Obligement - L'Amiga au maximum

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Matériel : CDTV
(Article écrit par T. H. Pineapple - juin 1993)


Note : traduction par David Brunet.

Voici un test du Commodore Dynamic Total Vision, qui a été renommé en "Amiga CDTV" pour des raisons de marketing et aussi par les gens qui ne sont pas spécialement des amigaïstes.

CDTV
Vue d'ensemble du CDTV et de ses accessoires

Brève description

C'est en gros un lecteur de CD audio et un lanceur d'applications interactives à base d'Amiga 500. Il dispose d'un lecteur de CD et d'un nombre réduit d'entrées-sorties. L'équipe conceptrice de cette machine fut composée de Carl Sassenrath, Jim Sachs, Will Ware, Leo Schwab et Reichart Von Wolfsheild.

Depuis son apparition en août 1991, il y a eu beaucoup de confusion - de la part du public, des amigaïstes, des magazines et aussi des commerciaux de Commodore eux-mêmes - sur les capacités de la machine et sur quel marché elle était positionnée. Donc, pour mettre les choses au clair, il est temps de donner une vision complète du CDTV.

Les prix

Ils sont variables en fonction des périphériques et des logiciels intégrés. Actuellement (juin 1993) au Royaume-Uni, cela varie de 250 £ pour une machine de base (avec unité centrale, un lecteur de CD, un CD de tutoriels et une télécommande) à 450 £ (idem que précédemment plus un clavier, une souris, un lecteur de disquette externe, les CD de Lemmings et de Fred Fish et sans doute d'autres choses). Mais faites le tour des revendeurs car les prix baissent actuellement tous les mois. Tout le monde attend la nouvelle console CD de Commodore, donc les revendeurs essayent d'écouler au maximum leur stock de CDTV.

Aux États-Unis, il existe deux configurations : le CDTV classique (599 $) et le CDTV/P qui est sa configuration professionnelle (799 $). La première configuration peut être mise à jour en "professionnelle" avec l'ajout du paquetage CD-1500 Professional Pack. Celui-ci comprend un clavier style A3000 en noir, une souris filaire noire (parfois livrée avec une souris infrarouge), un lecteur de disquette externe noire (renommé en "CD-1411"), les disquettes Workbench 1.3 et Extra 1.3, un lecteur de CD noire et deux CD.

NDLR : les prix lors de son lancement étaient de 699 £ au Royaume-Uni et de 999 $ aux États-Unis.

Comment se procurer la machine

J'ai commandé mon CDTV chez Hobbyte, une société britannique de vente par correspondance, à la mi-février 1993. Après quelques jours d'attente, il est arrivé à bon port. Le paquetage contenait :
  • Paquetage CDTV "standard" :
    • Unité centrale Amiga CDTV (CD-1000) en noir.
    • Une télécommande, également noire, avec ses piles.
    • Un lecteur de CD simple vitesse (153 ko/s), noir, avec un CD de tutoriels.
    • Des câbles, toujours noirs.
    • Un livret sur l'installation matérielle.
  • Paquetage "Basic Multimedia" :
    • Une souris noire (CD-1253).
    • Un clavier noir.
    • Un lecteur de disquette externe noir (CD-1411).
    • Les disquettes d'AmigaDOS 1.3 et sa documentation.
J'ai ensuite emprunté un lecteur de disquette externe RocTec (pas noir :-)). Voilà donc tout le matériel présent pour ce test, en plus de la TV couleur que j'utilise comme moniteur.

De nos jours, le CDTV est plus facilement achetable par correspondance car peu de boutiques le stockent, au vu de la faible demande. Il est donc rare de pouvoir l'utiliser avant de l'acheter, ce qui résulte en une certaine confusion, voire en du septicisme chez le public, et cela empêche toute forte demande.

Le matériel

Les connecteurs et indicateurs

La boîte du CDTV est similaire, en dimension, à n'importe quel matériel Hi-Fi : L : 430 mm, P = 330 mm, H = 95 mm. Elle est complètement noire et munie de pieds argentés cylindriques de 15 mm : cela a du style.

Sur le devant, il y a, de gauche à droite : le bouton de mise sous tension, une prise Jack stéréo 6,3 mm, l'entrée du lecteur de CD avec un bouton d'éjection, et deux témoins lumineux de mise sous tension (vert) et d'utilisation (jaune) qui sont placés discrètement de chaque côté du lecteur.

Plus à droite, on trouve le panneau LCD avec différents indicateurs : volume audio du casque (échelle graduée), le numéro de piste du CD audio, une horloge, un indicateur vidéo ("CD") et enfin les contrôles pour le CD audio (lecture, pause, arrêt, volume, avance, recul), l'interrupteur pour la réinitialisation logicielle et un commutateur vidéo CD/TV.

