Obligement - L'Amiga au maximum

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Actualité : Vente de l'Amiga par Gateway - la tentative d'Anti Gravity
(Article écrit par un auteur inconnu - août 2000)


Note : traduction en français par Cédric Saïller.

Voici un texte retraçant la tentative de rachat de l'Amiga par Anti Gravity, société américaine gérée par Daniel J. Lutz. Dans le courant de l'année 1999, et après avoir promis monts et merveilles depuis deux ans, Gateway n'est plus intéressé par l'Amiga. C'est alors que quelques sociétés, qui ne veulent pas voir mourir la plate-forme, décident de se mettre sur les rangs du rachat. Et parmi ces sociétés, il y a Anti Gravity, déjà connu de la communauté grâce à son projet BoXeR, une nouvelle carte mère compatible Amiga.

Gateway décide de vendre l'Amiga

Venant juste de lancer le service Internet AmigaOnline.net, Dan Lutz essaya de joindre Darrek Lisle de chez Amiga Inc. pour obtenir une liste de groupes d'utilisateurs afin de promouvoir ce nouveau service Internet. En cette période, Amiga/Gateway étaient difficiles à contacter, et après plus de deux semaines, Jim Von Holle répondit finalement aux appels. Durant la conversation, Dan Lutz demanda à Jim Collas, le PDG d'Amiga Inc., si Gateway souhaiterait vendre Amiga à Anti Gravity.

Jim Collas répondit que tant que Gateway n'était pas intéressé pour vendre Amiga, ils aimeraient plutôt négocier pour une licence matérielle exclusive.

En réponse à cette offre, Dan Lutz envoya une lettre à Amiga/Gateway soulignant les raisons que ces derniers devraient considérer pour vendre Amiga à Anti Gravity. La communauté Amiga avait d'ailleurs commencé à questionner Gateway à propos de ses intentions concernant l'Amiga. Gateway pourrait par exemple vendre le nom Amiga et les droits exclusifs pour développer la propriété intellectuelle sans pour autant vendre les brevets. En vendant Amiga à une compagnie Amiga avec le BoXeR en développement, Gateway, Amiga et la communauté Amiga en sortiraient gagnants.

La réponse d'Amiga/Gateway fut d'organiser une réunion afin de discuter davantage sur la vente de l'Amiga. Le 28 octobre 1999, Dan Lutz et les membres de son équipe rencontrèrent Amiga/Gateway. Durant cette réunion, Amiga/Gateway indiquèrent qu'ils seraient prêts à vendre le nom Amiga, les droits exclusifs et les actifs existants. Dan Lutz commença à travailler sur les détails de la proposition de vente et les discussions débouchèrent sur une annonce au salon de Cologne en novembre 1999.

Le plan d'Anti Gravity

Dan Lutz et son équipe préparèrent la réunion avec Amiga/Gateway, ils commencèrent par construire un plan d'affaires autour des idées de Dan. Avec la vente imminente de l'Amiga, la conception du plan d'affaires devint la plus haute priorité.

La nouvelle compagnie Amiga serait divisée en deux sociétés distinctes. "Amiga Systems" développerait un nouveau matériel et "AmigaSoft" s'occuperait du système d'exploitation.

L'objectif d'Amiga Systems était de produire de puissantes et évolutives plates-formes matérielles (et des périphériques) qui deviendraient la base de la nouvelle ère de la convergence numérique. Car l'Amiga, depuis sa naissance, a toujours été une machine de convergence numérique (pour les stations de travail vidéo, d'animation, les kiosques multimédias, etc.).

Dans de nombreux cas, l'Amiga a permis de créer une convergence de l'électronique et des ordinateurs. Aucune autre technologie ne pouvait accomplir cela aussi fluidement, rapidement et élégamment. L'Amiga devenait essentiel pour les solutions requerrant une intégration avec l'électronique. Lorsque le multimédia est devenu un mot à la mode, l'Amiga était déjà là. Maintenant, avec l'avènement de la convergence numérique au coin de la rue, Dan Lutz a vu que l'Amiga y était déjà présent également. Établir l'Amiga comme un chef de fil pour la convergence numérique aurait été simplement la continuité du chemin que l'Amiga a suivi depuis ses débuts.

