel de dessin limité à 32 couleurs). Un lot de plus de 100 cliparts vectoriels était également inclus au logiciel. Bien que la dernière version de PageSetter ne proposait qu'une gestion limitée du PostScript et un éditeur graphique peu puissant, il était parfaitement adapté pour la production de petits projets.

ComicSetter : la publication de rêve

Réalisé sur les fondations de PageSetter et poursuivant sur le thème de la PAO, Gold Disk publia ComicSetter en 1988. Ce fut un programme simple de PAO qui autorisait la création de bandes dessinées à l'aspect professionnel. ComicSetter permettait à l'utilisateur de facilement mettre en page des planches de bandes dessinées et des scénarimages. Il était fourni avec une sélection de personnages, d'accessoires et d'arrière-plans dans le style bandes dessinées pouvant être personnalisés à l'aide de ses outils de dessins intégrés. Des bulles pouvaient être configurées et positionnées pour illustrer l'histoire, et une sélection de bulles prédessinées comme "POW!" ou "Slam!" étaient fournies pour créer un impact visuel. Les graphismes IFF des logiciels de dessins Amiga pouvaient aussi être importés.

ComicSetter
ComicSetter

Mais ComicSetter n'était pas sans problèmes. Les cliparts ne s'imbriquaient pas très bien entre eux et il n'y avait pas beaucoup de positions différentes pour les visages. Mais grâce à son approche intuitive, il ne fallait pas longtemps pour créer une planche de bandes dessinées voire une bande dessinée entière. ComicSetter était fourni avec une disquette de cliparts et coûtait 99,95 $. Gold Disk publia par la suite d'autres thèmes de cliparts (Funny Figures, Science-Fiction et Super Heroes) pour un prix de 34,95 $ chacun.

ComicSetter
Boîte et manuel de ComicSetter

PAO professionnelle

Alors que PageSetter et ComicSetter étaient destinés à la PAO familiale, Gold Disk avaient également des projets pour un logiciel de PAO plus avancé afin de concurrencer les offres sur Macintosh. A la mi-1987, elle publia les détails de Professional Page, un logiciel de PAO destiné aux utilisateurs avertis. Après quelques retards, le programme fut finalement commercialisé début 1988 à un prix de 395 $. Il disposait d'une interface graphique trompeusement simple car il cachait en fait un logiciel de PAO puissant qui nécessitait un Amiga gonflé : 2 Mo de mémoire, au moins 20 Mo de disque dur et une imprimante PostScript. Un écran à longue persistance était également recommandé car l'exposition prolongée aux modes d'écran entrelacés de l'Amiga pouvait entraîner des fatigues oculaires et des maux de tête. Je me souviens que j'utilisais un cache d'écran polarisé pour réduire le scintillement de mon moniteur 1084. C'était avant l'ère des écrans multisynchros bon marché et des désentrelaceurs.

Bien que Professional Page conservait de nombreuses fonctionnalités WYSIWYG issues de PageSetter, il proposait en plus un traitement de texte complètement intégré et de nombreuses nouvelles fonctionnalités typographiques nécessaires pour un travail sérieux de PAO. Cela comprenait les césures automatiques, le contrôle de la ligne de base ("baseline control") et l'ajustement automatique et manuel de l'espace entre les lettres. Il y avait aussi d'autres fonctionnalités typographiques comme l'espacement automatique, absolu et relatif entre les lignes, des tailles de polices jusqu'à 127 points, et des styles de texte en gras, italique, souligné, entouré et ombré. Comme avec PageSetter, du texte pouvait être importé depuis les traitements de texte Amiga ou en tant que fichiers texte ASCII ou IFF. Professional Page incluait un éditeur graphique simple et pouvait importer des graphismes bitmap (jusqu'à 256 couleurs) et des images HAM (4096 couleurs) qui étaient affichés à l'écran en demi-teinte avec 16 niveaux de gris, une fonctionnalité qui était au-delà des capacités du monochrome Macintosh SE.