Une trappe placée sous le panneau LCD révèle un port 40 broches qui permet d'insérer des cartes mémoires pour sauvegarder des données ou des programmes (utile par exemple pour la sauvegarde des meilleurs scores dans les jeux). Pour ces cartes, il y a deux options, 64 ko et 256 ko. Leur prix est exorbitant, de l'ordre de 350 $ aux États-Unis pour la version 256 ko. Cette mémoire peut aussi être utilisée en tant que mémoire Fast mais elle ne s'autoconfigure pas (il faut lancer la commande AddMem depuis un Shell. Je ne les ai pas encore vues en vente au Royaume-Uni. Un port PCMCIA aurait été plus judicieux, notamment pour les extensions mémoire.

L'ensemble de la conception matérielle est très élégant, et s'intègre très bien à une installation Hi-Fi. C'est magnifique, et c'est probablement l'Amiga le plus beau jusqu'à maintenant.

Sur l'arrière, on trouve les traditionnels ports Amiga : lecteur de disquette externe, série, parallèle, sortie vidéo RVB et sortie audio gauche/droite. Comme la machine a été conçue pour être placée à côté d'un magnétoscope, elle possède des connecteurs RF sous la prise RVB, selon le pays de vente. Au Royaume-Uni, il y a une entrée RF, une sortie RF et une sortie vidéo composite. Aux États-Unis, c'est une sortie S-Video au lieu de RF. Et dans les pays européens, il y a une prise SCART (Péritel). Le modulateur RF est donc à l'intérieur de la machine, tout comme l'alimentation. Le port est une connexion standard genre "kettle" avec un connecteur secteur à l'autre bout du câble.

CDTV
La face arrière d'un CDTV

Le port vidéo du CDTV est peuplé d'une carte vidéo. On peut la remplacer par une carte genlock (la CD-1300 de Commodore par exemple) ou la carte AVM de America Multimedia, Inc. (référencée dans l'ouvrage "Commodore Multimedia").

Il y a aussi un ventilateur à l'arrière, qui aspire l'air à travers la machine depuis les aérations placées sur le dessus et les côtés. Il y a beaucoup de machinerie dans le CDTV (en gros tous les composants d'un Amiga 500 et un lecteur CD contenus dans un boîtier normal de lecteur de CD audio) et il a donc besoin d'une bonne ventilation.

Le connecteur clavier est un étrange connecteur DIN miniature (5 broches), tout comme celui de la souris. Il n'y a pas de port manette, ce qui est un défaut majeur. Il y a cependant une paire de prises MIDI (In/Out 5 broches femelle) ainsi qu'une plaque amovible, intitulée "Expansion", qui propose une interface DMA 30 broches pour installer divers appareils, notamment SCSI. Sympa, non ?

La télécommande

La télécommande agit comme une souris ou une manette et dispose des boutons 0 à 9, Enter, Escape, Genlock, CD/TV et Joy/Mouse. Les autres boutons, Rew, Play/Pause, FF et Stop sont utilisables pour le lecteur CD audio. Un bouton de mise en route (en rouge) et deux boutons pour le contrôle du volume audio du casque (même fonction que ceux placés sur l'avant du boîtier) sont aussi présents. Cette télécommande dispose de deux boutons à droite, A et B, pour la sélection et d'une croix directionnelle à gauche. Normalement, la télécommande est en mode "souris", et les boutons haut/bas/gauche/droite de la croix directionnelle permettent le mouvement du curseur de la souris. Dans ce mode, les boutons A et B fonctionnent comme les boutons gauche et droit d'une souris. Enfin, on note la présence des boutons CD/TV et Genlock : CD/TV permute la sortie vidéo entre celle du CDTV et celle provenant de l'entrée RF (même fonction que le bouton CD/TV placé sur l'avant du boîtier) et Genlock superpose la sortie vidéo du CDTV avec l'entrée RF si vous disposez du genlock interne.

CDTV
La télécommande

Chose importante à savoir, si vous éteignez la machine via le bouton sur la télécommande, vous devez la remettre en route également avec la télécommande. Il en va de même pour l'interrupteur sur le boîtier. Ma chaîne Hi-Fi Technics avait le même comportement (notez cette nouvelle analogique avec le monde de la Hi-Fi).

En mode "manette", les seuls contrôles actifs de la télécommande sont la croix directionnelle et les deux boutons A et B. Il y a un problème ici : ils ne répondent pas très bien, n'ont pas de microinterrupteur et ne sont pas très fiables lorsque vous jouez. Mis à part des jeux comme Lotus 2, où il n'y a pas beaucoup de mouvements à effectuer et où peu d'actions nécessitent d'appuyer sur tous les boutons, ils se révèlent très mauvais. N'imaginez même pas jouer à Llamatron, Gods ou tout autre jeu nécessitant des réponses rapides de la manette.

