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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de Car-Vup
(Article écrit par Alain Huyghues-Lacour et extrait de Tilt - mars 1991)
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Une voiture un peu fofolle et sans freins, poursuivie par un méchant nommé Turbo, se
démène pour sauver une bande de copains. Une course-poursuite des plus affolantes, où
le temps est compté, dans un univers de dessin animé bien rafraîchissant...
Voiture + plates-formes = Car-Vup
Core Design s'est fait un nom dans l'univers du jeu avec de grands titres de plates-formes
comme Rick Dangerous 1
et 2, ou
Switchblade. Ensuite, ils ont délaissé
ce genre le temps de réaliser Corporation
et Torvak. Ils reviennent aujourd'hui
à leurs premiers amours avec Car-Vup.
Même si ce nouveau programme est assez différent d'un Rick Dangerous, il reste
un jeu de plates-formes aussi ludique que son illustre prédécesseur, ce qui est une sérieuse
référence. Comme toujours, ce sont les idées les plus simples qui font les programmes les
plus ludiques : prenez quelques ingrédients de Rainbow Islands,
ajoutez un zeste de Pac-Man
et vous obtenez un succès ! Ce succès est en fait tout droit inspiré de City Connection édité
par Jaleco en 1985 sur NES.
Le scénario
Annie est une sympathique petite voiture qui vit dans un monde de dessin animé. Tout était
parfait dans cet univers de rêve jusqu'à ce que le Capitaine Grimm arrive à la tête d'une bande de méchants.
Maintenant, il lui faut traverser les 48 secteurs (huit mondes de six niveaux) qui composent cet univers
afin de libérer ses amis.
Pour venir à bout de chaque secteur, vous devez rouler sur les plates-formes de manière à changer
la couleur des pastilles qui les composent. Votre véhicule saute vers le haut ou vers le bas, mais
il faut réagir vite car Annie est dépourvue de freins et il vous est donc impossible de vous arrêter.
Il faudra donc faire demi-tour et sauter de plates-formes en plates-formes.
Vous améliorez votre score en collectant les très nombreux bonus qui apparaissent autour de vous :
le siège éjectable détruit les ennemis passant au-dessus de vous, les pneus de secours qui
détruisent les ennemis sur une plate-forme que vous quittez, la burette d'huile qui vous débarrasse
momentanément de vos adversaires, le pistolet qui détruit les ennemis devant Annie, le méga pare-chocs
qui détruit tous les ennemis que vous heurtez, le mortier qui tire au-dessus de vous, la bombe qui
détruit les ennemis situés à l'étage inférieur, le pot d'échappement qui rend les ennemis vous
poursuivant confus, le radiateur qui siffle de la vapeur sur les ennemis au-dessus de vous, les
superbombes qui explosent tous les ennemis à l'écran, la neige carbonique qui immobilise vos ennemis,
le demi-tour rapide qui vous permet de ne plus perdre de temps à tourner en rond, et le super-bonus
qui transforme tous les ennemis en délicieux fruits.
Vous pouvez aussi collecter des lettres, et si vous parvenez à ramasser toutes celles qui composent le mot
"Bonus" vous gonflez votre score, et vous obtenez une vie supplémentaire en formant le mot "Extra".
Pas le temps de traîner
Toutes sortes de créatures rôdent sur les plates-formes et il faut de bons réflexes pour ne pas
perdre une vie en entrant en contact avec elles. Il est également possible de s'en débarrasser en utilisant
les drôles d'armes que vous obtenez en ramassant certaines icônes.
Mais le temps est votre principal ennemi, car un diablotin nommé Turbo se lance à votre poursuite
si vous ne terminez pas un secteur assez rapidement et vous ne pourrez pas lui échapper
bien longtemps. En fait, les secteurs ne posent pas vraiment de problèmes, toute la complexité de ce
programme provient du temps limité, ce qui vous oblige à prendre des risques.
Cette pression permanente, ajoutée à l'obligation de rester perpétuellement en mouvement, rend
l'action très excitante.
Bilan
Core Design signe là une de ses plus belles réalisations avec un graphisme sorti tout droit d'un dessin animé
et d'une animation fluide, en défilement parallaxe. Mais, comme pour Rick Dangerous, c'est
sur une jouabilité irréprochable que repose le succès du jeu. Les commandes sont particulièrement
souples et votre véhicule réagit au quart de tour, ce qui est fondamental dans un programme de ce type.
La petite critique vient au niveau de la musique, absente durant la partie, qui laisse sa place uniquement
à des bruitages. Mais comment ne pas s'éclater avec un jeu de plates-formes aussi original que ludique ?
Nom : Car-Vup.
Éditeur : Core Design.
Genre : jeu de plates-formes.
Date : 1991.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 512 ko de mémoire.
Licence : commercial.
NOTE : 7,5/10.
Les points forts :
- Amusant et excitant.
- Graphismes migons.
- Animation fluide.
- Commandes souples.
- Nombreux bonus.
- Nombreux tableaux (avec des niveaux secrets).
Les points faibles :
- Pas de musique pendant la partie.
- Peut-être un peu répétitif.
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