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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de Cardiaxx
(Article écrit par Guillaume le Pennec et extrait de Tilt - février 1992)
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Cardiaxx est un jeu de tir pas comme les autres qui conviendra aux virtuoses de la manette
qui ont le coeur bien accroché. Quant aux anxieux et autres nerveux, il leur faudra consommer
avec modération s'ils ne veulent pas décéder prématurément d'une "crise Cardiaxx".
Le scénario
2920. L'Empire galactique terrien s'étend de plus en plus à travers la galaxie. Grâce aux techniques
avancées de terraformation, de nombreux mondes inhabités sont devenus de petits paradis agricoles ou
d'immenses exploitations minières. En perpétuelle expansion, la race humaine s'est soudée dans un
unique élan. Les guerres ne sont que des souvenirs et la population ne cesse de s'accroître.
Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes futuristes... jusqu'au jour où apparaissent les
Karotides. Sortis de nulle part, des vaisseaux immenses détruisent sans pitié les stations spatiales
des limites extérieures de l'Empire. Les Karotides se rapprochent inexorablement de la Terre
et personne ne peut les arrêter. Personne, sauf vous !
Vous incarnez Pope, un jeune criminel violemment réquisitionné par le gouvernement pour affronter l'ennemi.
Vous n'avez pas le choix : ils ont transféré votre esprit dans un autre corps et vous envoient seul
à bord du Stolen Heart, un vaisseau dérobé aux forces Karotides, pour enrayer l'invasion. Seule la rage
intense qui brûle en vous vous permettra peut-être de remporter la victoire...
Tirer sur tout ce qui bouge
Cardiaxx est un jeu extrêmement difficile qui fait passer Starush
pour un logiciel de maternelle. Non seulement vous affrontez une horde d'aliens déchaînés mais,
de plus, votre temps est sévèrement limité. Si vous êtes casse-cou et que vous foncez dans le
tas, votre vaisseau ne fera probablement pas long feu. Mais si vous êtes trop prudent,
le compte à rebours atteindra rapidement le 0 fatidique et ce sera la fin de partie...
En fait, Cardiaxx diffère des autres jeux du genre par le rythme de la partie (sans mauvais jeu de mots !).
Au lieu d'avancer continuellement le long d'un défilement uniforme comme dans R-Type,
le Stolen Heart vole librement vers la droite ou la gauche à une vitesse supersonique (le défilement,
en 50 images/seconde, dispose d'un pas variable entre un et seize pixels).
La voix numérisée de votre ordinateur de bord (difficilement compréhensible pour nous autres francophones)
vous informe de la direction à prendre et des bonus récupérés. En effet, chaque victoire vous
vaudra un regain d'énergie, une meilleure arme (tir double, triple, etc.) et surtout de précieuses
secondes supplémentaires. Mais attention ! Les adversaires sont coriaces et chacun de vos vaisseaux
ne peut encaisser qu'une quantité limitée de dommages.
La réalisation
La réalisation est l'un des points forts du jeu. La présentation, qui mélange 3D calculée et
décors bitmap, est très esthétique. Les graphismes, essentiellement dans les tons gris et bleutés,
sont très réussis bien que relativement peu colorés. Le jeu n'en souffre cependant pas grâce
au talent de Jon Mitchell qui a su tirer parti des contraintes techniques (8 couleurs pour le
fond et 8 couleurs pour les sprites adverses, ce qui permet de gérer les sprites et le décor
de manière totalement indépendante).
La fluidité quasiment parfaite de l'animation est très agréable et soutient sans problème la
comparaison avec la Mega Drive ou la Super Famicom (il y a même des ralentissements de temps à autre !).
Évidemment, le jeu n'en est que plus rapide et donc plus difficile car il vous faudra des
réflexes surhumains pour suivre la cadence. Dur... mais passionnant ! Cardiaxx est un véritable
défi. Malgré sa difficulté, on a sans cesse envie d'y revenir pour aller de plus en plus loin.
Il faut dire que les parties sont courtes et s'enchaînent à un rythme d'enfer (juste le temps
d'afficher "Game Over" et d'entrer vos initiales si votre score est assez élevé).
La musique, très rapide, accompagne bien l'action. Les amateurs de hard rock, trop souvent oubliés,
seront comblés ! Les bruitages, plus discrets, sont efficaces mais ne se distinguent pas vraiment
de ce que l'on a l'habitude d'entendre dans ce genre de logiciel. Enfin, un petit mot sur le
manuel du jeu. Il comporte une excellente nouvelle d'introduction qui, contrairement aux instructions
du jeu, n'a malheureusement pas été traduite. En résumé, Cardiaxx c'est du sang (le leur),
de la sueur (la vôtre) et du rock'n roll ! Un grand jeu réservé cependant à l'élite des
jeux de tir.
D'autres avis
Je ne ferai aucun reproche quant à la réalisation de Cardiaxx. C'est lisse, c'est souple, ça
explose en tous sens. Les graphismes sont efficaces et la bande sonore parfaitement adaptée.
Mais que c'est dur ! On a à peine fait trois pas (ou plutôt trois parsecs, vu la vitesse du jeu)
que l'on explose sous les tirs adverses ou contre un météore. Et même si l'on parvient à survivre,
le temps est un ennemi sans pitié. Dans ces conditions, difficile de ne pas être un peu découragé...
Cependant, avec une manette avec tir automatique et un bon contrôle de son rythme cardiaque, on
doit pouvoir s'en sortir. Si vous terminez Spriggan les yeux fermés ou que Battle Squadron n'a
plus de secrets pour vous, Cardiaxx est fait pour vous. Sinon... c'est la crise qui vous guette !
[Morgan Camuset].
Déjà quelque peu dépassé par Starush, était-il bien raisonnable de me mettre devant Cardiaxx ?
Pour tout vous dire, lorsque j'ai pris le jeu en main, j'ai cherché la touche turbo pour pouvoir
revenir en vitesse normale... Je ne l'ai pas trouvée pour la bonne raison que l'allure démente
de mon vaisseau était sa vitesse normale ! Les décors sont très beaux et je vous parle en connaissance
de cause pour les avoir visités plus souvent qu'à mon tour. Une fois les parois du tunnel évitées,
il a bien fallu me résoudre à m'occuper des ennemis qui s'obstinaient à vouloir me transformer en
écumoire interstellaire. Eh bien, j'y suis arrivé et, mieux, j'y ai pris un certain plaisir.
Comme quoi, il ne faut pas désespérer, peut-être un jour deviendrai-je la terreur des aliens, le
seigneur du jeu de tir ! Quoi qu'il en soit, Cardiaxx est vraiment un jeu réservé à ceux dont les
nerfs sont en platinium-iridium et qui possèdent des réflexes de cyborg ganymédien. A vis aux
amateurs...
[Piotr Korolev].
Nom : Cardiaxx.
Développeurs : Eclipse.
Éditeur : Electronic Zoo.
Genre : jeu de tir.
Date : 1991.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 512 ko de mémoire.
Licence : commercial.
NOTE : 7,5/10.
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