La réponse de Commodore à ce problème est la Brickette un petit appareil récemment sorti qui coûte 45 £ et qui s'enfiche dans le port de la souris. Celui-ci présente deux ports souris/manette. Mais comme ce matériel se branche sur le port souris, vous devrez acheter une nouvelle souris standard.

CDTV
L'adaptateur Brickette

Il existe aussi une solution tierce qui repose sur une connexion interne conçue par Almathera et vendue par GoldTech, nommée CD-Joy. Ce circuit imprimé fait la même chose que la bidouille de Commodore mais sans monopoliser le port souris (il se branche sur un composant de la carte mère), et ne coûte que 25 £. Je ne l'ai pas encore testé. Et comme d'habitude, il y a un choix à faire entre les matériels Commodore et ceux des sociétés tierces : garder votre garantie ou bien la perdre mais profiter d'un meilleur matériel.

Le clavier et la souris

Le clavier ? Il est noir et pratiquement identique à celui d'un Amiga 2000, et doté d'un câble d'environ 1,30 mètre qui est partiellement enroulé. Il peut être ajusté selon trois positions (angles). Curieusement, il y a deux touches vierges qui n'ont aucune fonction et qui sont documentées dans la notice fournie comme "n'ayant pas de fonction". Ah... "only Commodore makes it possible". :-)

La souris filaire, noire, est la nouvelle génération de la vieille souris d'A500/A2000, qui présente une courbure sur son dos (un peu comme la Naksha, mais celle de Commodore est courbe sur toute sa longueur). Elle dispose de deux gros boutons qui sont bien alignés entre le dessous et le dessus de la souris. Le bouton gauche est plus gros que le droit (ratio de 60/40), ils sont très confortables à l'utilisation sous Intuition, mais ne disposent malheureusement pas de microinterrupteur.

CDTV
La souris

Il existe également une boule de commande dédiée au CDTV, c'est le CDTV1200 conçu par Commodore. Elle se branche sur le port souris et présente donc une boule de commande ("trackball" en anglais), deux boutons gauche/droit, deux ports souris/manette standard et tous les boutons présents sur la télécommande. Cette boule de commande peut d'ailleurs être utilisée en lieu et place de la télécommande.

CDTV

CDTV
La boule de commande CD1200

Le lecteur de disquette

Le lecteur de disquette externe (également noir) est un peu plus grand que les habituels lecteurs de disquette externes. Il dispose d'une LED jaune qui indique qu'il est en utilisation, c'est la même couleur que la LED pour le CD et pour la sortie vidéo "CD". Point faible, il ne dispose pas de passerelle (on ne peut donc pas en enficher un autre derrière lui). Et si vous prenez un autre lecteur, il en existe très peu en noir pour pouvoir s'harmoniser avec le reste du matériel du CDTV.

Composants internes

En ce qui concerne le système d'exploitation, le CDTV est basé sur les ROM Kickstart 1.3. Il dispose de la puce Agnus ECS gérant 1 Mo de mémoire, la puce Denise standard et de 1 Mo de mémoire Chip installée sur la carte mère. Le processeur est un 68000 à 7 MHz. Cette version d'AmigaDOS est sortie depuis pas mal de temps, donc tout le monde devrait savoir de quoi il s'agit, je ne vais donc pas rappeler ses caractéristiques (il présente tous les bogues que vous avez aimé détester :-)).

Le CDTV a une horloge temps réel, qui est affichée en permanence, comme en témoigne le panneau LCD, mais elle n'est pas sauvegardée par pile. La machine présente aussi une mémoire propriétaire (64 à 256 ko) pour le réglage des préférences internes. Cela signifie qu'à chaque fois que vous débranchez la carte mère, vous réinitialisez l'horloge... ô joie. Pour les préférences externes, ce n'est pas un soucis puisque la machine utilise le fichier Devs:system-configuration standard qui s'amorce depuis une disquette ou un disque dur.

La carte mère du CDTV possède deux puces non présentes sur les autres Amiga : la 6525A qui contrôle le lecteur de CD, et la 6554 qui gère le panneau LCD avant.

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La carte mère (photo de Michael Rubish)

La documentation

Il y a un manuel concernant les branchements, qui n'aborde que ce sujet. Il y a aussi une page qui décrit le contenu de la boîte et deux pages sur "où brancher tel et tel fil". Vous pouvez ensuite démarrer le CD de bienvenue.

La version "Multimedia Pack" est livrée avec le Workbench 1.3, il y a donc les disquettes Workbench et Extra, plus une disquette "The Very First" qui est un tutoriel.

On note l'absence du manuel de l'AmigaBasic (qui était fourni avec les A500/A2000) ou du manuel de l'A500, qui aurait été très utile car il aborde l'utilisation du Workbench, présente des schémas et diagrammes, etc. On a seulement le manuel Enhancer Software.