Un ensemble d'outils fut également inclus pour créer et éditer des dessins vectoriels (lignes, rectangles, cercles, arcs, ellipses, polygones, courbes de Bézier) et ces derniers pouvaient aussi être importés d'autres logiciels. Professional Page utilisait des boîtes de texte et de graphismes en tant que base pour la construction du document, elles pouvaient être importées ou créer au sein du programme. Les pages pouvaient être tournées sous tous les angles, redimensionnées ou combinées à d'autres pages avant l'impression. En fait, ses options étaient presque illimitées. La première version de Professional Page ne pouvait imprimer que sur une imprimante laser ou PostScript mais le longtemps attendu module de séparation des couleurs (195 $) était nécessaire pour créer des magazines de qualité avec ce procédé quatre couleurs (cyan, magenta, jeune et noir). Gold Disk changea ensuite ses plans en incorporant, dans la version 1.1 de Professional Page, un module de séparation de couleurs qui gérait aussi les imprimantes à aiguilles et les imprimantes laser de Hewlett-Packard.

Dans le même temps, Adobe publia une version réduite de Display PostScript pour Mac, et plus tard sur PC, appelée Adobe Type Manager (ATM) qui améliora l'affichage à l'écran et augmenta la qualité d'impression, sur les imprimantes matricielles, des polices de moyenne et grande taille. Malheureusement, Adobe ne soutint pas l'Amiga et dans une tentative pour rivaliser avec ATM, Gold Disk acquis une licence spéciale auprès de Compugraphic, un constructeur de matériels de composition et de flasheuses PostScript. La licence était pour l'utilisation des polices vectorielles Agfa Compugraphic et pour la technologie de mise à l'échelle des polices.

Polices de caractères
Produits pour les polices de caractères

Début 1989, Gold Disk publia une mise à jour majeure de Professional Page qui incorporait la gestion de la technologie des polices Compugraphic et introduisit de nombreuses nouvelles fonctionnalités comme la gestion complète des imprimantes matricielles. Professional Page 1.3 fut publié avec la version Compugraphic des polices Times Roman et Helvetica pour un prix inchangé de 395 $. Les polices Compugraphic pouvaient être combinées avec les polices bitmap Amiga ou utilisées de manière indépendante. Gold Disk proposa également des bibliothèques de polices Compugraphic, comprenant chacune 32 polices (99,95 $).

Une gestion des imprimantes PostScript couleur QMS ColorScript fut ajoutée et la fonction de séparation des couleurs fut améliorée avec la prise en compte du retrait des sous-couleurs et le remplacement des composants en gris. Afin d'accélérer le rafraîchissement de l'écran, un mode en fil de fer fut créé pour les graphismes vectoriels, tout comme une option pour afficher les boîtes de texte en mode "grec". Transcript, le traitement de texte de Gold Disk, pouvait aussi être utilisé pour transférer rapidement du texte dans les documents de Professional Page. Enfin, les fichiers Encapsulated PostScript (EPS) créés avec Professional Draw, ou d'autres logiciels de dessins vectoriels comme Illustrator d'Adobe, pouvaient aussi être importés et imprimés.

Mises à jour de Professional Page

Gold Disk continua de soutenir Professional Page et publia, dans les années suivantes, trois grosses mises à jour qui établirent un peu plus sa suprématie au niveau des programmes de PAO sur Amiga. La version 2.0 fut commercialisée en 1990 à un prix de 395 $. Beaucoup de nouvelles fonctionnalités furent ajoutées dont le "Menu Extended Select" qui simplifia la sélection dans le menu de plusieurs options à la fois. La possibilité de faire pivoter les boîtes de texte et de graphismes fut finalement implémentée, tout comme l'ajout de deux nouveaux modes d'affichage pour les pages rendant plus facile la vérification de documents multipages. D'autres fonctionnalités incluaient l'insertion automatique de la date et des numéros de page, la possibilité d'afficher plus de 1000 couleurs à l'écran grâce au tramage de couleurs, et la création de nouvelles balises pour les styles et les paragraphes pour simplifier les tâches répétitives.

