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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de Bard's Tale 3: Thief Of Fate
(Article écrit par Cyrille Baron et extrait de Joystick - mai 1991)
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Interplay et Electronic Arts se sont enfin décidés à porter sur Amiga ce superbe jeu de rôle, troisième volet d'une
série culte. C'est le retour de la revanche du fils des contes du barde 3, et c'est une bonne chose.
Alors que le monde pensait être définitivement débarrassé de Mangar et de ses sinistres agissements, le
revoici qui surgit en plein milieu de Skara Brae. Très vite, la fête destinée à célébrer la victoire du
bien sur le mal se transforme en un épouvantable carnage. Bref, il va falloir une fois de plus combattre
ce triste sire mais cette fois-ci, le combat devra se dérouler dans plusieurs parties du pays.
Il faut dire que dans ce troisième volet, les gens d'Interplay se sont littéralement surpassés. Ce ne sont
pas moins de sept dimensions comportant plus de 80 (!) labyrinthes qu'il va falloir explorer. En effet,
pour réussir à défaire Mangar, les aventuriers vont devoir rassembler les mots et les objets magiques
adéquats.
Mais au fait, que veut dire sept dimensions ? Ô joie, sonnez trompettes et résonnez disquettes, les
aventuriers ne sont désormais plus confinés à leur triste monde souterrain : certes, il y a des couloirs,
certes, les promenades en ville - Skara Brae ou autres - sont prévues, mais voyez-vous, et notez que la
nouvelle risque de vous plonger dans un état extatique proche de la béatitude, voyez-vous, donc, il est
enfin possible d'explorer la campagne environnante. Mieux que ça, même, il existe des mondes de glace,
des mondes de roc, des mondes marins, des jungles, des... Oula.
Bien entendu, j'en vois déjà en sont de râler et de dire que pour cartographier tout ça, ce ne sera pas de
la tarte. Qu'importe, le logiciel bénéficie d'une fonction de carte automatique pour les dongeons. Mieux
encore, afin de ne pas trop user la semelle de ses chausses et cothurnes, un sort de téléportation permet
de se rendre à certains endroits comme par magie. Détail amusant, ce sort, qui est mis en oeuvre au moyen
d'une "roue à codes", fait office de protection. Naturellement, il ne s'agit pas de faire une promenade
de santé et de rentrer chez soi ; le danger est présent à tous les coins d'écrans et puisqu'on en parle,
sachez que ce ne sont pas moins de 500 monstres différents qu'il faudra combattre. Du coup, en plus de
nouvelles armes dont je vous laisse le plaisir de découvrir l'usage, le nombre de sorts utilisables se voit
porté à 100.
De même, grand changement par rapport aux épisodes précédents, l'équipe, qui peut comporter jusqu'à huit
membres, prend en compte les caractéristiques de deux fois treize classes (mâles et femelles), sans parler
des monstres de rencontre qu'il est parfois possible d'enrôler dans l'équipe. A ce sujet, et c'est encore
une bonne surprise, les personnages supplémentaires sont sauvegardables sur disque et certains peuvent même
être soignés. Pour faire bonne mesure dans la démesure, sachez également qu'ils peuvent porter du matériel
(mais pas l'utiliser, il ne faut pas exagérer). En ce qui concerne les classes, deux nouveaux mages
font leur entrée : le chronomancer et le geomancer. Tout ça pour vous dire que Bard's Tale 3 est une merveille
et que celui qui dit le contraire se prenne un Mangar's Malles à 800 points de dégâts, j'ai dit.
Côté interface, c'est toujours aussi bizarre, mélange de clavier et de souris. Les graphismes sont moins
jolis que dans le précédent épisode : ceux de l'interface n'ont changé mais les belles images dans les
fenêtres semblent avoir simplement été reprises de la bien moyenne version PC EGA.
Le jeu se déroule également sans le moindre bruitage ni musique d'accompagnement (sauf pour l'introduction),
alors que c'est justement l'un des points forts de l'Amiga ! En outre, la version Amiga ne prend pas
en compte la mémoire supplémentaire et on est obligé de changer souvent de disquette pour afficher le portrait
d'un personnage ou d'un monstre.
Il est parfois difficile de se baser sur les critères habituels pour parler d'un tel jeu. La note a été réalisée
en intégrant des éléments que ne se voient pas comme la gestion des personnage et des combats, qui est exemplaire,
la complexité de l'énigme et surtout, la taille du monde à explorer, à tel point démesurée qu'on se demande
comment les programmeurs ont-ils fait pour rentrer sur deux disquettes.
Nom : Bard's Tale 3: Thief Of Fate.
Développeurs : Interplay.
Éditeur : Electronic Arts.
Genre : jeu de rôle.
Date : 1991.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 512 ko de mémoire.
Licence : commercial.
Prix : 300 FF.
NOTE : 8/10.
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