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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de Body Blows
(Article écrit par Seb et extrait de Joystick - avril 1993)
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Après le succès monstrueux de Street Fighter 2,
en arcade, sur consoles et maintenant sur micro-ordinateurs, il était aisé de prévoir que les clones
n'allaient pas tarder à pointer le bout de leur groin.
La talentueuse équipe de Team 17 s'est lancée dans la réalisation d'un jeu de ce genre, Body Blows,
mais plutôt que de se contenter de copier, ils ont essayé d'apporter de nouveaux éléments, et encore
un peu d'originalité. Le but a été atteint. Le principe du jeu est simple à mourir, deux personnages
se font face, et chacun doit tenter de massacrer l'autre. Pour cela, chaque concurrent dispose de toute
une panoplie de coups. Reste alors à les enchaîner de la façon la plus surprenante possible, tout en
évitant les attaques de l'adversaire.
Dans Body Blows, il y a neuf combattants tous issus de milieux et, parfois, de pays totalement différents :
un ninja, un Cosaque, une nana tout droit venue d'Espagne, un homme d'affaire New-yorkais, un catcheur
professionnel, un boxeur, un guerrier shaolin et des jeunes hommes divers. Chaque personnage peut coller des
coups de poings, des coups de pieds, accroupi, debout ou en sautant. Chacun dispose aussi de coups
plus particuliers (au nombre de quatre), souvent proches de la magie et en rapport avec sa culture. Le ninja
peut tourbillonner sabre en avant, le Cosaque peut s'enfoncer dans la terre et le shaolin faire la roue, par exemple.
Ces coups spéciaux sont plus difficiles à mettre en oeuvre et demandent parfois un peu d'entraînement.
Le maniement est ultra-simple, pointer dans une direction avec la manette déclenche un mouvement,
faire la même chose avec le bouton de feu en déclenche d'autres. Chaque combattant dispose d'une
barre d'énergie, et le premier qui fracasse l'autre deux fois a gagné la manche. Rien de plus bête.
Rien de plus efficace non plus. Il est possible de jouer seul contre l'ordinateur (qui est assez coriace,
voire très difficile pour le combattant final), ou bien d'affronter
un autre joueur humain : dans ce dernier cas, avant de se lancer dans le combat, chaque joueur choisit
son personnage parmi les neuf proposés. Chaque adversaire vous attendra dans son lieu de prédilection.
Un autre mode, plus original, est aussi disponible : le tournoi. Vous pourrez y jouer à quatre joueurs,
ou à huit. L'ordinateur tire les combats au sort, chaque match est à élimination directe, puis les
gagnants s'affrontent à la suite jusqu'à ce qu'on arrive à la finale et, enfin, jusqu'au grand vainqueur.
Ce mode de jeu est assez motivant et promet des luttes sanglantes, qui risquent même d'en faire naître
d'autres, devant l'écran, cette fois.
La réputation des programmeurs de Team 17 n'est plus à faire, ils ont déjà eu l'occasion de prouver
leur haut niveau de maîtrise, notamment avec des titres comme Project-X.
Body Blows, par son scénario, ne laissait pas beaucoup de place aux délires techniques, et pourtant Team 17
a réussi à caser quelques performances. Les sprites des personnages sont de grande taille. Pas énormes
à mourir, mais tout de même bien plus grands que ce qu'on a l'habitude de voir. Cela dit, ils sont un peu rigides
à déplacer. La surface de jeu prend quasiment tout l'écran, là aussi c'est assez inhabituel, et les décors
défilent agréablement quand les combattants atteignent les bords de l'écran, ou quand ils sautent un peu haut,
laissant apparaître la suite du décor.
C'est au tour du son de nous en mettre plein la tête. Les musiques et les bruitages sont d'excellente
qualité, et chaque personnage balance des phrases échantillonnées pour ponctuer certaines de ses actions.
Très réussi. Avec de telles spécifications, le joueur se fait une véritable joie d'écraser son poing sur
la face de son adversaire, enfoncer un bide à coup de pied, ou fracasser un crâne au sabre ; ça relève du
bonheur intense quand l'action est ponctuée de cris déchirants et d'effets visuels éprouvants.
Body Blows a tout de même deux petites faiblesses. D'une part, les chargements sont assez énervants,
on change de disquette assez souvent, dès que le jeu passe d'un menu à un autre pour arriver jusqu'aux
combats. Cela dit, c'est surtout l'Amiga qui est en cause, mais bon, quand on est un joueur intransigeant,
on assume jusqu'au bout. Autre faiblesse, les graphismes ne sont pas extraordinaires, même s'ils sont
très soignés. Justement, ils le sont un peu trop, ils manquent de profondeur et, surtout, les animations
des personnages ne sont pas assez décomposées. Certaines postures sont même assez mal foutues, le
personnage a des jambes trop longues par rapport au torse, ou autre malformation dans le genre.
Cela dit, on oublie ces petits problèmes assez rapidement, le jeu étant maniable et rapide. De plus,
certains des coups inventés sont assez originaux, avec le ninja qui disparaît et réapparaît devant le
joueur, ou encore le cosaque qui s'enfonce dans le sol et ressort sous les pieds de son adversaire.
Body Blows est certainement l'un des meilleurs jeux du genre sur Amiga, les bastons sont un véritable plaisir.
Nom : Body Blows.
Développeurs : Team 17.
Éditeur : Team 17.
Genre : jeu de combat.
Date : 1993.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 1 Mo de mémoire.
Licence : commercial.
NOTE : 7/10.
Les points forts :
- Les sprites de Body Blows sont de grande taille, sacrément au-dessus de la moyenne. Du coup, frapper
sur ses petits camarades devient une véritable partie de plaisir.
- Au niveau son, bruitages ou musiques, Body Blows en impose méchamment, avec tout plein de numérisations
et des compositions réussies.
- Relativement prenant en mode deux joueurs.
- Certains personnages ont des coups très originaux, parfois même, très drôles.
Les points faibles :
- Une certaine lenteur des commandes.
- Les personnages auraient mérité plus d'étapes d'animations, même si l'ensemble du jeu est suffisamment rapide.
- Assez peu de coups possibles.
- En mode un joueur, on ne peut choisir que quatre personnages.
- C'est assez difficile, voire impossible contre le combattant final.
- Les changements de disquettes énervants.
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