Le Pantone Matching System (PMS) fut ajouté pour permettre l'impression sur des imprimantes PostScript couleur ou des visionneuses de diapositives avec séparation de couleurs. Le traitement de texte Transcript fut incorporé en tant qu'Article Editor et fut lié dynamiquement à Professional Page, tout comme le correcteur orthographique TransSpell. Un minimum de 2 Mo de mémoire était nécessaire pour utiliser ces deux programmes avec Professional Page. Ils pouvaient aussi se lancer en tant que programmes autonomes.

La version 3.0 fut publiée en 1992 à un prix de 295 $. Un 68030, 4 Mo de mémoire, un disque dur et ARexx 1.15 étaient recommandés pour son utilisation. Son interface graphique fut modifiée pour s'inspirer de l'apparence 3D du Workbench 2.0, et la procédure d'installation sur disque dur fut améliorée et simplifiée. Plusieurs nouvelles et enthousiasmantes fonctions furent ajoutées. La plus importante fut l'introduction des Genies, une collection de scripts ARexx préconfigurés pour les tâches répétitives : création d'ombres portées, copie des attributs des boîtes, alignement des boîtes, chargement et sauvegarde de la configuration, calculs mathématiques, conversion des unités de composition, etc.

De nouveaux liens dynamiques apparurent pour Art Department Professional et Professional Calc. Un nouveau FontManager fut ajouté, afin de gérer les polices Adobe Type 1 et les convertir en polices Compugraphic. Cinq autres polices Compugraphic furent ajoutées. Et enfin, une fonction de justification de texte irrégulière fut mise au point pour permettre aux textes d'épouser le contour d'un dessin vectoriel.

La version 4.0a arriva ensuite, en 1993, au prix de 295 $. Un Amiga AGA avec 4 Mo de mémoire, un 68030, un disque dur et ARexx 1.15 étaient recommandés pour son utilisation. Ce fut la dernière version majeure de Professional Page, qui apporta une compatibilité AGA et quelques autres améliorations mineures. Davantage de Genies furent ajoutés et des explications furent mentionnées pour permettre aux utilisateurs de créer leurs propres Genies. De nouveaux formats graphiques furent gérés comme le TIFF, PCX, EPS, GIF et BMP, ainsi que les fichiers Illustrator d'Adobe et EPS Freehand d'Aldus. Un nouveau Notepad arriva aussi pour écrire des post-it non imprimables et de les placer n'importe où sur la page. Les dessins vectoriels pouvaient maintenant être dynamiquement liés à Professional Draw sans quitter Professional Page.

La version 4.0a avait aussi quelques bogues qui furent corrigés par Gold Disk dans une mise à jour mineure 4.1. J'ai utilisé Professional Page tout le long des années 1990 afin de créer des manuels techniques et des brochures publicitaires. Le logiciel n'était pas sans défaut. Par exemple, le rudimentaire éditeur graphique ne me fut jamais vraiment utile, mais à son apogée, Professional Page fut le principal logiciel de PAO sur Amiga et, pour un temps, réussit même à rivaliser avec les autres logiciels de PAO sur les autres plates-formes.

Professional Page
Professional Page 4.1

Modélisation 3D

L'Amiga était béni, il possédait de nombreuses applications de dessin de qualité, mais celles pour la modélisation 3D et le dessin vectoriel étaient plus rares. Gold Disk tenta de rectifier cette situation en 1988 en commercialisant Design 3D, un logiciel de modélisation 3D basique. Il permettait à ses utilisateurs de créer des modèles en fil de fer en 16 couleurs avec six types de lignes. L'interface graphique simple et élégante affichait quatre fenêtres simultanément pour les différentes vues de l'objet. L'interface disposait aussi d'une sélection de puissants outils pour créer, modifier et manipuler les objets 3D. Trois des fenêtres montraient les vues de haut, de côté et en fil de fer de l'objet. La quatrième fenêtre affichait une vue en perspective de l'objet qui pouvait être tourné selon les trois axes et éclairé par l'une des quatre sources de lumière.

