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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test d'Art Department Professional 2.5
(Article écrit par Lucas Janin et extrait d'Amiga News - avril 1994)
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Contrairement à d'autres produits, ADPro 2.5, annoncé il y a quelques semaines, est désormais disponible.
Sa très grande nouveauté est une approche plus "Intuition" du logiciel (utilisation de modes d'écran Amiga,
préférences éditables, configurations personnalisables, presse-papiers, etc.). De nouveaux "loaders" et "savers"
(modules de chargement et sauvegarde) y font leur apparition. Bref, de belles nouveautés qui réjouiront sûrement
tous les utilisateurs qui se plaignaient de son interface un peu vétuste.
Pour ceux qui viennent d'arriver, il y a seulement quelques numéros dans ce merveilleux monde
de l'Amiga, je me permets de rappeler la finalité de ce programme. Il a pour but l'importation
d'images sous différents formats (loaders), leur traitement (operators) et leur sauvegarde (savers)
sous différents formats avec le nombre de couleurs et la résolution désirées.
Le tout peut être contrôlé par le langage ARexx.
Configurations
Comme tous les logiciels de traitements d'image, la configuration requise est importante.
4 Mo de mémoire Fast et un disque dur sont nécessaires pour le bon fonctionnement du logiciel.
Un processeur 32 bits (68020/68030/68040) sera le bienvenu. Comme ce programme utilise
des fonctions d'AmigaOS 2.0, celui-ci est indispensable (il fonctionne aussi sur 2.1, 3.0 et plus).
Ce test a été pratiqué sur un A4000/040 équipé de 18 Mo de mémoire.
Intuition
Le programme Installer, qui devient de plus en plus incontournable, a été utilisé pour la
mise en place des données sur le disque dur. Celles-ci occupent environ 4 Mo. Après son
lancement, ADPro apparaît sur le Workbench dans une fenêtre.
L'écran de fonctionnement d'ADPro peut être défini par une requête "ScreenMode".
Cette dernière inclut tous les écrans disponibles pour le Workbench, plus les écrans
publics (Workbench ou Directory Opus par exemple). Étant adepte du "tout Workbench",
j'ai choisi d'ouvrir ADPro dans ce type d'écran. En effet, cette possibilité permet
de ne plus ouvrir une requête de fichier pour charger des images, mais tout simplement
de les lâcher dans la fenêtre du programme. Si ADPro ne tourne pas dans le Workbench,
il ouvrira une AppIcon personnalisable pour charger des fichiers. Le presse-papiers
est maintenant géré pour un meilleur passage de données avec les autres programmes
qui l'utilisent.
La police utilisée par ADPro peut être définie sauf s'il tourne
sur un écran public. Dans ce cas, le programme emploiera la police qui est utilisée dans le titre
de l'écran. Les opérateurs qui s'ouvrent sur un nouvel écran, tels que Crop_Visual ou
Text_Visual peuvent recourir à un mode d'affichage prédéfini. Une autre nouveauté plus
qu'intéressante consiste en la possibilité de travailler en 8 ou en 3 plans de bits.
En effet, les modes 256 couleurs en AGA possèdent malheureusement une certaine
lenteur et une inertie très agaçante.
Deux présentations sont disponibles : une première sous la forme d'une fenêtre de
taille fixe et une deuxième sous la forme d'une fenêtre de taille redimensionnable.
Dans la première disposition, il est possible de personnaliser les modules de chargement,
de sauvegarde, les opérateurs et les scripts ARexx qui sont immédiatement disponibles. Les autres sont
accessibles par des fenêtres.
Le programme peut être iconifié. Si la nouvelle présentation ne vous emballe pas,
il est tout à fait possible de choisir un écran de faible dimension et de visualiser les
images sur un autre écran, comme dans la version
2.3.
Les requêtes de fichiers sont, bien entendu, celles disponibles sous le système.
Toutes les opérations qui se paramètrent dans l'écran d'ADPro (Scale,
Balancing...) sont redimentionnables.
Affichage
La gestion de l'affichage a été grandement améliorée. Le rendu peut désormais se faire sur
un écran ou dans une fenêtre. Le choix s'effectue par une requête du mode d'affichage.
Les écrans publics sont présents dans cette liste pour un rendu dans une fenêtre.
Le nombre des possibilités d'affichages a été augmenté (Amiga, EGS, FC24, OpalVision,
Picasso, Retina/Retina ZIII, Window, A2410, Resolver, DCTV, FireCracker,
HAM-E et Video Toaster. La gestion en a été améliorée. Par exemple,
les résolutions de la Picasso (affichage beaucoup plus rapide, sont accessibles par
la requête de mode d'affichage de même que les résolutions en 15, 16 et 24 bits.
