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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de The Chaos Engine
(Article écrit par Olivier Canou et extrait de Génération 4 - février 1993)
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Après Cadaver, les Bitmap Brothers nous
proposent leur dernier produit. On pourrait déjà miser uniquement sur cette carte de visite que
le jeu risque d'être intéressant, et on ne se tromperait pas.
The Chaos Engine, c'est une machine monstrueuse qui engendre des bébêtes aussi attirantes que
Didier Latil au réveil (non, là, j'exagère), allant du crapaud baveux, au troll baroque en passant par
les élémentaires de terre, les "blobs" qui vous explosent à la figure si vous les abattez de trop près
et de très nombreux autres spécimens. Ces charmantes bestioles ayant donc envahi les environs, deux
personnages prennent les choses en main et décident de détruire le mal à la source. Pour cela, il
va falloir activer les "nodes" qui sont des modules de protection protégeant les portes d'accès des
différents niveaux, et trouver la sortie en persuadant les monstres que vous rencontrerez que votre
mission est prioritaire est que vous aurez recours à la force si besoin est !
The Chaos Engine, c'est un jeu d'action/tir dans lequel vous pouvez jouer seul ou à deux et dans
lequel vous allez progresser à travers quatre mondes différents comportant chacun quatre niveaux.
Les férus de mathématiques en auront rapidement déduit que le jeu est composé de seize niveaux.
Mais attention ! Ce jeu regroupe également le système de progression de certains jeux de rôle.
En effet, vous devrez choisir votre personnage parmi six différents ayant chacun des caractéristiques,
des armes et des pouvoirs spéciaux. Cela va du prêtre hyper-rapide et qui peut soigner mais possédant
une puissance de feu assez faible, au gros mercenaire bien bourrin, qui tire au bazooka mais d'une
lenteur catastrophique.
Le Mercenaire
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Le Brigand
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Le Gentleman
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Le Terrassier
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La Brute épaisse
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Le Prêcheur
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Comme je l'ai déjà précisé, on peut jouer seul ou à deux, mais dans les deux cas, deux personnages sont
présents à l'écran. Si l'on joue seul, l'autre personnage est géré par l'ordinateur. La feuille des attributs
différents compteurs dans lesquels vous pourrez dépenser des points que vous aurez gagnés au cours de
l'exploration de chaque niveau. Ces attributs regroupent les points de vie, la vitesse, la puissance de
feu, les pouvoirs spéciaux, les vies supplémentaires et les compétences. Chaque barre est divisée en
trois couleurs ; le vert, le jaune et le bleu représentant votre score actuel, votre score maximum et le
niveau maximum que vous pourrez atteindre en développant des points de compétence. Il existe également
une caractéristique "sagesse" qui n'est valide qu'en mode un joueur. Elle représente l'intelligence dont
fera preuve le joueur géré par l'ordinateur lors de ses placements et déplacements.
Le jeu est en défilement multidirectionnel d'une rapidité et d'une fluidité exemplaire. L'animation des
personnages et des monstres est très correcte, mais c'est surtout grâce à trois points forts que
The Chaos Engine se place d'ores et déjà comme un nouveau grand succès des Bitmap Brothers. Premier
point fort, les graphismes. C'est tout simplement somptueux. Non seulement les monstres sont très beaux
et extrêmement variés, mais en plus, ils disposent de formes d'attaque particulières. Les grenouilles
se placent de loin et vous sautent dessus à une vitesse fulgurante, les boules noires se rapprochent
tout doucement et vous éclatent à la figure, les élémentaires retombent au sol et deviennent inertes,
d'autres vous tirent dessus... Bref, les monstres sont superbement bien faits.
Ce qui ne gâche rien, c'est que les décors ne sont vraiment pas à la traîne. Aussi beaux que variés, allant de
la falaise, au complexe hydraulique en passant par le château et le lac de boue, les paysages sont non seulement
splendides, mais en plus, ils regorgent de petites énigmes. Une statue n'est pas orientée dans le même sens
que les autres ? Tirez dessus, il en sortira sûrement quelque chose. Un jet de vapeur bloque le passage ?
Faites sauter les canalisations. Comme vous le voyez, non seulement le décor est superbe mais en plus, on peut
interagir sur lui.
Le second point fort de The Chaos Engine, c'est le son. D'un niveau de qualité rarement atteint sur ce type
de jeu, la musique, différente pour chaque monde, colle à l'action de façon exemplaire. Elle variera même
en fonction de l'endroit où vous vous trouvez dans le niveau. Si vous êtes près de la sortie, elle se
fera plus pressante, et au contraire plus calme quand vous vous en éloignerez
Pour compléter ce chapitre, de superbes voies numérisées vous signalent les évènements importants (ouverture
de modules, de portes de sortie, objets importants...).
Enfin, le dernier point fort de The Chaos Engine, c'est son excellente jouabilité et son ambiance.
Du côté de la jouabilité, tout est géré par la manette de façon très simple. Pour activer un pouvoir spécial,
il suffit d'appuyer sur le second bouton ou sur le premier pendant deux secondes. Les personnages répondent
très bien aux sollicitations de la manette, et on devient assez vite très précis. Côté ambiance, là encore,
c'est un succès. Tout est fait pour vous rendre parano, et ça marche très bien.
La technique de progression est primordiale. Si vous foncez comme un fou, vous aurez peu de chance de voir
le second monde un jour, et le jeu à deux peut devenir un concours monstrueux dans lequel la course à la
nourriture et les pouvoirs deviennent un enjeu primordial, justifiant toutes les malhonnêtetés possibles et
imaginables. Tous les deux niveaux, vous pourrez distribuer les points qui vous sont revenus pour développer
les caractéristiques de votre personnage. Mais attention. Les points sont distribués en fonction de ce que
chacun aura fait (monstres tués, clefs ramassées, nodes activés...). Donc inutile de vous jeter sur les
pièces que lâchent les monstres comme un fou, ça ne sert à rien, celles-ci étant redistribuées. En conclusion,
The Chaos Engine est un jeu superbe, doté d'une réalisation sans faille, d'un graphisme génial, d'une
ambiance sonore fabuleuse et surtout facile et agréable à jouer. Un jeu incontournable pour les amateurs du
genre et qui vaut le détour de la part des autres. Incontestablement un Méga-succès de cette année.
Nom : Chaos Engine.
Développeurs : Bitmap Brothers.
Éditeur : Renegade.
Genre : jeu d'action.
Date : 1993.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 1 Mo de mémoire.
Licence : commercial.
NOTE : 9/10.
Les points forts :
- Des graphismes soignés.
- Jouable à deux, avec gestion du second personnage par l'ordinateur le cas échéant.
- Domaine sonore de qualité.
- La jouabilité.
- Des ennemis nombreux, variés et avec des caractéristiques propres.
- Défilement multidirectionnel d'une rapidité et d'une fluidité exemplaire.
Les points faibles :
- Assez peu d'ennemis présents au maximum à l'écran.
- Les projectiles de vos armes se déplacent assez lentement.
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