Peut-être que ces manuels ont été oubliés lors de l'emballage... mais bon, cela ne m'a pas embêté. J'ai encore tous mes vieux manuels de l'A500, qui ne sont pas abîmés, et qui, de nos jours, sont de toute façon rarement consultés. J'ai utilisé le Workbench 1.3 durant deux ans, donc une fois le CD de bienvenue lu, je me suis empressé sur les disquettes Workbench pour voir s'il y avait des différences. Et bien non, j'ai donc pu démarrer sur les vieilles disquettes système.

Le manque de documentation n'est cependant pas un problème pour un vieil utilisateur Amiga comme moi, mais cela pourrait se révéler plus ardu pour un utilisateur débutant.

Le disque de bienvenue

Quand on insère le CD de bienvenue ("Welcome disk") dans le lecteur, on est accueilli par quelques écrans titre, un module de musique (de qualité moyenne), et on arrive enfin à un menu. Il dispose des options "How to use CD titles" (tutoriel sur comment utiliser des CD), un guide technique ainsi qu'une section "Available software" dédiée aux logiciels disponibles.

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Le CD "Welcome"

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Le menu du CD "Welcome"

Le tutoriel est essentiellement une explication du fonctionnement de la télécommande et de la façon de sélectionner les options depuis le menu à l'écran. Ceci est relativement évident de toute façon, mais ces informations seront présentes si vous en avez besoin.

La section sur les logiciels disponibles est représentée par une série de captures d'écran (avec voix), divisée en différentes catégories comme "Entertainment" (divertissement), "Reference" (référence), "Education" (éducation), etc. Certains programmes ne sont présentés que par leur nom, sans capture d'écran. Il serait intéressant de comparer ce qui est référencé à ce qui a vraiment été commercialisé.

Le plus intéressant est la section technique qui présente les possibilités d'extension et le panneau LCD du CD audio. Il montre aussi l'utilisation du système interne de réglages, mais oublie de dire comment y accéder (essayez d'appuyer sur n'importe quoi lors du démarrage).

CDTV
La partie technique

Ce CD a été programmé avec la même qualité que la disquette "The Very First". Ce n'est pas du niveau de la démo Desert Dream de Kefrens mais ce CD fait correctement son boulot. Il y a en outre un joyeux mais irritant son (un "ping") qui est joué à chaque sélection d'une option. Heureusement, il y a une certaine logique dans la programmation, vous pouvez par exemple passer certaines parties (mais pas les phases d'attente) et une fois de retour dans le menu, certaines informations ne sont pas répétées. A noter aussi que la voix féminine qui vous accompagne semble provenir d'une femme qui se fait chatouiller. La voix masculine, elle, est sans doute celle d'un homme membre de la ligue nationale des dépressifs en plein "acid trip". Mais qui sont ces gens ?

Il serait intéressant de savoir comment ce CD est censé fonctionner. Pour être franc, c'est un peu un travail bâclé, comme en témoigne la première ligne de la startup-sequence :

;THIS STARTUP-SEQUENCE IS TOO GODDAMN CLUTTERED ! RE-WRITE IT !

(bon sang, cette startup-sequence est trop encombrée ! A réécrire !)

Voici donc le monde glamour de la programmation chez Commodore. Et ce n'est pas tout : il y a tout un lot de démos, scripts, graphiques et sons inutilisés qui auraient dus être effacés avant que le CD soit pressé.

Le CD utilise les préférences sauvées dans la mémoire privée, ceci inclut : le langage, la position de l'écran, le délai de l'économiseur d'écran (oui, il y en a un), la touche pour utiliser le panneau LCD du CD audio, l'horloge et les réglages pour la synchronisation vidéo. Ceci est géré par le programme DCTVPrefs.

Les sections audio du CD pèsent 49 Mo, réparties en 444 fichiers. La taille totale du CD est de 58 Mo selon la commande "info". Tous ces fichiers sont des échantillons sonores au format IFF, vous pouvez donc les utiliser avec un programme comme Protracker. Avec cette quantité, pas étonnant que les temps de chargement soient aussi longs dans les sections "technique" et "logiciels disponibles" : la vitesse du lecteur de CD (153 ko/s) n'est pas assez rapide pour des programmes qui demandent beaucoup de fichiers. C'est étonnant que Commodore n'ait pas utilisé le lecteur d'échantillons "direct-to-disc" qui est disponible dans le domaine public.

Les graphismes, eux, sont au format IFF ILBM. Vous pouvez les visualiser avec Mostra ou tout autre visionneuse d'images IFF. Je recommande une visionneuse qui prend en charge les jokers en ligne de commande. Les gens qui ont prêté leur voix pour le CD ne sont pas mentionnés dans les crédits. Ils ont sans doute été embarrassés par leur travail. :-)

Le CDTV en action

J'ai personnalisé mon système avec les commandes ARP, l'éditeur de texte CygnusEd, Disk Master 1.4 (un clone de Directory Opus), MessyDOS et le lecteur de modules PowerPlayer. Tout fonctionne correctement, sauf les assignations de ARP qui refuse les assignations multiples dans une seule ligne de commande. Bizarre.

