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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de Big Run
(Article écrit par Jacques Harbonn et extrait de Tilt - mars 1992)
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The Sales Curve quitte le monde des jeux de tir (Silkworm,
SWIV) pour celui des courses de voitures. S'il ne
révolutionne nullement le genre, Big Run se révèle cependant bien réalisé et assez prenant, pour peu que
l'on recherche un jeu d'arcade (ici basé sur celui de Jaleco) et non un simulateur de conduite.
Un nouveau Paris-Dakar
Les courses de voitures de tout poil restent à l'honneur en ce moment. Après le fabuleux
Vroom (Tilt d'Or 91) sur
circuit automobile et l'excellent Lotus 2
sur les routes américaines, vous allez pouvoir tâter du Paris-Dakar avec Big Run.
Vous affrontez huit concurrents sur chaque portion de circuit. Le but est double : tout d'abord parvenir
à boucler chaque sous-étape avant la fin du temps imparti, mais aussi réussir à terminer parmi les trois
premiers pour accéder à la course suivante. Le premier parcours est assez simple et vous permettra de vous
familiariser avec votre bolide. Celui-ci se conduit très aisément : accélérateur, frein et boîte
simplifiée à deux vitesses. Vous pouvez même vous passer complètement du frein classique pour ne
recourir qu'au frein moteur, particulièrement efficace.
La tenue de route ne pose pas non plus de gros problème et il faudra prendre des virages serrés à grande
vitesse pour commencer à voir votre véhicule chasser. En revanche, les autres concurrents sont déjà
beaucoup plus gênants. Ils font tout ce qui est en leur pouvoir pour vous empêcher de passer, bloquant
volontairement le passage ou même se rabattant brusquement pour vous faire obstacle.
Un parcours difficile
Dans les niveaux suivants, d'autres éléments vont venir vous gêner. Tout d'abord, le parcours va devenir
beaucoup plus sinueux et les nombreux éléments bordant la piste (arbres, immeubles, cases, chameaux, etc.)
constituent une grave menace lors des sorties de route. D'autre part, un certain nombre de véhicules
étrangers à la course vont faire leur apparition, pas beaucoup plus faciles à doubler que les concurrents
eux-mêmes. Ajoutez à cela que la piste est vraiment dangereuse. Passe encore qu'elle se sépare en deux
voies étroites, séparées par des bornes en béton (la signalisation l'annonce à temps pour agir en conséquence),
mais les nombreux monolithes qui la parsèment sont un danger constant et obligent à des réflexes fulgurants
pour les éviter au dernier moment.
Enfin, les nombreuses montées et descentes limitent le champ de vision et obligent à une conduite plus
instinctive. Tous ces facteurs réunis font que vous avez peu de chances d'aller bien loin la première fois.
Toutefois, vous disposez de trois options "continues", utilisables tant pour continuer une course même après
la fin du temps réglementaire, que pour entamer un nouveau parcours alors même que vous ne figurez pas dans
les trois premiers. A ce propos, quelle que soit votre place, elle a son importance car elle conditionne
votre position de départ à la course suivante.
La réalisation
La réalisation est de bonne facture. Côté graphismes, les décors sont correctement dessinés mais les paysages
peu variés (même la couleur du ciel). Il faut dire à la décharge des graphistes qu'il est assez difficile de
varier les décors dans le désert ! Les sprites des voitures ne sont pas mis à l'échelle et semblent
être tous identiques.
L'animation est l'un des points forts du logiciel. Les programmeurs de Sales Curve ont parfaitement
réussi à donner l'impression de vitesse, la vision limitée dans les virages ou les accidents de terrain, ou
encore le "balayage" du paysage dans les virages serrés ou lors des sauts.
La bande son est tout aussi réussie, avec une excellente musique soutenue par de bons bruitages de moteur qui
servent directement au jeu (on peut parfaitement s'y fier pour changer de vitesse). La jouabilité ne pose
non plus aucun problème.
Bilan
Comment Big Run se positionne face à ses concurrents ? Il est bien difficile de le comparer à Vroom.
Ce dernier mise sur la richesse de la simulation, au prix d'une prise en main initiale un peu plus ardue,
tandis que Big Run est avant tout un jeu d'arcade, assez court, où l'aspect simulation est un peu laissé pour compte.
En revanche, Big Run est très proche dans son concept de Lotus 2. Mais si ce programme n'a plus de secret
pour vous, Big Run en est le successeur tout désigné.
D'autres avis
Je serai beaucoup plus partagé que Jacques Harbonn. Oui, Big Run bouge bien et sa bande son vaut la peine d'être
écoutée. Mais à mon avis, non seulement il n'apporte rien face à ses concurrents, mais encore il se montre
inférieur à Lotus 2 sur bien des points. Les différents paysages/conditions atmosphériques de Lotus 2
apportent une tout autre dimension au jeu, d'autant qu'elles sont souvent remarquablement mises en scène.
Les différences d'animation et de bruitages sont à mon avis trop minimes pour faire vraiment pencher la
balance du côté de Big Run. Si vous voulez une course de voitures type arcade, tournez-vous donc plutôt vers
Lotus 2... à moins que vous ne l'ayez déjà !
[Spirit].
Et boum ! Encore un jeu pour rien... Big Run ne présente aucun défaut rédhibitoire, aucun bogue
assassin et pourtant, il ne présente guère d'intérêt. Il faut dire qu'avec les grandes pointures déjà
éditées dans le genre de la course automobile (Vroom, Indianapolis 500, Lotus 2), les nouveaux
concurrents ont intérêt à présenter de sérieux arguments s'ils veulent se faire une place sur le
podium. "Oui, mais ça parle du Paris-Dakar", me rétorquera-t-on. La belle affaire ! En quoi le
fait de changer la couleur de l'arrière-plan ou les plans de coupe peut-il provoquer un regain
d'intérêt ? Non, désolé : malgré une réalisation assez soignée et des détails sympathiques, Big Run
n'a pas grand-chose pour ravir la position de tête
[Piotr Korolev].
Nom : Big Run.
Éditeur : Storm (The Sales Curve).
Genre : jeu de course.
Date : 1992.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 512 ko de mémoire.
Licence : commercial.
NOTE : 6/10.
Les points forts :
- L'animation, l'impression de vitesse.
- Domaine sonore de bon niveau.
Les points faibles :
- Contrôles un peu rigides.
- Paysages et niveaux peu variés.
- Le champ de vision limité.
- Assez court.
- Sprites des concurrents pas mis à l'échelle et tous identiques.
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