Le projet BoXeR serait intégré à la nouvelle société Amiga Systems. Le système serait appelé "Amiga 1100". Et en l'honneur de son nom, le nouveau système serait annoncé le 1/1/00. L'Amiga 1100 et ses successeurs constitueraient la ligne de produits principale jusqu'à l'aboutissement de la nouvelle technologie.

La société AmigaSoft aurait un objectif différent. Se basant sur l'actuel AmigaOS, AmigaSoft investirait les ressources et les moyens humains nécessaires pour le rendre compétitif avec les principaux systèmes actuels. Et, par la suite, atteindre les capacités décrites par Gateway pour l'Amiga OE (Operating Environment).

Gateway avait prévu d'arrêter le développement d'AmigaOS, mais, se basant sur ses contacts dans la communauté Amiga et la communauté technique en général, Dan Lutz voulait le poursuivre. En fait, il lui semblait que les caractéristiques uniques d'AmigaOS faisaient de lui le système d'exploitation idéal pour la convergence numérique. Au centre de ce plan était l'idée de rendre compatible AmigaOS avec toutes les plates-formes matérielles.

Séparer le développement du système d'exploitation à celui du matériel permettait de mettre en évidence les meilleurs concepts de chacun d'eux. Par exemple, les logiciels de chez New Tek se sont multipliés lorsqu'ils devinrent disponibles sur des plates-formes multiples, et Dan Lutz pensait qu'AmigaOS se multiplirait de la même façon. Le nouvel Amiga deviendrait ce qu'il aurait toujours dû être, c'est-à-dire une entreprise de développement de technologie, engagée pour apporter la convergence numérique sur le marché.

Ce plan d'affaires généra des enthousiasmes inattendus dans la communauté des investisseurs. Dan Lutz choisit avec précaution les investisseurs à approcher. Chaque présentation générait un nouvel investisseur. Aucun investisseur ne passa sur cette opportunité. Dan Lutz finit avec plus de 20 millions de dollars d'investissements privés. Cela aurait permit de financer l'achat de l'Amiga puis de fonder la nouvelle compagnie Amiga.

L'offre final

Amiga/Gateway devinrent à nouveau silencieux et ne répondirent pas aux multiples contacts effectués par Dan Lutz jusqu'à la deuxième semaine de novembre. A cette époque, Amiga/Gateway ont indiqué qu'une nouvelle offre avait fait surface.

Début décembre, un montant total de 4,5 millions de dollars (et 2 millions de dollars payables d'avance) étaient nécessaires. Après en avoir discuté avec un investisseur, Dan Lutz appel Amiga/Gateway et offrit 2 millions de dollars d'avance avant la fin de l'année. Cette offre fut acceptée verbalement par téléphone.

Quatre jours après qu'Amiga/Gateway ait accepté l'offre de Dan Lutz par téléphone, ils lui envoyèrent une lettre déclinant l'offre. Dan Lutz envoya alors immédiatement une nouvelle offre de 5,5 millions avec l'intention de surenchérir si nécessaire. Mais inexplicablement, Amiga/Gateway ne répondirent jamais à cette offre, et le 1er janvier 2000, Dan Lutz apprit qu'Amino Development avait acheté Amiga pour moins que ce qu'Anti Gravity avait offert.

Poursuite judiciaire ou partenariat

Certains investisseurs d'Anti Gravity étaient furieux et firent front pour lancer une poursuite judiciaire afin de bloquer la vente. Selon plusieurs cabinets d'avocats, la poursuite était légalement valable. La décision d'entreprendre cette mesure judiciaire devait être prise rapidement et l'équipe de Dan Lutz était divisée sur la question.

Dan Lutz savait qu'une longue procédure judiciaire porterait atteinte à la communauté Amiga. Il décida qu'une conciliation afin de s'associer avec la nouvelle société Amiga serait une action plus judicieuse. Dan Lutz estima qu'en travaillant avec la nouvelle compagnie Amiga, le BoXeR pourrait devenir une plate-forme intermédiaire au système Amie, et permettrait à Anti Gravity de developper de nouveaux matériels pour la convergence numérique. Après plusieurs propositions et discussions, une stratégie de partenariat avec la nouvelle société Amiga fût annoncée le 1er avril 2000.


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