Toujours sur la Picasso, nous avons accès maintenant aux modes 2 à 256 couleurs.
La visualisation dans une fenêtre EGS est possible directement par la requête
de mode d'affichage. La visualisation d'images dans une fenêtre sur un écran Amiga
ou EGS est très impressionnante. Il est à regretter l'impossibilité de pouvoir
redimensionner la fenêtre ou d'effectuer une visualisation en réduction de l'image.
En effet, une image de grande taille n'est pas évidente à utiliser.
Utilisation
Le programme a beaucoup gagné en fonctionnalité en utilisant Intuition. La gestion des
cartes graphiques est un véritable plaisir. Le travail sur un écran en 256 couleurs sur
l'AGA demeure très lent mais ADPro n'est pas responsable, l'AGA n'est pas rapide (pour
quand le AAA Monsieur Commodore ?). Sur une carte graphique comme la Picasso,
on travaille en 256 couleurs sans ressentir un boulet au pied.
Le mode Composition ouvre maintenant un écran à part entière (dans la version 2.3,
cette fonction se paramétrait dans une partie de l'écran ADPro qui était déjà petit).
C'est ici que l'on paramètre la composition et, entre autres, le canal alpha.
Cette dernière est plus aisée que dans la version précédente. Ce procédé permet de composer deux
images grâce à une image en niveaux de gris qui déterminera le pourcentage de transparence entre
les deux images. L'image 4 est le résultat d'une composition avec une
image et la même passée par l'opérateur "LigneArt" par l'image 5 du canal alpha.
Image 4
Image 5
Une nouveauté intéressante dans l'opérateur "Scale" permet maintenant de garder le même aspect
à l'image lors de son redimensionnement. L'imprimante Fargo est gérée mais comme je ne possède
pas ce bijou je ne pourrai pas vous en parler ici.
Un module de chargement et de sauvegarde intéressant est "Icon" ; il permet de modifier ou de créer des icônes.
Il utilise la palette du Workbench avec le tramage au choix, de quoi se créer un système
qui sort du classique Magic Workbench. Un petit problème : les icônes de grosse taille
font planter la fonction "Information" du Workbench et IconEdit... Mais je ne sais pas si c'est ADPro
ou le Workbench qui en incombe la faute.
Malgré toutes les grandes nouveautés de cette version, il est tout de même à regretter
quelques manques : une gestion interne de la mémoire virtuelle (comme ImageFX),
la possibilité de gérer plusieurs images en même temps, une gestion de la fonction "défaire"
plus simple (bien qu'elle soit déjà améliorée), une gestion dynamique de la mémoire,
quelques fonctions de dessin, copier, coller, lasso, un réglage temps réel des couleurs,
la possibilité de choisir le nombre de modules de chargement, de sauvegarde, d'opérateurs disponibles directement,
une prévisualisation "timbre poste" rapide...
Quelques petits problèmes sont à noter : quand on charge un fichier en le lâchant
sur la fenêtre d'ADPro ou sur son AppIcon (lorsqu'il ne tourne pas sur le Workbench),
il ne tient pas compte du mode composition. Il est donc obligé de passer par une requête de fichiers.
Une astuce
Certaines personnes se plaignent qu'ADPro occupe toute votre mémoire Fast
après son chargement. Deux solutions sont à votre disposition. Pour la première, c'est le
domaine public qui vient à notre secours : ADProStart permet de paramétrer la mémoire à
allouer avant son chargement. La deuxième est de lancer ADPro du Shell avec une
option MM="mémoire à allouer". Pour rendre tout ceci plus utilisable, on peut utiliser ToolManager
pour lancer par exemple ADPro avec trois types de tampons : un pour les fichiers jusqu'à
352x283, l'autre jusqu'à 912x628 et le dernier jusqu'à 2048x1366. Par cette technique,
ADPro ne vous prendra pas toute votre mémoire pour un fichier timbre poste.
Conclusion
Enfin ADPro trouve une interface à la hauteur de ses performances.
Travailler avec devient un véritable plaisir. Il manque encore quelques
fonctions pour que tout soit parfait. Il nous démontre que aussi bien
soit-il, si son interface n'est pas à la hauteur, un programme nous cachera
beaucoup ces qualités. Une belle réussite.
Nom : Art Departement Pro 2.5.
Éditeur : ASDG.
Genre : retouche d'image.
Date : 1994.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 4 Mo de mémoire, disque dur, AmigaOS 2.0.
Licence : commercial.
Prix : 1690 FF.
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