Design 3D
Design 3D

Divers outils pour les polygones étaient présents, permettant de créer des arcs, des rectangles, des ellipses et des formes libres. Il y avait aussi des options pour cloner les polygones, connecter deux formes pour simuler une extrusion, placer le bord d'un polygone 2D sur un axe et le faire tourner à 360° pour former une surface 3D. Les objets pouvaient être sauvés dans un format Design 3D propriétaire ou au format VideoScape 3D. Il possédait même une fonction limitée pour l'animation. Les animations pouvaient être sauvées en mode fil de fer ou solide et jouées à l'intérieur de Design 3D ou sauver au format ANIM. Un utilitaire spécial pour la lecture d'animations ANIM était inclus sur la disquette de Design 3D. Ce n'était pas le programme 3D le plus rapide du monde mais, pour un prix de 99,95 $ seulement, Design 3D permit à de nombreux amigaïstes de créer leurs propres images en 3D.

Dessins vectoriels

Professional Draw, le logiciel de dessin vectoriel de Gold Disk, fut publié en 1989 au prix de 199 $. Les images vectorielles utilisent des équations mathématiques pour définir des primitives géométriques (points, courbes et formes) pour représenter des images. Contrairement aux images matricielles qui sont définies par une série de points (pixels) sur un plan, les images vectorielles sont définies en tant qu'expressions mathématiques et on peut donc les mettre à l'échelle sans perte de résolution et sans effet de crénelage.

Elles sont parfaitement adaptées aux applications de PAO et peuvent être mélangées avec (ou convertis en) des images matricielles. L'interface graphique de Professional Draw disposait d'un aspect similaire à Professional Page avec de nombreux menus et outils en commun. Un dessin dans Professional Draw était composé d'une série de lignes et de courbes de Bézier appelées "paths" (chemins) qui étaient créées avec l'outil "Main libre" ou "Crayon". Chaque ligne ou courbe disposait d'un point de contrôle qui permettait de modifier sa longueur ou son angle. Des images IFF pouvaient être importées et combinées aux objets en courbe de Bézier et, en utilisant une approche simple, on pouvait construire des formes et des images complexes.

Toutefois, ce programme ne faisait pas usage des capacités avancées de l'Amiga. Les images ne comportaient que 16 couleurs dont 9 d'entre elles étaient des nuances de gris : il n'en restait donc que 7 sélectionnables par l'utilisateur. La saisie et l'affichage du texte étaient mal gérés et seulement deux polices PostScript étaient incluses en standard. Mais malgré ces handicaps, le programme pouvait imprimer en haute résolution avec des imprimantes laser et thermiques PostScript, et pouvait aussi produire des films avec séparation des couleurs sur des flasheuses Linotronic, manoeuvre normalement réservée aux coûteux logiciels haut de gamme. Malheureusement, la première version de Professional Draw fut très boguée, disposait de fonctions limitées et manquait d'outils présents dans les autres logiciels de ce type. En outre, la qualité de la documentation fournie n'était pas dans les standards habituels de Gold Disk.

Professional Draw
Professional Draw

Gold Disk publia une nécessaire mise à jour de Professional Draw en 1990. Cette version 2.0, vendue au prix de 295 $, n'était pas parfaite mais permit de corriger nombre de problèmes et ajouta de nouvelles fonctionnalités. Le programme était à présent beaucoup plus rapide mais toujours un peu lent pour l'importation d'images matricielles ou l'affichage d'objets en faces pleines. La gestion du texte ne changea pas mais son affichage à l'écran fut beaucoup améliorée, bien qu'il ne pouvait toujours pas être modifié une fois placé. Le programme était toujours livré avec seulement deux polices mais des polices Compugraphic supplémentaires pouvaient maintenant être importées depuis les collections Gold Disk.

