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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Actualité : Le chat de Loriciel sort ses griffes
(Article écrit par un auteur inconnu et extrait de Joystick - novembre 1990)
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Loriciel a récemment annoncé une restructuration de ses services. On notera d'abord les aspects visibles
de cette modification : un nouveau label a été créé, nommé Futura. Elle regroupera les jeux les plus "intellos",
c'est-à-dire les jeux de réflexion, d'aventure et de simulation. Le label Loriciel continue bien
évidemment, mais recentré sur des produits plus "jeunes", comme l'arcade, l'action, les plates-formes, etc.
Deux nouvelles gammes viennent compléter la série : les jeux éducatifs, d'une part, et les jeux de réflexion
"à la Tetris", d'autre part. Et c'est sans compter les consoles.
La partie immergée, c'est d'abord une sorte de super-compilateur qui fonctionne sur toutes les machines, qui
s'appelle LIOS pour "Loriciel Input Output System". Cela permet un développement beaucoup plus rapide, et
des conversions quasi-les doigts dans le nez. Ensuite, c'est le développement sur CD-ROM et CDI.
Ça, ça restera immergé encore un moment puisque les produits ne sortiront qu'à la fin 1991.
Et il y a aussi une restructuration profonde de la filiale distributrice, mais si vous voulez en savoir
plus, il vous faudra lire le Monde Économique. En pratique, ça se traduit par une avalanche de titres ;
Panza Kick Boxing est testé dans ce numéro, ainsi que Magician et Super Skweek, mais il y a en a
beaucoup d'autres qui vont sortir d'ici deux mois. En voici quelques-uns.
Quadrel s'inspire d'un très vieux problème sur lequel des générations de mathématiciens se sont cassé
la tête : le remplissage des départements français avec trois couleurs seulement, sachant que deux départements
qui se touchent ne peuvent être de la même couleur. Beaucoup plus sympathique, Loriciel vous offre non pas trois
mais quatre couleurs, et des tableaux géométriques plutôt qu'irréguliers comme la France. Le joueur doit remplir
des cases avec du rouge, du bleu, du vert et du jaune, mais les pots de peinture ne sont pas plus inépuisables que
mon compte en banque et il faut prendre garde à ne pas assécher un pot sous peine de ne pas pouvoir finir le
tableau. Ça n'a l'air de rien, mais ça demande une véritable stratégie, et de la vitesse car le temps est
naturellement aussi limité que mon compte en banque (pas celui qui est épuisable, l'autre, le suisse). Mieux
encore : on peut jouer à deux et essayer de se piéger l'un l'autre. Diabolique. Là encore, presque toutes les
machines seront servies : Atari ST, Amiga, PC et CPC.
Quadrel
Outboard est un simulateur de hors-bord, comme son nom l'indique. Mais pas de hors-bord classique,
puisque les courses s'effectuent dans six villes plutôt peuplées : Paris, New York, Londres, Venise, Amsterdam
(mmmhh, les canaux...) et Sidney. On retrouve un principe similaire à Harricana : vous affrontez douze concurrents
qui ont chacun leur personnalité. Mais avant, il faut se qualifier dans un slalom nautique des plus éprouvants.
Une fois dans la course proprement dite, vous devez faire des pieds et des oreilles (les pieds, pour l'accélérateur,
et les oreilles, pour le sens de l'équilibre - surtout, ne pas se viander !) pour arracher la victoire sur vos
petits copains, car le premier arrivé touche un gros chéque qui lui permet d'acheter une carrosserie mieux profilée
et un moteur mieux motorisé. Et le tout, sur Atari ST, Amiga et CPC.
ADS signifie Advanced Destroyer Simulation, autrement, avancé détruiseur simulation, ce qui est parfaitement
clair : on devine immédiatement qu'il s'agit d'un destroyer en mission pendant la seconde guerre mondiale. D'un
réalisme tel que c'en est presque de la maniaquerie, ADS vous fera bondir de joie au plafond pour peu que vous soyez
branché sur les combats maritimes. Tout y est : le vieux gouvernail de direction, les torpilles qui mettent deux
heures à arriver, le radar, le sonar, les tourelles à canon et les canons qui vont dedans, le machin sur lequel
est marqué "Stop, Slow, Half, Full Speed" et dont je ne me rappelle jamais le nom, plus bien entendu la vision en
3D pleine du paysage maritime et des bâtiments qui croisent dans le secteur.
Dernier bon point : ça sort à la fois sur Atari ST, Amiga, PC et CPC, sous le label Futura.
Pour décrire Disc, pas d'autre alternative que de parler de Tron : vous vous souvenez de la séquence
des disques ? Eh bien vous avez une bonne idée de ce que peut être le jeu. Vous devez détruire les cases qui
composent le terrain de votre adversaire afin qu'il tombe dans le vide intersidéral, en lançant des disques
comme un frisbee. Bien sûr, il en fait autant de son côté et vous devez prendre garde à ne pas tomber dans l'un
des trous. Et c'est particulièrement difficile car les dalles glissent et vous aussi. Sur Amiga et Atari ST,
il est possible de brancher deux machines à l'aide d'un câble RS232 pour jouer à deux l'un contre l'autre.
Et les 10 000 premiers acheteurs auront gratuitement dans la boîte un truc que je ne connaissais pas
(je vais peut-être avoir l'air con, si ça se trouve ça existe depuis dix ans, mais je n'en avais jamais vu) :
un frisbee en tissu, souple, cent fois mieux qu'un rigide. Le mec qui a inventé ça, chapeau. Bref, Toutes les
machines pré-citées bénéficieront de la chose.
Disc
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