Mémoire à l'étroit

La programmation avec SAS C est tout juste possible avec 1 Mo de mémoire et un seul lecteur de disquette. Cela aurait été plus facile si les en-têtes et les fichiers includes étaient distribués sur CD (la disquette de démarrage contenant uniquement les préférences du Shell, l'éditeur et les codes sources de l'utilisateur).

La première chose que vous remarquez une fois le Workbench chargé, c'est que le système de fichiers et les routines de gestion du CD prennent quelque 150 ko de mémoire Chip. Il n'y a pas d'option pour désactiver les pilotes. Le RAM Disk est donc assez limité. Tout ce qui pèse plus de 400 ko n'est pas conseillé, on ne peut quasiment pas se servir du RAM Disk comme destination à l'extraction de fichiers DMS ou Lha. Donc ne vous embêtez pas à lancer le Workbench si vous avez besoin de beaucoup d'espace mémoire. En fait, c'est bien que la machine soit basée sur le Kickstart 1.3 : cela aurait été pire avec le 2.04.

Le multitâche avec deux grosses applications ou faisant appel au RAM Disk fragmente rapidement la mémoire. Le CDTV a désespérément besoin d'une extension de mémoire Fast. Il existe une clé électronique, le CD-Switch de GoldTech, qui désactive les pilotes CD tout en gardant la possibilité de lecture de CD audio. Mais vous avez deviné... c'est un branchement à l'intérieur de la machine : adieu la garantie !

Lecteur de CD

Le lecteur de CD est reconnu par AmigaDOS sous le nom "CD0:". Certains logiciels n'aiment pas la présence du lecteur de CD lors de leur lancement ou leur décompression. De gros exécutables comme Deluxe Paint ou ProTracker peuvent être extrêmement chatouilleux s'ils sont compressés avec PowerPacker. Côté jeux, ça ne passe pas dans un certain nombre de cas, soit à cause de la mémoire soit en raison des différences matérielles avec un Amiga standard, parfois les deux. Par exemple, Marble Madness ne se lance pas malgré le fait que la machine soit basée sur le Kickstart 1.3 (cela pourrait provenir d'Agnus 1 Mo ou de la présence du lecteur CD). Pour StarGlider, il ne peut pas formater ses disquettes de sauvegarde. Les jeux plus récents, réalisés pour Kickstart 2, fonctionnent mieux grâce à la "compatibilité forcée" de la machine. Il n'y a pas de problème avec Thunderhawk, Lotus 2 et Pinball Fantasies. Le même constat peut être dressé pour les démos : tout ce qui est compatible 2.xx devrait tourner, coexistant bien avec le lecteur de CD. La compatibilité des démos pour Kickstart 1.3 varie d'une démo à l'autre ; la désactivation du CD devrait néanmoins régler quelques problèmes.

Quand quelque chose fait planter le système, vous avez une requête classique du genre "Software Failure, Retry/Cancel", mais rarement un Guru Meditation. Ce qui donnerait normalement un Guru entraîne une réinitialisation, accompagnée d'un ronflement car le lecteur de CD remet en place sa tête de lecture. On arrive ensuite à l'écran de démarrage.

En parlant de réinitialisation, le bouton "Reset" (réinitialisation) est très mal positionné, sur le devant du boîtier. J'ai souvent utilisé un BBC Micro, placé sous le CDTV et connecté via le port série pour réaliser les échanges de données entre les deux machines (pour l'émulateur BBC sur Amiga). Ce câblage nécessite l'utilisation du bouton "CD/TV" placé juste à côté de celui pour la réinitialisation... Pourquoi diable ce bouton n'a-t-il pas été placé à côté du bouton marche/arrêt ? (et le connecteur audio Jack positionné à sa place ?).

Quand on insère un CD dans le lecteur, on obtient un drôle de bruit du genre "clung !" et l'éjection est similaire à celle d'un lecteur de disquette. Vous devez être prudent sinon le caddy peut se bloquer (de plus, ce caddy n'est pas motorisé, car il fait aussi office de lecteur de CD audio). A l'intérieur du boîtier, il y a un petit mais précieux emplacement vide, celui-ci est réservé à la ventilation. Le ventilateur à l'arrière de la machine est plus silencieux que celui sur un A2000, il est quasiment inaudible. En outre, il semble que l'on puisse brancher deux lecteurs de disquette externes. C'est sans doute la raison pour laquelle le lecteur de disquette du CDTV ne dispose pas de passerelle (ou est-ce que Commodore n'était pas sûr concernant la consommation électrique et n'a pas voulu prendre le risque d'autoriser plusieurs lecteurs ?).

