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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de Castles
(Article écrit par Amédée Nèfles et extrait de Tilt - mai 1992)
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Devenir seigneur d'un royaume, même imaginaire, aura poussé plus d'un homme aux pires extrémités. Castles
vous permettra de réaliser ce fantasme en toute quiétude, bien au chaud devant votre micro-ordinateur.
Pourtant, ne faites pas fi des difficultés qui vous attendent car elles sont nombreuses et peuvent devenir
relativement éprouvantes pour vos nerfs.
Mon seigneur !
La première remarque concernant ce logiciel est sa lenteur. Mais passons rapidement sur ce fait, il faut parfois
savoir se faire une raison pour découvrir les subtiles saveurs du pouvoir. Vous incarnez un fougueux seigneur
désigné par son roi pour être le nouveau duc d'un fief encore vierge. L'époque reculée à laquelle vous appartenez
permet ce genre de caprices. Vous avez le choix, dès le départ, entre une option historique ou bien un monde plus
fantastique (type Dongeons & Dragons).
Le menu d'introduction vous propose le choix entre une construction simple ou bien deux campagnes avec
pour but la construction de trois et de huit châteaux. Il existe différents niveaux de difficulté,
selon lesquels le peuple sera plus ou moins de votre côté. Si les nobles sont contre vous, l'argent
dans les caisses se fera plus rare, les ennemis plus nombreux...
Votre souci initial sera de trouver un endroit propice à la construction de votre château-fort. Inutile de
préciser que la beauté du site ne doit pas intervenir dans votre choix : n'oubliez pas vos origines guerrières.
Vous êtes ici pour faire plier la nature et vos ennemis supposés au moindre de vos désirs, et non pour cultiver
la rose en chantant des ritournelles au bord de l'eau.
Une stratégie guerrière et financière
Pensez avant tout stratégie, cela pourra vous sauver la vie. Une fois le lieu choisi, vous devrez faire les plans
de votre citadelle. Vous déciderez des moindres paramètres (ou presque), de la hauteur des murs à l'ampleur du
bâtiment, en passant par le nombre de donjons. Finalement, vous confierez à vos bons et loyaux serviteurs
l'édification de votre projet. L'argent que cela vous en coûtera (vous pensiez que c'était gratuit ?)
peut atteindre des sommes astronomiques. Une seule solution : augmenter les impôts (rien qu'à cette idée,
le peuple est en liesse !).
Enfin, constituez-vous une équipe de valeureux maçons, d'ouvriers et de charpentiers, chacun étant affecté
à une section déterminée de l'édifice. Pour donner un peu d'ardeur à vos ouvriers, il est vivement conseillé
d'investir dans les ressources humaines. Noter que l'augmentation sauvage des taxes provoque des échauffements
au sein du bon peuple. Nous venons ici d'évoquer la partie du jeu ressemblant quelque peu à
SimCity.
Abandonnons nos problèmes d'architecture et d'administration du territoire pour nous plonger dans les
délices des intrigues : pouvoir, guerre, rébellion et argent. En rapport avec les missions que vous accepterez,
un certain nombre de comportements vous seront proposés. Réfléchissez avant de vous décider, car votre choix
influencera l'intégralité de la partie.
Si vous êtes dans un monde fantastique, la Guilde des voleurs vous rendra visite.
Un conseil à ce propos, ne leur cherchez pas de noises car ils sont plus puissants que vous.
Bilan
Castles est un bon jeu, mais il manque tout de même beaucoup de choses pour en faire un jeu vraiment
distrayant. Ce manque ne gêne pas la jouabilité mais lasse quelque peu le joueur. Il faut dire qu'au
bout de dix heures de jeu (même en campagne), on revoit toujours les mêmes choses, et construire un
château devient barbant.
Le manque de stratégie dans les combats arrive aussi à lasser.
D'après les photos du jeu sur la boîte, lors des sièges de votre château, on devrait voir des
catapultes : il n'en est rien, puisque tout est résumé par un texte vous disant que l'ennemi
vous assiège.
Les graphismes de Castles sont honnêtes, la réalisation classique et la bande son sympathique, bien qu'avec
une musique répétitive. Les animations des ouvriers sont bien faites,
et parfois même amusantes (certains tombent des échafaudages et s'écrasent au sol).
Ce jeu donnera une réelle dimension à votre soif de pouvoir, du moins si vous n'êtes pas trop pressés.
Votre seigneurie aura tout loisir de démontrer sa force lors des conflits, son intelligence dans
le choix de son architecture et de son emplacement, son charisme par le nombre de princesses offertes
en mariage... Un seul mot d'ordre : patience est mère de sûreté !
Nom : Castles.
Développeurs : Silicon & Synapse.
Éditeur : Interplay.
Genre : jeu de stratégie.
Date : 1992.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 1 Mo de mémoire.
Licence : commercial.
NOTE : 7,5/10.
Les points forts :
- Options historique ou fantastique.
- Le côté gestion/contruction est assez addictif.
- L'animation des ouvriers.
Les points faibles :
- La lenteur.
- Au bout d'un moment, on voit toujours les mêmes choses.
- Le manque de stratégie dans les combats.
- Musique répétitive.
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