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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test d'AWeb 3.1
(Article écrit par Johann Girard-Cheron et extrait d'Amiga News - mars 1998)
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Parmi les excellentes nouvelles de début d'année, c'est AmiTrix qui remporte le César, dans la catégorie des navigateurs
exclusivement pour Amiga, avec l'arrivée d'AWeb 3.1.
La grande nouveauté, c'est l'intégration d'un interpréteur JavaScript. Les pages contenant du JavaScript ne resteront donc
plus lettres mortes sur nos augustes machines ! Il n'en fallait pas plus pour que l'on en fasse un test, un vrai de vrai
puisque le logiciel est passé sur les machines de l'équipe 45 (rubrique DP) pour être martyrisé dans le but avoué de lui
faire cracher le moindre bogue... :-) Force est de constater qu'AWeb a bien résisté, il est même plutôt stable...
Installation
Le logiciel testé était composé des trois disquettes de la version 3.0 et du correctif 3.1, téléchargé sur le site
d'AmiTrix. Sur ces disquettes, outre le logiciel lui-même, on trouve plusieurs
"utilitaires" et des "Plugins" (greffons).
Côté greffons, on trouve AWebFTP, AWebNews et AWebMailto. Ils permettent, comme leur nom l'indique, la consultation des
groupes de discussion, le téléchargement des fichiers par FTP et l'envoi des courriers électroniques depuis AWeb. Tout à
fait efficaces, ces greffons sont incontournables dans un butineur digne de ce nom. Pour configurer ces greffons,
il suffit d'appeler les pages adéquates et de les remplir. A ce propos, l'entrée du nom de serveur de courrier électronique
n'est pas pris en compte dans le formulaire dédié à AWebMailto, il faut donner ce renseignement dans les "network settings"
pour que le greffon fonctionne.
Côté utilitaires. il s'agit de :
- HTTX. un convertisseur HTML -> Texte.
- FTPMount, qui permet de manipuler le contenu des sites FTP directement sous Workbench, exactement comme s'il s'agissait
de répertoires situés sur votre disque dur.
- Play16, le joueur d'échantillons audio que l'on ne présente plus.
- HTML-Heaven. qui facilite la création des pages Web. HTML-Heaven se présente comme plusieurs petites fenêtres divisées en
plusieurs cases. En cliquant sur l'une des cases, on insère la balise correspondante dans un des éditeurs de textes gérés
(Annotate, CygnusED, Final Writer, GoldEd, PolyEd, SkoEd et Write). Cette version comporte également un tutoriel
permettant l'apprentissage des balises HTML de base.
Tous ces utilitaires ne sont pas des exclusivités AWeb, puisqu'ils sont disponibles sur Aminet. Ils sont néanmoins intégrés
dans la configuration par défaut d'AWeb, mais vous êtes tout à fait libre de le configurer pour utiliser d'autres programmes
plus à votre convenance.
Enfin, le script d'installation vous gratifiera obligatoirement de ClassAct et si vous le voulez, des datatypes akJFIF et
ZGIF. Pour afficher du GIF animé, AWeb utilise un greffon dédié, "AnimGIF". Ce greffon (partagiciel !) a été développé par des
auteurs indépendants et peut être téléchargé sur le site d'AmiTrix. Son installation est très facile : lancement du script
d'installation et un coup de clic sur la page Web fournie. La seule limitation de ce greffon est un petit texte, invitant
à s'enregistrer, qui s'affiche en surimpression sur une des images de l'animation. Énormément de sites WWW utilisent des
GIF animés. On peut donc regretter qu'une version enregistrée de ce greffon ne soit pas intégrée aux disquettes d'installation.
A l'utilisation
Bien évidemment, AWeb incorpore les possibilités désormais classiques des navigateurs, dont la gestion d'un cache et de multiples
proxy (HTTP, gopher...), une liste des liens favoris hiérarchisée, l'impression graphique des pages, des menus contextuels
(permettant, en fonction de la position de la souris, de voir ou télécharger des images, des fichiers, etc.).