CD audio

Concernant la fonction de lecteur de CD audio, selon les informations de la notice du CDTV, la qualité audio est censé être en 16 bits et avec un suréchantillonnage x8. C'est aussi bien que ma chaîne Hi-Fi Technics. Et à ce propos, il est conseillé de brancher la prise Jack du CDTV à une chaîne Hi-Fi, ceci devrait être le cas pour tout Amiga. Le niveau sonore de la sortie RF, connecté à ma TV, est assez faible.

Le panneau LCD pour les CD audio est très simple d'utilisation, et dispose de toutes les fonctions d'un véritable lecteur de CD audio : temps restant pour la fin de la piste, temps restant pour la fin du CD, temps de la piste, temps du CD, lecture des introductions (10 secondes), lecture aléatoire et programmation des pistes. Mais ces fonctions ne sont pas accessibles via le panneau LCD du boîtier : on ne peut y accéder que via l'écran. Donc il faut absolument brancher un écran (ou une TV) pour utiliser le lecteur de CD audio. Chez moi, pour écouter mes CD, je dois transporter le CDTV (et la TV) dans la pièce où se trouve ma chaîne Hi-Fi. Mais débrancher la machine signifie la perte des préférences interne et du réglage de l'horloge...

Une chose, importante, que le manuel ne mentionne pas est que vous pouvez lancer un CD audio à n'importe quel moment (dans le Workbench, lors du démarrage, lors de jeux...). Le lecteur CD est sous contrôle logiciel, mais est outrepassé par les contrôles présents sur le boîtier. Par exemple, si vous appuyez sur le bouton "Play" sur le boîtier, le CD démarre, mais le logiciel ne le voit pas. Et si vous appuyez sur "Stop" depuis le logiciel, cela n'a aucun effet. Parfois même, l'utilisation du logiciel pour lancer le CD fait planter le système, mais c'est rare.

La sortie audio Amiga a toujours été plus forte que n'importe quelle sortie audio Hi-Fi ; toute personne qui utilise son Amiga avec un système Hi-Fi pourra vous le dire. Et c'est la même chose avec le CDTV. Le problème est que la sortie CD audio est à un niveau Hi-Fi normal, et donc quand vous écoutez les deux en même temps, la sortie Amiga a tendance à noyer la sortie CD audio.

Pouvoir utiliser le lecteur CD audio pendant que l'on joue est un avantage et ajoute une toute nouvelle atmosphère. Cependant, cela ne convient pas trop aux jeux qui ont leur propre musique (Turrican, Pinball Dreams, Pinball Fantasies...) car les tempos des deux musiques se chevauchent. Mais cela peut être intéressant pour les jeux n'ayant que des bruitages. Mais comme dit plus haut, le volume de la sortie audio Amiga tend à noyer le CD audio. Les meilleurs résultats sont donc obtenus avec les CD qui ont été créés avec fort signal.

Je vous recommande notamment de jouer à Lotus 2 avec Angel Dust de Faith No More, ou encore StarGilder 2 avec du Jean-Michel Jarre, Thunderhawk avec du Metallica ou Blazemonger avec du Cher.

Quant aux jeux sur CD, la plupart utilisent ce support pour éviter les changements intempestifs de disquettes. Peu disposent de pistes audio. Une exception quand même : SimCity propose des pistes audio de qualité durant les parties. Pour Lemmings, les pistes audio n'améliorent pas vraiment le jeu.

Retour à AmigaDOS : si vous lancez un CD audio avant que l'Amiga n'arrive sur l'écran Workbench, la sortie numérique sera bloquée. En fait, AmigaDOS vérifie quels lecteurs sont branchés et ce qu'il y a à l'intérieur, et apparemment il ne s'attend pas à trouver un CD audio en marche. La séquence de démarrage jette à oeil d'abord au lecteur de disquette, puis au lecteur de CD, puis à un éventuel disque dur et affiche enfin l'animation de démarrage.

Divers

L'avantage d'avoir le lecteur de disquette en externe est qu'il peut être facilement remplacé en cas de problème, il existe beaucoup de lecteurs de disquette externes sur le marché, mais peu sont en noir.

La vitesse d'accès au répertoire d'un CD, via le Shell, est lente. Mais cette même opération via Req ou ReqTools est très rapide : 300 fichiers en deux secondes, pas mal. Le taux de transfert de données n'est cependant pas très impressionnant : un outil Shell pour chronométrer les accès disque estime à 5,15 secondes le temps de lecture d'un fichier de 220 ko depuis le CD. Et il faut ajouter 1,7 seconde pour la mise en route du CD. La rotation du lecteur ralentie quand plus aucun fichier n'est accédé (une sorte d'économiseur de moteur ?) ou bien, lors de l'utilisation d'un CD audio, quand ce dernier est en pause ou non utilisé depuis environ 8 minutes. C'est vrai que ces tests de performance ne battent pas des records, comparés aux lecteurs de CD double vitesse actuellement disponible, mais si vous n'utilisez pas de programmes accédant sans cesse à de nombreux fichiers, je ne vois pas de problème.

