Suivez-nous sur X

|
|
|
0,
A,
B,
C,
D,
E,
F,
G,
H,
I,
J,
K,
L,
M,
N,
O,
P,
Q,
R,
S,
T,
U,
V,
W,
X,
Y,
Z,
ALL
|
|
0,
A,
B,
C,
D,
E,
F,
G,
H,
I,
J,
K,
L,
M,
N,
O,
P,
Q,
R,
S,
T,
U,
V,
W,
X,
Y,
Z
|
|
0,
A,
B,
C,
D,
E,
F,
G,
H,
I,
J,
K,
L,
M,
N,
O,
P,
Q,
R,
S,
T,
U,
V,
W,
X,
Y,
Z
|
|
A propos d'Obligement
|
|
David Brunet
|
|
|
|
Point de vue : La Boing Ball rebondit
(Article écrit par Sylvain Terret - mars 2001)
|
|
Il y a un peu plus d'un an, tout le monde pensait que l'Amiga finirait par suivre
le chemin de l'Atari, perdant chaque jour quelques fans et terminerait dans la
catégorie des sasfépu aux côtés des Amstrad et autres EXL100. Mais voilà, le destin,
peut être un peu aidé par Jay Miner, en a décidé autrement. Après être passé maintes
fois entre les mains d'incompétents, on dirait bien que notre machine préférée a enfin
trouvé un chef digne de ce nom, j'ai nommé M. Bill McEwen.
En effet, il est indéniable que depuis son arrivée, les choses ont bougé. Tout
d'abord, les projets : plus de machines loufoques à l'apparence d'aspirateur ou de machins
tordus, maintenant, c'est du crédible pour la simple et bonne raison que les
technologies adoptées sont standard.
Au-delà de l'impression que l'on peut avoir
d'être passé du côté obscur en utilisant de la SDRAM ou une Sound Blaster, il faut
garder à l'esprit que l'AmigaOne n'est qu'une étape et qu'un retour à un matériel
aussi innovant que l'était celui de l'A1000 n'est pas impossible dans le futur, le
temps de renflouer les caisses vidées par des éons de disette commerciale.
Mais plus que cela, c'est bien dans les mentalités que la grande évolution s'est opérée.
Hier composée de consommateurs passifs, la communauté amigaïste s'est peu à peu
purgée de sorte qu'il ne reste désormais que des militants convaincus et sûrs de
leur choix. Car il s'agit là d'un choix : on ne reste pas sur Amiga par obligation,
mais pour de multiples raisons. D'abord, le refus de voir disparaître une machine
aussi formidable et source de tant de bons moments.
Ensuite, parce que le PC n'est
pas (et ne sera jamais) ce qu'ont pu être l'A500 ou l'A1200. Je me souviens d'avoir
été subjugué par ce que je voyais à l'époque sur ces ordinateurs, ça vous donnait
une irrépressible envie de courir en acheter un, ce qui n'est malheureusement (?)
pas le cas du PC. Enfin, parce qu'une station Wintel n'est rien d'autre que le
cauchemar du bidouilleur quel qu'il soit : avec Window$, impossible de faire du
"hardware banging" puisque tout passe obligatoirement par une couche logicielle
(pourrie au demeurant) ce qui interdit toute réelle optimisation. Pire que cela,
le PC à cause de son architecture dinosauresque nous fait régulièrement retourner
en 1981, à chaque fois en fait qu'on lance une application DOS : plus de son, mode
graphique ridicule et adieu l'USB !
Plus que jamais, les amigaïstes sont certains de tenir le bon bout. Cette nouvelle
tendance est soulignée par une restructuration de la communauté, un rapprochement de
ses différents acteurs et un renouveau dans leurs productions. En témoignent le
Mediator PCI, les nombreuses bouffes organisées en France (AmiParty,
WoodParty...) et l'incroyable qualité de fanzines
tels que Planet, Amiga Power ou encore Boing Attack. Même si des faillites sont à
déplorer (MicroniK, Phase 5), il y a un goût de victoire dans l'air : non l'Amiga n'est
pas en train de crever, non l'Amiga n'est pas dépassé, il faut simplement se montrer
patient et dynamique afin de maintenir l'esprit de groupe à son point le plus haut.
En un mot, Bill McEwen nous a apporté l'espoir. Merci Bill. :-)
|