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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de Botics
(Article écrit par Olivier Kaa et extrait de Joystick - décembre 1990)
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Avec Krisalis, le tennis prend des allures de combat robotisé. Nous sommes plongés en 2085, une époque
qui est dominée par les compagnies de TV par satellite. La demande en sport est grande et un nouveau
divertissement, totalement robotisé pour éviter les bains de sang, vient d'arriver.
Tout au début des jeux vidéo, souvenez-vous, on avait droit à des consoles grand public, grâce auxquelles
on avait la joie de voir deux barres verticales sur chaque côté de notre écran de télé, avec un carré
qu'il fallait se renvoyer. On appelait ça fièrement le Tennis, et on s'éclatait comme des bêtes.
Le même principe est encore une fois utilisé avec Botics, sauf que depuis l'apparition de jeux vidéo,
on a pas mal évolué, et que ce nouveau tennis revu est corrigé emploie les techniques actuelles.
Pas question d'avoir le classique court de tennis avec le plus grand réalisme possible, Botics se contente
de changer l'angle de vue de la pièce où s'affrontent les deux barres verticales, et de les redessiner avec
un style futuriste. Ça donne une vue en perspective isocèle, avec deux robots qui renvoient une balle métallique,
et tout un tas d'obstacles pour corser l'intérêt du jeu, plus quelques habillages sympathiques
tel que le choix entre cinq personnages portant des gueules pas possibles, et le choix entre quatre niveaux,
indépendamment.
Chacun des niveaux, appelés respectivement Alpha, Beta, Gamma et Delta, contient cinq terrains. Juste après
avoir choisi le niveau désiré (ils ont tous leur particularité : cage obstruée pendant quelques secondes, mur
apparaissant au milieu du terrain, etc.), vous irez directement à la troisième zone. Si vous gagnez le match
contre l'ordinateur, vous grimperez, sinon vous chuterez jusqu'au premier terrain. Ce dernier perdu, c'est la
fin de la partie. Et je précise qu'un match est pendu dès que la boule pénètre dans vos cages.
Durant un match, si vous appuyez sur "feu", vous verrez des éclairs bleus parcourir votre raquette. Dans cet état,
il renverra la boule avec force. Autrement, la boule perd de la vitesse au fur et à mesure des échanges, et
lorsqu'elle s'arrêtera au milieu du terrain, une des dalles qui le forment se soulèvera et l'éjectera vers une
cage. Attention, elle peut partir de n'importe quel côté.
Pratiquement chaque terrain à une couleur différente, ce qui permet de varier le décor et c'est tout de même
appréciable. La raquette se dirige à la manette, et je trouve bien dommage que le joueur prenne obligatoirement
la place du premier, et donc que l'on joue en voyant l'action de dos, légèrement dissimulée par
le mur transparent. Ça aurait été sans doute plus évident en prenant l'autre raquette.
Pendant les matchs, des sons de casseroles trafiqués se feront entendre pour les rebonds de la balle, et des
musiques typiques de présentation vous stimuleront entre les séquences. Vous remarquerez la possibilité d'avoir
tous les commentaires en français, c'est super. On peut aussi noter une option intéressante : on peut y jouer
à deux humains, comme dans un vrai jeu de tennis. Botics est très amusant à jouer, mais il lui manque de la folie et
des options pour être au sommet.
Nom : Botics.
Éditeur : Krisalis.
Genre : jeu d'adresse/sport.
Date : 1990.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 512 ko de mémoire.
Licence : commercial.
Prix : 200 FF.
NOTE : 6/10.
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