Suivez-nous sur X

|
|
|
0,
A,
B,
C,
D,
E,
F,
G,
H,
I,
J,
K,
L,
M,
N,
O,
P,
Q,
R,
S,
T,
U,
V,
W,
X,
Y,
Z,
ALL
|
|
0,
A,
B,
C,
D,
E,
F,
G,
H,
I,
J,
K,
L,
M,
N,
O,
P,
Q,
R,
S,
T,
U,
V,
W,
X,
Y,
Z
|
|
0,
A,
B,
C,
D,
E,
F,
G,
H,
I,
J,
K,
L,
M,
N,
O,
P,
Q,
R,
S,
T,
U,
V,
W,
X,
Y,
Z
|
|
A propos d'Obligement
|
|
David Brunet
|
|
|
|
Point de vue : A quoi peut bien servir un Amiga ?...
(Article écrit par José Grillierre - mai 2002)
|
|
...lorsque l'on a aussi un PC !
Encore une réflexion sur le devenir de l'Amiga.
Avant d'aller dans le vif de cette réflexion, posons-nous d'abord la question suivante :
- Pourquoi des amigaïstes passent, un jour, sur PC ?
La réponse est assez claire lorsque l'on voit comment est considéré notre cher ordinateur,
en fait il n'est considéré que par ses utilisateurs, et tout à fait ignoré par le reste du monde.
Voyant tout ce que sait maintenant faire un PC sous Windows (à part mettre les nerfs à vif des
pauvres utilisateurs) il est compréhensible que la tentation soit vive de faire le pas et
connaître le très célèbre "Plug and Play", l'internet facile, le traitement numérique des
images, etc.
Mais j'entends déjà certains me dire qu'un Amiga, avec tout ce qu'il faut dedans, peut
y arriver facilement, encore faut-il avoir les moyens financiers et surtout avoir un
revendeur à proximité (quoique pour les finances ce soit un faux problème en voyant ce qu'il
faut tout de même débourser pour une grosse machine sous Intel).
Mise au point
Que l'on se rassure, je ne suis pas passé de l'autre côté de la barrière (bien qu'ayant un
très vieux 486 trouvé à la poubelle qui ne me sert que d'interface avec AOL lorsque
Mamain convoite le sien), mon Amiga me donne entière satisfaction malgré son âge (et le mien).
J'ai surtout cette pensée vers ceux qui ont laissé tomber cet "objet", oubliant qu'il
leur a tout de même donné pas mal de joie, et dans le seul but d'aller s'acoquiner avec
un ordinateur de type PC et se casser la tête avec Windows et tous ses dérivés.
Loin de là d'aller critiquer le choix de chacun, mais ce que je n'arrive pas à admettre c'est la
mise au placard d'un Amiga devenu trop "classique", choix de quelques anciens adhérents et
autres inconnus. Même s'ils démarrent l'Amiga de temps à autre pour le "fun", le monde du
PC prend vite le dessus : obligation de passer plus de temps à démarrer, éteindre, planter,
installer... ce qui ne laisse plus de minutes à consacrer à l'Amiga (sauf pendant les
périodes d'installations ;-)) qui s'en va mourir tout doucement au fond de son placard
sans rien comprendre de ce qui lui arrive.
Réveillez-vous !
...et maintenez ce vaillant ordinateur en activité, même avec ses quelques mégas de
mémoire et ses quelques mégahertz, c'est le "Zorro" de l'informatique moderne (il l'est
depuis sa naissance de par son port d'extension qui porte ce nom, ne serait-ce pas un
signe de son destin !).
Je ne dis pas qu'un Amiga est infaillible au plantage et aux sautes d'humeur, mais un
PC, avec ses gigahertz et ses centaines de mégaoctets de mémoire est obligé, en plus,
d'utiliser un maximum de ressources pour faire fonctionner ses énormes logiciels dont
on ne connaît généralement que quelques fonctions principales, ce qui implique parfois
une gestion serrée de l'espace mémoire (dont on a pas forcément le contrôle sauf au
moment du plantage). Les logiciels sont tellement sophistiqués qu'ils en ont souvent
oublié des fonctions simples. Par exemple, en dessin, il n'y a pas de problème pour
traiter les images en 24 bits dans des résolutions énormes, mais il devient difficile
de trouver le logiciel qui offre en plus les outils adéquats pour réaliser du simple
dessin en 2D avec des fonctions de formes prédéfinies (exemple : carré, cercle...), ou bien
pouvoir réaliser simplement des dégradés selon des formats prédéfinies (linéaire,
circulaire, vertical, selon brosse...) et avec des motifs, ou bien jouer avec des
brosses sans passer par le non moins très célèbre "copier/coller".
Pour ceux qui ont la mémoire courte, souvenez-vous de Deluxe Paint ou de Personal Paint pour les
plus connus, mais aussi toute une logithèque (maintenant ancienne) spécialisée dans
cette matière, offrant en plus des fonctions 2D toutes sortes d'outils et d'effets
de traitement de l'image ; tout ça avec quelques clics de souris et très peu de mémoire
tournant avec des microprocesseurs défiant toute chronique informatique actuelle.
De plus, l'échange d'images d'un OS à un autre est maintenant chose facile avec les
datatypes et autres convertisseurs.
L'Amiga s'est très bien acclimaté avec une bonne partie des formats d'images existants,
aussi bien dans la lecture que dans la sauvegarde. On notera tout de même quelques
lacunes dans la lecture des formats d'animations, il faut admettre que ça marche mieux
avec un bon turbo dans le moteur.
Et le reste...
L'Amiga peut encore montrer ses capacités dans le multimédia, il a d'ailleurs contribué
à l'inventer. Côté vidéo numérique, il y a toujours quelques Casablanca en activité, qui, sans
l'afficher, fonctionnent avec un coeur d'Amiga.
L'Amiga s'est aussi adapté aux nouveaux formats musicaux tel que le MP3 très en vogue,
et bien entendu il peut vous emmener loin dans le monde via l'internet, disposant de
tous les outils nécessaires pour cette fonction.
Et pour compléter cette panoplie on peut y ajouter la gravure, le DVD, la lecture des
formats audio type MP3, et tout un tas de choses modernes qui ne cessent d'évoluer avec
le temps.
Ah ! tout de même !
Il y a tout de même une chose que l'on pourrait envier au PC, c'est le copier/coller, et
bien détrompez-vous, ça aussi l'Amiga sait le faire.
Alors soyez sympa avec lui, ne l'oubliez pas et continuez à lui donner sa chance de vivre
et non pas survivre, l'Amiga vaut bien ça après tout ce qu'il a su donner durant ces
années.
|