Obligement - L'Amiga au maximum

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Point de vue : Amiga Inc. ou MorphOS ?
(Article écrit par Lionel X - janvier 2002)


Pas de sous

Amiga est en retard sur ses projets. Pour expliquer cela, pas de mystère : la faute à l'écroulement de la nouvelle économie, qui a réduit les finances d'Amiga, et a gravement nuit aux projets qui, même sous-traités, étaient dépendant de leurs finances, comme AmigaOS 4.0.

Le projet majeur, le DE, même s'il n'est pas encore fini, et après avoir subit quelques modifications par rapport au projet initial, entre dans le monde de l'informatique par la petite porte, les assistants numériques personnels (PDA). Peut-être en raison d'une communication approximative d'Amiga Inc., le DE inspire encore le trouble, et sa finalité est mal comprise d'une partie de la communauté. Cependant, il présente une véritable perspective d'avenir et surtout de revenus pour les programmeurs, à condition... qu'il marche. Ses avantages sont, sur le papier, très alléchants, et, loin de risquer un face à face direct avec Windows (stratégie du regretté BeOS, par exemple), il s'affranchit du système, au bénéfice des utilisateurs, des programmeurs, et pas vraiment de Microsoft.

Il est vrai que la première génération de jeux pour DE est uniquement orientée PDA (intérêt pour les ordinateurs de bureau = néant), et que de surcroît, ces jeux sont techniquement assez décevants. Mais il faut garder en tête que le marché des PDA est probablement le seul marché encore intéressant, car il n'est pas totalement verrouillé par Microsoft ou Palm (peut-être pas pour longtemps, certes...) et qu'il est sans doute beaucoup plus accessible que celui des ordinateurs classiques, ou rien ne semble pouvoir abattre Microsoft. De même, les jeux ne sont pas destinés à des "hardcore gamers", mais plutôt à des cadres supérieurs plein de sous qui peuvent se permettre d'acheter ce genre d'appareils. Donc même si ces jeux ne sont pas flamboyants, ils répondent au besoin d'une partie du marché.

Malgré tout, le problème d'Amiga est énorme, car la société a réellement besoin de programmeurs. Il manque beaucoup d'applications "sérieuses" pour les PDA (très peu de bureautique), sans parler de programmes ayant un intérêt sur des ordinateurs de bureau. En fait, la plupart des développeurs sur DE développent durant leur temps libre, car il ne sont pas convaincus du succès du DE, par manque de partenaires industriels. Les applications tardent donc à apparaître et les gros projets sont rares. D'un autre côté, Amiga ne peut trouver de partenaires industriels fiables (pas comme Sharp, qui traîne des pieds pour communiquer sur le DE) que si la société apporte un "contenu" substantiel, c'est-à-dire de nombreuses applications. Le cercle est donc particulièrement vicieux, et sans la sortie de plates-formes qui porteront le DE préinstallé, comme les PC avec Windows, il sera difficile de faire prendre la sauce.

Il est possible qu'il se prépare des surprises, mais la mort par KO financier reste le risque majeur qui pèse sur Amiga Inc.

Pour résumer, plus il y aura de programmeurs du côté d'Amiga Inc., plus les chances de succès seront grandes.

Et MorphOS ?

Du côté de MorphOS, on a une machine qui va réellement sortir (le Pegasos conçu par bPlan), avec un système dans l'esprit Amiga. La machine est alléchante, la société gagne de jour en jour en crédibilité, respecte visiblement ses délais, les développeurs sont des amigaïstes 100% pur jus. A première vue, seule l'absence du nom Amiga (confisqué par Bill) semble jeter une ombre sur la pérennité de l'appareil, car les utilisateurs seront peut-être hésitants à quitter l'Amiga "officiel". Quant aux néophytes, la complexité de la situation sera sûrement rédhibitoire. Les valeureux partisans de MorphOS auront à éduquer le marché pour assurer la diffusion de leur système. La tâche est rude mais elle n'est pas impossible.

Cependant, les perspectives commerciales de MorphOS sont limitées. En effet, si le Pegasos trouve sa place comme machine réellement alternative avec Linux, MorphOS ne pourra a priori compter que sur une base limitée d'utilisateurs, qui ne pourra être qu'une fraction de la petite communauté des amigaïstes. Combien d'utilisateurs comptera MorphOS ? Quelle sera la pérennité du système, si les développements commerciaux ne sont pas rentables ?

De toute façon, plus il y aura d'utilisateurs de MorphOS, plus le système sera pérenne.

Que choisir ?

Situation paradoxale. On a d'un côté un système officiel, offrant des perspectives intéressantes, mais virtuelles, de l'autre, une machine non officielle, qui sera bientôt une réalité, mais qui pourrait confiner ses utilisateurs à une niche de marché.

Il faut bien préciser que le DE et MorphOS ne visant pas les mêmes clients, ils ne sont pas à proprement parler concurrents, mais ils ont besoin des mêmes programmeurs (au moins au début), en nombre très limité.

Sachant que la bibliothèque de logiciels est la clé du succès des deux systèmes, on comprend que les tensions soient fortes... Mais rien n'empêche de développer pour les deux, bien au contraire.

Une fusion des projets aurait été LA solution par excellence, mais il semble que les choses soient allées trop loin pour que la raison l'emporte.

Votre choix entre bPlan et Amiga Inc. dépendra de votre raison d'être encore sur Amiga aujourd'hui, et de votre confiance dans l'une ou l'autre des sociétés :
  • bPlan propose une évolution de l'Amiga sans le nom Amiga collé dessus.
  • Amiga Inc. propose une autre évolution de l'Amiga, peut-être moins proche de l'original, mais potentiellement plus pérenne.
Il est en tout cas maintenant temps de bouger. Il est l'heure de fournir du "contenu", de s'organiser pour rendre nos développements efficaces, de collaborer même, pour faire en sorte que le maximum de chance soit réunie pour le succès des initiatives. Si nous critiquons les "grands acteurs" du monde Amiga pour leur manque d'ouverture d'esprit, il est peut-être possible, à notre échelle, de nous soutenir et de rester unis, en dépit des choix de chacun.

Remerciements : merci à Sébastien Jeudy, Benjamin Yoris et Damien Naviliat pour leurs conseils, leurs idées et leurs corrections.


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