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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de Buggy Boy
(Article écrit par Jean-Pierre des Gourous et extrait d'A-News (Amiga News) - août 1988)
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Parmi vous, il doit sûrement y avoir des nostalgiques du C64, qui se sont éclaté avec Up N Down. Eh bien, l'éditeur anglais
Elite reprend le même principe dans ce jeu de Tatsumi publié originellement en 1985 en arcade : et il le mélange
avec la vision et le changement de vitesse à la Pole Position.
Certains d'entre vous ont déjà tout compris, mais pour la plupart, c'est encore flou. Je recommence donc mes
explications différemment.
Le jeu
Dans Buggy Boy, vous êtes au volant d'un buggy, mais vous voyez également le véhicule devant vous. La route se
déroule comme dans toutes les courses de voitures, avec en plus de longs tunnels et des virages surélevés dignes
des plus grands circuits de skateboard !
Sur la route, c'est le bazar, à croire que cela a été fait exprès... Pour un peu, on oserait dire que le
personnel d'entretien du circuit n'a pas fait son boulot. Jugez plutôt : des barrières, des pierres, des
tonneaux, des bornes viennent tramer sur la route. Mais votre buggy a une possibilité cachée : elle peut se
mettre sur deux roues seulement pour mieux franchir les passages étroits. De plus, si vous roulez sur les troncs
d'arbre, le buggy effectue un saut digne des plus grands cascadeurs.
Votre but est le même que dans Pole Position, faire le plus vite possible pour finir un circuit dans un laps de temps
limité et bénéficier du
temps supplémentaire pour faciliter (ou rendre possible) la fin du circuit suivant. Au total, vous devrez parcourir
cinq niveaux (Offroad, North, South, East, West). Le premier est un circuit en boucle alors que les autres sont
des courses d'un point à un autre.
Sous des allures bon enfant, le buggy n'en devient pas moins un véritable bolide dès qu'on le pousse dans
ses derniers retranchements. on s'en rend vite compte en voyant défiler le paysage. Heureusement, il reste
très maniable, ce qui permet des courses fantastiques.
Le tracé du circuit est affiché en permanence en haut à gauche de l'écran. Votre progression y est indiquée et
cela permet de voir si l'arrivée ou le prochain point de passage n'est pas trop loin.
Pour agrémenter le but de la manoeuvre, vous avez la possibilité de récolter différents bonus : du simple
passage sous une banderolle bonus au ramassage de drapeaux dans un certain ordre (Up N Down qui revient) en
passant par des barrières "Time" qui vous font gagner du temps supplémentaire, et j'en passe... Il y a même un
ballon de football, dans un des niveaux : le touché permettra de récolter un bon petit bonus.
Comment un engin motorisé pourra réussir à se faufiler parmi tant d'obstacles et arriver intact. En réalité, votre
véhicule est un buggy tout terrain hyper bien équilibré, capable de toutes les cascades sans dommage. Il possède
deux vitesses ("Hi" et "Lo") : à vous de les utiliser au mieux pour mieux esquiver les passages délicats,
comme les passerelles.
Technique
Du point de vue réalisation, ce logiciel d'Elite est très bien fait. Les graphismes sans être déments, sont très
soignés et précis. La route, le ciel, etc. sont dans une teinte unie et pas en dégradé. Cela est sans doute dû
à ses décors d'origine sur C64 ou alors volontairement simplifié pour se rapprocher du dessin animé.
D'ailleurs, on en dénote pas d'améliorations par rapport à la version Atari ST (16 couleurs) outre une meilleure
maniabilité. Une nouvelle fois, c'est dommage.
L'animation, quant à elle, est fluide et sans reproche. Par contre, le son est réduit aux seuls bruitages du moteur et des
bonus. Une petite musique entraînante n'aurait pas été de trop. La seule mélodie audible dans ce jeu est quand
vous franchissez la ligne d'arrivée et qu'il ne reste plus qu'un tour à réaliser.
Conclusion
Il semblerait que l'approche d'Out Run cause le même phénomène qu'Arkanoid : les jeux de courses se multiplient.
Ici, avec Buggy Boy, on a droit à un jeu bien amusant. A quand un super tennis ? (requête personnelle !).
Nom : Buggy Boy.
Éditeur : Elite.
Genre : jeu de course.
Date : 1988.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 512 ko de mémoire.
Licence : commercial.
Prix : 249 FF.
NOTE : 7,5/10.
Les points forts :
- La course est animée et ne manque pas de piquant.
- Animation fluide et sans saccades.
- Difficulté progressive.
- Bonne adaptation.
Les points faibles :
- Graphismes qui ne tirent pas parti de l'Amiga.
- Les bruitages sont simplistes, voire stridants.
- Peu de différence de décors et d'obstacles entre les circuits.
- Pas de sauvegarde des meilleurs scores.
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