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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de Cardinal Of The Kremlin
(Article écrit par Cyrille Baron et extrait de Joystick - septembre 1991)
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Entre Washington et Moscou, la tension est maximum et la troisième guerre mondiale approche. Et dire que ça
finira par une Accolade...
Le maître incontesté du roman d'espionnage, Tom Clancy est, après Tolkien, l'auteur le plus adapté sur
micro-ordinateur. Après les versions de son livre à succès "The Hunt Of Red October", deux fois décliné
sur micro-ordinateur, on se retrouve une fois de plus en pleine guerre froide avec The Cardinal Of
The Kremlin. Certes, depuis 1988, date où le livre fut écrit, les tensions entre les deux grandes puissances
semblent avoir baissé en intensité mais qu'importe : outre que les armes modernes décrites dans le
livre et le logiciel sont aujourd'hui opérationnelles, donc à même d'être utilisées un jour ou l'autre,
le logiciel est suffisamment intéressant pour que l'on en oublie la perestroïka. De plus, aucun des camps
n'étant présenté sous un jour particulièrement sympathique, le jeu ne fait l'apologie d'aucun dogme,
raison de plus pour jouer l'âme en paix.
Tout commence lorsque Mikhail Filitov (nom de code : Cardinal), colonel de l'armée rouge espionnant son propre
pays pour le compte des États-Unis, prévient ces derniers de l'existance d'un projet militaire risquant
de déstabiliser l'équilibre des forces s'il est mené à terme : Bright Star, une barrière de tirs lasers
capable de détruire tout missile ennemi. Immédiatement, vous (Américains) devez commencer à plancher sur
votre propre système de défense : le Tea Clipper (au Pentagone ou ailleurs, des types très sérieux bardés
de diplômes sont payés des fortunes pour inventer des noms pareils). Bref, lorsque commence le jeu, vous
devez mener à bien la construction de l'engin. Cependant, il faut aussi garder un oeil sur le Kremlin.
C'est ce qui fait le charme de ce logiciel, mêlant, comme le roman, la haute technologie aux intrigues les
plus basses et opposant les manoeuvres politiques à un travail sur le terrain conventionnel de type commando.
L'écran principal est aussi le centre névralgique du Pentagone. C'est d'ici que vous pourrez commander
différents secteurs d'activité (recherche, espionnage, missions secrètes, etc.) et surtout lire les
informations vous parvenant de vos agents disséminés dans le monde entier.
En premier lieu, vous allez donc devoir engager des spécialistes et les faire travailler dans différents
secteurs : espionnage, logiciel, armement pur, aérospatiale, etc. Pendant le jeu, grâce au Cardinal mais
aussi à d'autres espions disséminés dans le monde entier, vous prendrez connaissance de l'avancement des
travaux de l'ennemi. Au pire, si celui est trop avancé, vous pourrez alors avoir recours aux "bonnes" vieilles
méthodes et enclencher le plan Archer : votre agent, spécialiste du combat rapproché et de l'intervention
en site protégé se fera fort de détruire l'usine ruskoff.
Cependant, cette partie arcade exceptée, le jeu est plus proche de la simulation/stratégie à la SimCity
que du jeu de guerre classique. En effet, afin de permettre à vos techniciens de développer un armement
compétitif, vous devrez non seulement choisir les techniciens en fonction de leurs compétences, mais aussi
surveiller de près la progression des différents services. Faute de quoi, un secteur ayant acquis une
maîtrise dans un domaine ne pourra pas l'exploiter, les autres services n'étant pas encore assez avancés.
La présentation, sobre mais agrémentée
de petites vignettes, permet de jouer sans avoir l'impression de se servir d'un tableur. De toute façon,
le jeu est à tel point captivant que l'on oublie très vite l'aspect esthétique de la chose pour se consacrer
à l'histoire. Pareillement, la bande son, discrète, ne gène pas la réflexion. Les commandes, clavier, souris
et manette, sont simples d'emploi et agréables.
Assez rare sur ce standard, ce jeu va ravir les amateurs de prise de tête.
Bref, The Cardinal Of Kremlin, en dépit de son thème vu mille fois est un logiciel particulièrement prenant.
Nom : Cardinal Of The Kremlin.
Éditeurs : Capstone, Accolade.
Genre : jeu de stratégie/action.
Date : 1991.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 512 ko de mémoire.
Licence : commercial.
NOTE : 6,5/10.
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