Concernant l'économiseur d'écran, je suppose qu'il s'applique uniquement quand les préférences internes du CDTV sont utilisées : je ne l'ai pas vu en action lorsque je démarre depuis une disquette.

Je n'ai pas encore testé, par manque d'argent, les possibilités genlock du CDTV, ni les interfaces MIDI et ParNet.

Possibilités d'extension

Au moment où j'écris ces lignes, il n'y a aucun moyen standard d'étendre la mémoire Fast, bien que la carte Blizzard soit en phase de test et devrait être bientôt disponible (NDLR : cette carte de Phase n'a finalement jamais été commercialisée, elle proposait un 68000 à 14 MHz et 2 Mo de mémoire supplémentaire). La désactivation des pilotes pour le CD (avec par exemple la clé électronique de GoldTech, voir plus haut), devrait suffire pour ceux ne voulant utiliser que 1 Mo.

L'ajout d'un adaptateur SCSI est une bonne idée : cela transforme le CDTV en un appareil de stockage de masse pas cher. Les joueurs devront acquérir une interface pour manette standard, il est existe deux, la Brickette de Commodore et le CD-Joy d'Almatera/GoldTech. Enfin, l'accélération du processeur n'est possible qu'avec des solutions de remplacement du 68000 sur la carte mère.

La machine peut être étendue avec le Fat Agnus gérant 2 Mo de mémoire grâce à la carte MegaChip. Certains revendeurs proposent cette extension en option. Il est aussi possible de mettre à niveau le système d'exploitation en version 2.04, mais les puces gérant le lecteur de CD doivent aussi être remplacées. Ces puces ne sont malheureusement pas largement disponibles (ils semblent que les ROM 2.xx du CDTV ne soient disponibles que pour les développeurs). Sans extension mémoire, le changement de Kickstart est fortement déconseillé.

Il existe aussi d'autres extensions :
  • AdIDE 40 (Prima) et AdIDE 44 (Novia) : contrôleurs IDE conçus par ICD.
  • CD Kick : installation de deux Kickstart, conçu par W.A.W. Elektronik.
  • CD1300 et CD1301 : genlocks internes conçus par Commodore.
  • SCSI-TV : un contrôleur SCSI conçu par AmiTrix Development.
  • BigRAM CD8 : extension mémoire (2 à 8 Mo) conçue par W.A.W. Elecktronik.
Les logiciels

Voici un résumé des logiciels que l'on trouve dans la version française du CDTV. Quatre titres sont livrés avec le CDTV : Code De La Route, LTV English, SimCity et MusicMaker.

Le premier est une application développée en France, destinée à l'apprentissage du code de la route ainsi qu'à l'entraînement à cet examen. L'ensemble est à base d'images numérisées et l'utilisateur peut à loisir consulter telle ou telle partie (signalisation, priorités, etc.), sélectionner le test, ou autre. Bref, on choisit l'organisation de ses cours en toute liberté. En outre, l'ensemble est très "auto-école" tant dans la présentation que par la voix utilisée pour les commentaires. Comme pour de vrai, quoi !

Regrettons toutefois que certaines questions soient erronées, tout du moins peu claires ou mal posées. De même, le disque ne fonctionne que si le CDTV est configuré en français. Or, comme certaines applications ne fonctionnent que si la machine est paramétrée en anglais, l'utilisateur est obligé de faire des allers et retours fréquents au menu de configuration. Pas très convivial tout ça. Mais, une fois de plus, la machine n'est pas directement en cause. Disons que les éditeurs devraient faire un peu plus d'efforts et que Commodore a tout intérêt à établir une liste d'impératifs que les applications doivent respecter, comme tel bouton pour obtenir de l'aide, tel autre pour accéder à une fonction particulière, etc.

Autre application éducative, LTV English se révèle de bon niveau. Il permet de progresser en anglais mais le côté spartiate de l'application peut rebuter. Il souffre d'un manque cruel d'animation, certainement pour des raisons de place mémoire.

Outre l'éducatif, le second credo du CDTV est le jeu. Credo qu'illustre parfaitement SimCity. Vous connaissez la version Amiga ? Ajoutez du son numérique, quelques scénarios : voilà la version CDTV. Honnêtement, on pouvait s'attendre à une évolution plus nette mais les éditeurs semblent limiter les investissements. SimCity n'est en effet pas un cas particulier puisque Defender Of The Crown, Fun School 3 et autres encourent les mêmes reproches.