Les textes pouvaient à présent être alignés d'une manière définie par l'utilisateur et aussi convertis en une ligne ou une courbe graphique. Malheureusement, l'option "Annuler" n'était toujours pas implémentée. Mais il était possible de créer une transition homogène entre deux objets simples, via quatre types de transformations. Trace, un outil de suivie ou traçage, fut inclus dans cette nouvelle version : il permettait de convertir des images IFF (sauf HAM) en images vectorielles. Il fonctionnait bien avec de simples images avec peu de couleurs comme les logos mais il produisait des fichiers inexploitables avec des images plus complexes. Enfin, le Pantone Matching System n'était toujours pas implémenté mais Professional Draw 2.0 fut quand même une grande amélioration de la première version.

En 1992, Gold Disk commercialisa la dernière version majeure de Professional Draw pour Amiga. Ce fut la version 3.0, vendue au prix de 199,95 $ et qui nécessitait 2 Mo de mémoire et une carte accélératrice. Un certain nombre de nouveautés apparurent comme la bien nécessaire fonction "Annuler/Refaire". Les images 24 bits pouvaient maintenant être importées et tournées avec les mêmes outils que ceux utilisés pour les images vectorielles. La fonction "Rectangle" disposait à présent d'un rayon pour former des coins arrondis et, pour accélérer le réaffichage des objets, ceux-ci pouvaient être sélectionnés en fil de fer tout en laissant les autres en mode WYSIWYG. La manipulation du texte fut améliorée et il était désormais possible de le modifier même après l'avoir placé. Malgré tout, il était quand même préférable de rédiger le texte ailleurs puis de l'importer car la police ne pouvait pas être changée une fois le texte placé.

Professional Draw 3.0 disposait de la meilleure interface graphique pour la création de courbes de Bézier, toutes plates-formes confondues. Lorsque vous faisiez glisser un point d'ancrage, tous les points non sélectionnés du côté opposé passaient en blanc sur fond gris. De même, quand un point de contrôle était bougé ou la courbe d'une ligne était altérée, la courbe initiale et la nouvelle courbe restaient visibles, ce qui était bien utile. En appuyant sur la touche "Esc", tous les changements s'annulaient. Le plus gros changement dans cette version 3.0 fut probablement l'introduction de Genies à la Professional Page, qui autorisaient l'accès à des scripts ARexx préconfigurés pour automatiser les tâches répétitives. L'outil pour police FontManager de Professional Page fut également inclus afin de gérer les polices Adobe Type 1.

Il s'agissait peut-être de la dernière version de Professional Draw pour Amiga mais ce ne fut pas la fin du logiciel. Gold Disk annonça l'arrivée d'une version pour MS-DOS au prix de 495 $, donc bien plus chère que la version Amiga, mais cela représentait 200 $ de moins que ses concurrents Corel Draw et Micrograpx Designer. Malheureusement, la publication de Professional Draw sur MS-DOS marqua le début de la fin des développements Amiga de Gold Disk.

