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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de Cinemorph
(Article écrit par Lucas Janin et extrait d'Amiga News - avril 1993)
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Voici un intéressant adversaire de MorphPlus,
Cinemorph fait son apparition sur le marché en ce début d'année.
Il permet de composer des effets de transition saisissants avec une grande
facilité. Bientôt devant votre Amiga, muni de ce logiciel, vous pourrez
concurrencer la publicité télévisée de BMW ou plus récemment celle de Lancia...
Figure 1 : exemple de déformation
Présentation
Ce logiciel peut s'acquérir sous deux formes : soit vendu dans le paquetage ImageFX,
soit tout seul. Son manuel est composé d'une cinquantaine de pages explicites mais
en anglais. Espérons que les efforts de traduction de CIS ne tariront pas...
Le logiciel a été testé sur un Amiga 4000 équipé de 2 Mo de mémoire Chip et 8 Mo de mémoire Fast.
Pour un meilleur confort d'utilisation, une machine accélérée avec minimum 3 Mo de
mémoire et disque dur est fortement conseillée.
Utilisation
Si vous possédez le paquetage ImageFX, celui-ci se lance en premier, puis vient
le tour de Cinemorph. Avec ImageFX, il peut utiliser tous les formats de fichier
image, mais seul, il ne peut charger que IFF ou JPEG.
L'écran de travail peut être choisi parmi ceux proposés dans les préférences du Workbench.
Si vous avez la chance de posséder une carte graphique reconnue par le système (Domino, EGS),
vous pouvez l'utiliser.
Comme vous pouvez le voir (fig 5), le logiciel s'organise sous deux fenêtres où sont
affichées la première et la dernière image de l'animation. Ce sont des fenêtres de
type AmigaDOS, vous pouvez donc leur faire subir les mêmes actions que celles du Workbench
(passer devant-derrière, zoom, fermeture...).
Dans l'exemple ci-dessus, nous nous trouvons dans le mode "dual image". Il permet une
transformation entre deux images différentes (fig 2).
Figure 2
Deux autres modes sont également disponibles : "Single image" (fig 6) et "Sequence".
Le premier transforme une image en une déformée de celle-ci (fig 3). Le second métamorphose
une animation en une autre. En superposition de l'image, une grille permet d'effectuer
des transitions réalistes en suivant les différents contours des images travaillées.
Il est possible de réaliser des zooms sur un détail pour affiner le travail.
Figure 6
Figure 3
Pour plus de clarté, prenons un exemple simple. Passons dans le mode "Dual image",
chargeons la première image dans la source et la dernière dans la destination (nécessairement
de même taille !). Sans toucher aux grilles, lançons une visualisation d'une image se trouvant
au milieu de l'animation ("Preview Single"). Nous pouvons remarquer que le résultat est un simple
fondu enchaîné. Pour effectuer un enchaînement du type morphose, il faut suivre les
contours de chaque objet avec la grille (voir fig 4 et 5).
Figure 4
Figure 5
Le passage d'une image à l'autre peut se faire de façon linéaire, sinusoïdale, hyperbolique
ou manuelle grâce aux fonctions "Edit Color Dissolve Curve" et "Edit Global Point Interpolation Curve".
Il est possible de rajouter des colonnes ou lignes à la grille aux endroits nécessitant plus de
finesse. Les lignes reliant les différents points de la grille peuvent être soit des droites,
soit des splines (courbes mathématiques).
Pendant le travail de conception, il est intéressant de pouvoir visualiser rapidement un
résultat du déformation grâce à la fonction "Preview Image". Pour cela, il faut choisir le
numéro de l'image à générer. Le calcul peut se porter sur l'image entière ou seulement sur une
partie. Avant de lancer le calcul, nous pouvons redimensionner la taille de la fenêtre de
visualisation. Le rendu final de l'image ou de l'animation peut se faire en : basse résolution,
haute résolution, EHB, HAM, DCTV, HAM-E, entrelacé, avec ou sans un tramage qui est d'ailleurs
peu performant.
Il est aussi possible pour les heureux possesseurs d'une "vraie" carte 24
bits, de calculer les images ou la séquence (nom_sequence.0001...) en 16 millions de couleurs.
Si vous utilisez Cinemorph avec ImageFX, ce dernier peut prendre en compte l'affichage de
l'image avec son propre "Render" (rendu graphique). Il est tout de même dommage que les personnes ayant
acheté Cinemorph seul, ne puissent pas générer des images autres que des résolutions Amiga
classiques et 16 millions de couleurs (l'AGA n'est pas gérée).
Conclusion
Même si ce logiciel mérite le détour, il ne faut pas oublier que sans ImageFX. Cinemorph ne
peut être comparé équitablement avec MorphPlus. En effet, il ne peut réaliser que de la
déformation et, de plus, le rendu des images hormis le 24 bits est de moins bonne qualité.
Le grand avantage par rapport à son principal concurrent, c'est de pouvoir s'ouvrir sur un
écran au choix, d'utiliser des fenêtres AmigaDOS classiques, de pouvoir facilement avoir
une idée du résultat. Tout ceci donne une notion de clarté et de convivialité. Espérons rapidement
une nouvelle version de Cinemorph qui nous fera oublier les lacunes de celle-ci.
Nom : Cinemorph.
Développeur : Nova Design.
Genre : logiciel de déformation.
Date : 1992.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 1 Mo de mémoire.
Licence : commercial.
Prix : 510 FF.
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