SimCity
SimCity CDTV

Dernière application livrée avec la machine : MusicMaker. Ce logiciel permet de faire du bruit - ou, selon le talent de chacun, de la musique - avec des sons divers et variés. Les résultats peuvent sortir en MIDI ou être directement restitués. C'est simple, facile d'accès et les résultats surprenants. Cela dit, sans la possibilité de sauvegarder, c'est assez limité.

Outre les titres que nous venons de citer, diverses applications sont d'ores et déjà disponibles. Commençons par le seul titre qui, à notre sens, tire véritablement parti de la machine : Psycho Killer. Ici, on est poursuivi par une sorte de dingue qui ne pense qu'à vous tuer. Images numérisées avec petites animations et sons qualité CD impressionnent au premier abord. Mais les temps de chargement sont trop longs et le jeu manque de séquences animées de qualité. A l'espace mémoire près, un tel jeu peut parfaitement fonctionner sur Amiga. Décevant tout de même : on est bien loin de la vidéo méthode CD-i.

Psycho Killer
Psycho Killer

Autre dada du CDTV : les encyclopédies. Fiches de cuisine (The New Basics Electronic Cook Book), manuels des plantes d'intérieur et d'extérieur (Garden Fax Indoor et Outdoor Plants), recueils de faits historiques et techniques (série des Time Tables) sont présents. Mais, à qui cela s'adresse-t-il ? Certes, cela renforce le côté livre interactif du CDTV. La machine se débrouille toute seule pour trouver l'information demandée. Terminée l'époque où de sommaire en renvois, on passait des heures à trouver ce que l'on cherchait. Mais toutes ces applications sont en anglais. Seulement en anglais et pour le grand public...

Entendons-nous bien, la qualité de ces applications est passable, mais l'utilisation d'une langue étrangère les réserve à une partie limitée du public. En fait, les éditeurs auraient intérêt à concevoir leurs produits dans une optique plus internationale comme c'est le cas pour Classic Board Games. Ce jeu permet de jouer aux échecs, aux dames et au jacquet avec, au choix, menus et commentaires dans toutes les langues. Un exemple à suivre même si, de-ci de-là, on découvre quelques belles fôtes de français...

Sur la soixantaine de titres annoncés par Commodore, seule une minorité est véritablement accessible au public. Que voulez-vous qu'un enfant de cinq ans, qu'un cuisinier ou une jardinière fasse d'une application dans une langue qu'il ne connaît pas ? En fait, seuls certains jeux sont véritablement à la portée de tous, en dehors des logiciels ayant appris le français.

Bilan

Voici ce que je retiens de bien et moins bien concernant le CDTV.

Bien
  • L'aspect, superbe.
  • Le lecteur CD en standard.
  • Lecture des CD audio.
  • La télécommande.
  • Le port/passerelle RF.
  • Passerelle sur le lecteur de disquette externe.
  • Possibilité de genlock.
  • Le connecteur SCSI.
Pas bien
  • Il faut davantage de supports MIDI (il n'y a pas de port "Thru").
  • Absence de DSP.
  • Port manette non standard.
  • Extension mémoire.
  • Le bouton de réinitialisation mal placé.
  • Pas de pile pour sauver les réglages de l'horloge.
  • Le CD "Welcome" pourrait être meilleur.
  • Pas de contrôle indépendant du volume de l'audio Amiga et des CD audio.
  • Pas de réseau (Ethernet...).
Conclusion

Du point de vue strictement technique, le CDTV n'est pas une révolution et la base Amiga est fort présente. Soulignons malgré tout une différence : la disparition des Guru Meditations lors des plantages. Eh oui, car le CDTV aussi peut planter... En fait, l'apport principal de cette machine tient plus à sa place d'élément central d'une chaîne audio/vidéo. Le CDTV est le premier à tenter de démocratiser la micro en cherchant de nouvelles applications. Mais celles qui sont actuellement disponibles s'avèrent assez décevantes. Un gros effort doit être fait de ce côté-là par les éditeurs. Dans le cas contraire, on voit mal les arguments dont pourra disposer le CDTV face au CD-i que Philips et Sony lancent cette année aux États-Unis et au Japon, avec, à la clé, un catalogue d'applications extrêmement ciblé et d'une qualité déjà impressionnante, vidéo numérique oblige...

Ça ne se reflète pas dans mon test mais je suis très heureux avec mon CDTV et ses possibilités. Mes premières mises à jour seront le CD-Joy et le CD-Switch ainsi que la carte Blizzard quand elle sera disponible. Et si j'ai assez d'argent, je serai aussi intéressé par une interface SCSI.

De toute façon, si je m'achète une machine haut de gamme à l'avenir, je garderais toujours mon CDTV. :-)

Nom : CDTV (Commodore Dynamic Total Vision).
Constructeur : Commodore.
Genre : ordinateur.
Date : 1991.
Prix : 699 £/999 $/5990 FF.


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