Bureautique familiale

Bien que Gold Disk soit généralement connue pour ses logiciels de PAO et de dessin vectoriel, la société produisit également des titres en matière de bureautique familiale, commercialisés via les séries Home Office et The Advantage. Plusieurs titres furent recyclés sous différents noms ou combinés avec d'autres paquetages. Le correcteur d'orthographe propriétaire de Gold Disk commença sa vie en 1987. Il refit surface en tant que correcteur d'orthographe intégré dans les traitements de texte Transcript et Transwrite, puis fut nommé TransSpell et intégré dans PageStream et Professional Page. Transcript et Transwrite se sont renommés en Article Editor, logiciel qui pouvait être lancé de façon autonome ou qui était intégré, dans ses versions ultérieures, à Professional Page et PageSetter. De son côté, The Advantage, la suite bureautique de Gold Disk (avec tableur, base de données et conception graphique) fut commercialisée en 1989 et utilisée comme base pour Professional Calc en 1991 puis mis à jour en 1993. Desktop Budget, un simple et peu cher programme de gestion financière familiale, fut commercialisé en 1989.

Advantage
The Advantage

Pro Calc
Professional Calc

Gold Disk trouva le temps, en 1991, de créer un paquetage bureautique, nommé Gold Disk Office et vendu pour 295 $. Toutefois, ce n'était pas un produit budget mais une compilation de cinq programmes qui comprenaient un grand nombre des fonctionnalités présentes dans ses logiciels de la série "Professional". Ce paquetage comprenait :
  • Office Write (un traitement de texte multifonction avec correcteur orthographique).
  • Office Page (un programme de PAO WYSIWYG incluant de nombreuses fonctionnalités avancées de PageSetter).
  • Office Calc (un tableur avancé avec gestion d'ARexx).
  • Office Graph (un programme de création de graphes pouvant sauver aux formats IFF ou clips de Professional Draw).
  • Office File (un gestionnaire de base de données avec gestion d'ARexx qui pouvait intégrer des données avec calculs et graphes).
En 1991, Gold Disk commercialisa aussi HyperBook, au prix de 99 $, un programme décrit comme un gestionnaire d'informations personnelles. Il incluait des éléments de base de données, de traitement de texte et de logiciel de présentation, liés ensemble avec un générateur d'applications.

Divers logiciels
Divers logiciels de Gold Disk

Aventure multimédia

L'Amiga peut, à juste titre, revendiquer sa place dans l'histoire comme étant le premier ordinateur personnel multimédia. Il est donc ironique de voir que, plus tard, ce sont les applications multimédias qui poussèrent Gold Disk à passer sur d'autres plates-formes informatiques.

En 1988, Gold Disk publia MovieSetter, le premier logiciel de création d'animations WYSIWYG pour l'Amiga (99,95 $). Il disposait de techniques d'animation classiques et d'une boîte à outils simple mais puissante qui permettait de créer des animations en 32 couleurs en 60 images/seconde, et qui pouvaient être synchronisées avec de la musique et des effets sonores stéréo.

En 1990, Gold Disk fit sa première incursion dans le marché Macintosh avec Animation Works, une version étendue et améliorée de MovieSetter (199,95 $). Animation Works n'utilisait pas la technique traditionnelle à base de cell mais des outils linéaires, elliptiques, polygonales et à main levée pour dessiner la trajectoire du mouvement entre chaque image. Ce programme fut également porté sur PC et une nouvelle version interactive, nommée Animation Works Interactive, fut développée en tant que système de création de présentations multimédias pour Windows 3.0. Il était destiné aux entreprises et aux professionnels qui voulaient intégrer vidéos, sons, animations, textes et graphismes dans des kiosques d'information, des matériels de vente, des ordinateurs de formation ou des présentations interactives. Ces projets étaient le signe que la société était en train de changer de plate-forme.

Continuant sur le thème du multimédia, Gold Disk commercialisa ShowMaker en 1991 au prix de 395 $. Ce logiciel transforma l'Amiga en un petit studio vidéo complet, avec séquençage des vidéos, animation, effets vidéo du style Video Toaster (caches, transitions, titrage et audio multivoix). Il gérait aussi les sorties et les fichiers MIDI, et sa fonction unique de synchronisation automatique lui assurait des productions vidéo parfaitement synchronisées.

