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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test d'Astro Marine Corps (A.M.C.)
(Article écrit par Frank Ladoire et extrait de Génération 4 - mai 1990)
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Décidément, la production espagnole se distingue ces derniers temps et plus particulièrement la société
Dinamic. Souvenez-vous, l'assez violent After The
War, c'était déjà eux ! Cette fois-ci, les programmeurs de cette société nous proposent A.M.C (alias "Astro Marine
Corps) et les progrès accomplis sont nettement appréciables.
Votre but est de détruire totalement les Deathbringers, des pirates de toutes races ayant uni leur force
pour conquérir la galaxie entière. La première planète annexée par ces individus se nomme Dendar, elle
doit leur servir de tremplin et de point de départ pour mener à bien leur projet. Consciente de la
menace et des troubles que les Deathbringers peuvent causer à l'ensemble des races pacifiques, la BCAMC
(Base Centrale des Astro Marine Corps) a considéré que vous étiez le seul homme capable de mettre fin
aux actions des Deathbringers. Elle vous a envoyé sur Dendar, situé à environ 3 millions d'années-lumière
de la confédération Sokk abritant la BCAMC.
En fait, votre mission se compose de deux parties bien distinctes : la première vous menera à l'intérieur
du vaisseau des Deathbringers tandis que la seconde consistera à se rendre sur leur planète pour les
anéantir à jamais. Votre parcours sera parsemé de pièges et d'embûches, et vous devrez faire face à des
centaines d'ennemis tous plus puissants les uns que les autres.
Pour commencer, il ne s'agira que de simples monstres, mais ensuite, vous devrez affronter des vers à la
gueule énorme, des humanoïdes puissamment armés, des plantes aux tentacules gluantes, des robots...
Pour vous défendre, vous disposez de votre fusil et de l'aide de votre vaisseau "Astro Marine". Ce dernier,
de temps en temps, vous lancera des containers. Il suffit de tirer dessus pour faire apparaître une
arme supplémentaire. Elles sont nombreuses et efficaces : la première vous donne an triple tir, la
deuxième vous entoure d'un écran protecteur vous rendant totalement invulnérable, une autre encore vous
donnera des grenades.... Dans les niveaux supérieurs, vous aurez un lance-flammes ainsi qu'un tir
multidirectionnel. Attention, chacune de ces armes ne dure qu'un temps, à vous d'en faire le meilleur
usage ! En outre, il y a quelques idées brillantes, comme un niveau avec des humains à ne pas bousculer
si vous voulez préserver votre temps de jeu (mais attention : certains de ces êtres humains sont en fait
des monstres !) ou encore des ennemis qui sortent du sol.
Dans la seconde partie du logiciel, le jeu ressemble énormément à After The War avec des décors d'intérieurs
(un peu sombres) et de nombreux obstacles à franchir, notamment des barrières d'énergie. Pour les désactiver, il faut
impérativement détruire certains générateurs placés en divers endroits du tableau et donc utiliser
les téléporteurs. Sachez que le programme, à chaque fin de niveau, vous donne des mots de passe vous évitant ainsi
de recommencer depuis le début à chaque nouvelle partie.
Ce qui est un peu dommage, c'est la lenteur avec laquelle le personnage se déplace. Il marche comme s'il
faisait un "moonwalk avant" sur une surface glacée. La plupart des autres animations sont bonnes.
Malgré cela, sur le plan de la réalisation, A.M.C se classe parmi les meilleurs de sa catégorie. En effet,
le jeu compte six défilements différentiels, 32 couleurs à l'écran (ce qui n'empêche pas quelques ratés
comme l'arme principale ridiculement grosse) et une bande sonore, où tous les instruments sont numérisés,
longue d'une vingtaine de minutes. En plus de tout cela, les programmeurs n'ont pas oublié l'indispensable,
la jouabilité. En effet, le jeu est d'une difficulté croissante et le joueur progresse à chaque partie !
Nom : Astro Marine Corps (A.M.C.).
Développeurs : Creepsoft.
Éditeur : Dinamic.
Genre : jeu d'action.
Date : 1990.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 512 ko de mémoire.
Licence : commercial.
Prix : NC.
NOTE : 6/10.
Les points forts :
- L'allure de certains ennemis.
- La bande sonore.
- Difficulté bien dosée.
- Le système de mot de passe.
- Six défilements différentiels.
Les points faibles :
- Le personnage se déplace lentement, et saute bizarrement.
- La fenêtre de jeu est restreinte.
- Quelques éléments graphiques pas peaufinés.
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