Les multiples menus de configuration permettent de "personnaliser" totalement le logiciel. Il est ainsi possible, entre autres,
de :
- Changer les liens rapides situés juste en dessous des boutons en haut de l'écran pour d'autres plus à votre goût.
- Choisir les boutons ou l'animation de transfert grâce à deux petits scripts d'installation.
- Préciser le nom utilisé par AWeb pour se signaler aux serveurs WWW lors des connexions.
- Indiquer le nombre de ko de mémoire Chip qu'AWeb devra laisser disponible.
Cette option intéresse les machines sans cartes graphiques. AWeb préfèrera alors ne pas afficher une image plutôt que de
faire "déborder" la mémoire Chip et vous donner rendez-vous avec M. Guru.
Quant à l'interprétation des balises HTML, AWeb s'en sort très bien et propose même plusieurs modes d'interprétation :
strict, tolérant et compatible. Strict convient pour des pages écrites avec les balises 3.2. Tolérant, comme son nom l'indique,
incorpore le HTML 3.0 et une grande partie du 4.0. Enfin, "compatible" permet d'afficher correctement des pages mal écrites.
Parmi les manques, on note principalement les feuilles de style qui ne sont pas gérées. Les cadres sont bien gérées et
l'on peut modifier leur largeur à la souris (comme sous Netscape). Concernant le JavaScript, les fonctions principales sont bien
gérées. AWeb n'a cependant pas pu exécuter totalement quelques scripts complexes.
Enfin, AWeb possède un port ARexx très complet et les deux documentations fournies (un petit livret et des pages HTML) sont
complètes, mais disponibles uniquement en anglais.
Annexe : test de vitesse
Pour avoir le coeur net à propos de la vitesse d'affichage des différents butineurs, un test comparatif a été réalisé sur un
Amiga 1230/50 MHz : on a mesuré le temps mis pour l'affichage d'une page de 185 ko (3 ko de HTML et 30 images GIF/JPEG).
La page était chargée depuis le disque dur pour éviter les fluctuations de vitesse dues au réseau et affichée avec la meilleure
palette possible dans un écran DBLPAL haute résolution sans scintillement. Bien évidemment, les conditions choisies étaient
volontairement extrêmes pour maximiser les différences en cas d'ex aequo et ne représentent absolument pas le temps de
chargement d'une page "normale".
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32 couleurs |
128 couleurs |
256 couleurs |
AWeb 3.1 |
57 s |
75 s |
105 s |
Voyager 2.88 |
29 s |
45 s |
81 s |
IBrowse |
39 s |
50 s |
53 s |
Le tiercé gagnant est donc Voyager et IBrowse dans un mouchoir de poche, AWeb est loin derrière (50% de temps en plus...).
Conclusion
Cette nouvelle version apporte donc un réel plus par rapport aux versions antérieures. AWeb 3.1 remporte ainsi la palme du
butineur le plus compatible avec ce que l'on trouve sur le réseau (JavaScript et HTML 4.0). Malheureusement,
il remporte aussi l'escargot d'or du navigateur le plus lent. Ce défaut est moins flagrant avec une machine rapide (68060)
et une carte graphique.
Nom : AWeb 3.1.
Développeur : AmiTrix.
Genre : navigateur internet.
Date : 1998.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 2 Mo de mémoire, AmigaOS 3.0, ClassAct.
Licence : commercial.
Prix : 320 FF, mise à jour 3.0 -> 3.1 gratuite.
Les points forts :
- Gestion du JavaScript.
- Connexion sécurisée avec MiamiSSL.
- Gestion du HTML 4.0.
- Stabilité.
Les points faibles :
- Lent.
- Lecteur des animations GIF en partagiciel.
- Couleurs assez mal choisies pour un écran avec peu de couleurs.
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