ShowMaker
ShowMaker

En 1992, Gold Disk présenta Video Director, un système de montage vidéo personnel. Il combinait différents logiciels et connectiques qui transformaient un Amiga, équipé d'un caméscope et d'un magnétoscope, en un système complet de montage vidéo analogique, sans avoir besoin d'une coûteuse carte d'acquisition. Gold Disk commercialisé aussi des versions de Video Director pour Macintosh et PC.

Video Director
Video Director

Diverses compilations

Gold Disk créa HardWired Entertainment, une filiale pour commercialiser des jeux vidéo. En 1989, cette filiale publia deux jeux : le jeu de tir Denaris et le casse-brique Jinks. Deux jeux simples de réflexion, Silhouette et Intrigue, furent également commercialisés en 1991 via sa compilation Amiga Complete, qui incluait également les programmes Write, Paint et Music.

Gold Disk compilations
Compilations de Gold Disk

Jeux Hardwired
Jeux édités par Hardwired

Le début de la fin ?

En 1992, Kailash Ambwani obtint des fonds d'un capital-risque et délocalisa le siège social de Gold Disk à Santa Clara en Californie. Il commença à changer la priorité de la société en écartant l'Amiga et en s'approchant des marchés Macintosh et PC. Gold Disk consacra l'essentiel de ses efforts sur ses logiciels multimédias et de présentation pour Macintosh et PC. Le logiciel Amiga MovieSetter se transforma en Animation Works sur Macintosh puis en Animation Works sur PC. La touche finale fut la publication de Astound. C'était un programme que Kailash Ambwani décrit comme le premier logiciel de présentations au monde qui fonctionnait comme PowerPoint ou Persuasion mais en intégrant également des fonctionnalités d'animation et audio pour chaque diapositive. Astound fut un succès technique et commercial et remporta de nombreux prix décernés par l'industrie, que ce soit sur Macintosh ou sur PC.

Astound
Publicité pour Astound

En 1994, Kailash Ambwani indiqua que la transition vers les marchés Mac et PC avait entraîné une augmentation du chiffre d'affaires d'un facteur 10. En janvier 1995, Gold Disk reçu 4,2 millions de dollars supplémentaires de financement qui devaient servir, selon Kailash Ambwani, à augmenter les parts de marché et à faire croître la société. Malheureusement, Commodore avait déjà fait faillite et l'Amiga n'était plus dans les plans de Gold Disk.

En 1996, Kailash Ambwani et son équipe fondèrent une nouvelle société : Astound, Inc. Ils rachetèrent la ligne de produits d'Astound et de Gold Disk, leur technologie et leurs marques afin de se concentrer sur le marché des présentations multimédias pour Macintosh et Windows. Dans le même temps, la gamme de produits Video Director fut vendue à Pinnacle Systems dans son intégralité. La société Gold Disk n'existait plus.

Où sont-ils maintenant ?

En mars 2001, Astound, Inc. fut rachetée par Genesys Conferencing, un important fournisseur mondial de services de conférences audio, vidéo et Internet. Kailash Ambwani fut nommé chef de l'exploitation et était responsable du service clientèle à l'échelle mondiale, incluant les ventes, le marketing, le service et la gestion des pertes et profits.

Genesys Conferencing fut elle-même rachetée en 2008 par InterCall, le plus grand fournisseur mondial de services de conférences. Aujourd'hui, Kailash Ambwani est le PDG d'Actiance, Inc., une multinationale basée à Belmont, en Californie. Cette société développait des plates-formes requises pour sécuriser, gérer et rendre conforme les communications, le Web 2.0 et les médias sociaux pour les grandes sociétés commerciales. Arno Krautter est resté, lui, développeur chez Genesys Conferencing.

Note : en 2010, toutes les marques déposées et les appellations commerciales de Gold Disk ont expiré. Et au moment de l'écriture de cet article, le nom de domaine www.golddisk.com est disponible à l'achat.

Frise Gold Disk
Frise chronologique des logiciels de Gold Disk


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