Obligement - L'Amiga au maximum

Vendredi 06 juin 2025 - 12:23  

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Comparatif : Amiga 500 contre Atari ST 520 au niveau du matériel
(Article écrit par Jean-Loup Renault et extrait de Tilt Hors Série - mars 1988)


Les adversaires s'observent. Soudain l'Amiga appuie à fond sur Fat Agnus. Le ST, surpris, tente de réagir en parallèle mais son lecteur s'emballe. Il tente une manoeuvre désespérée, enclenche son Blitter et poursuit l'Amiga 500. Le matériel, poussé dans ses derniers retranchements, tient bon. Les deux machines en profitent pour faire un détour par les périphériques...

Processeur et coprocesseurs

Le processeur central de l'Amiga tourne à 7,16 MHz. Il est moins rapide que celui de l'Atari ST, dont la vitesse s'arrondit à 8 MHz. Outre le processeur central, le Motorola MC68000, l'Amiga est équipé de coprocesseurs qui lui simplifient la tâche. Ils sont au nombre de quatre. Le plus important, Fat Agnus, génère les adresses mémoire et contrôle toute l'animation via le Copper et le Blitter. Il dispose pour ce faire de 25 canaux DMA (Direct Memory Access) et libère le 68000 qui se consacre pendant ce temps à d'autres occupations. Denise s'occupe du graphisme et du chatoiement des couleurs. Paula c'est la musicienne de la bande. Elle traite les données sonores. Le patron, le 68000, traite les calculs et les données fondamentales des programmes. Il envoie des ordres aux autres et chacun (ou chacune) fait son petit boulot dans son coin.

Pour éviter la pagaille, un chef de la police contrôle la circulation des informations et évite les embouteillages. Ce shérif s'appelle Gary. Programmer tout ce petit monde exige une bonne connaissance de leurs possibilités et de leurs rotations. En effet, si les résultats de leur entente familiale sont étonnants, il n'est pas facile d'utiliser toutes leurs capacités. D'autant que l'Amiga est doté d'une faculté qu'il est le seul à posséder : il est multitâche. Cela signifie que plusieurs programmes peuvent être mis en marche simultanément. C'est cette difficulté d'appréhension qui fait qu'il y a si peu de programmes spécifiques à l'Amiga. Les quelques programmeurs courageux qui se sont lancés dans l'étude du fonctionnement intime de la machine (un gros tas de documentation en texte bien serré d'un bon mètre d'épaisseur) commencent tout juste à comprendre comment tout ça fonctionne.

Si la machine se vend en grand nombre, on peut espérer voir de nouveaux programmeurs s'ajouter aux anciens et peut-être alors de vrais programmes en Amiga ! Car il faut reconnaître qu'actuellement, la plus grande partie des logiciels sur Amiga ont soit été écrits en C ou dans un autre langage, soit été adaptés à partir de programmes existants sur d'autres machines. Par conséquent, ils ne profitent pas des merveilles dont l'Amiga est capable.

L'A500 est multitâche. Le ST offre architecture en parallèle et - bientôt peut-être - un Blitter

Tous les ST (520, 1040 et Mega ST) sont basés sur le processeur 68000. On a vu qu'à 8 MHz, il est intrinsèquement plus rapide que celui de l'Amiga. Les ST sont, eux aussi, dotés de coprocesseurs chargés de traiter certains types de données. On en trouve six. Les deux principaux gèrent la vidéo et la mémoire, les autres s'occupent du son, des périphériques, du clavier et des interruptions. Mais le ST ne possède pas l'équivalent du Fat Agnus qui fait la spécificité de l'Amiga. Il compense cependant en partie par une structure - on dit une architecture - en parallèle. Cela signifie, en gros que les différents coprocesseurs agissent parallèlement les uns aux autres. Ils ont de ce fait des rapports directs et peuvent communiquer sans passer par le chef, le 68000. Celui-ci, comme sur Amiga, est ainsi libéré des tâches subalternes.

Pour accélérer encore le mouvement, Atari a conçu un coprocesseur supplémentaire, le Blitter. Il a pour fonction principale les transferts de zones de mémoire. Les applications les plus intéressées par ce fameux Blitter sont les logiciels d'animation qui exigent une grande rapidité d'exécution. Par la suite, les jeux pourront éventuellement profiter de cette accélération. Aujourd'hui, même si le Blitter était présent dans les machines. il ne servirait pas à grand-chose car les logiciels intéressés utilisent des routines de transfert personnelles et n'y ont pas accès. Il faudra attendre qu'il soit installé pour voir apparaître des logiciels qui profiteront réellement de ses possibilités.

Ce Blitter n'est destiné au départ qu'au Mega ST. Actuellement, il n'est toujours pas installé, bien que son emplacement soit prévu sur la carte de la machine. Atari l'implantera gratuitement sur les Mega ST dès qu'il en aura suffisamment en stock pour contenter tout le monde. Quant aux Atari 520ST et 1040ST, rien n'a été décidé officiellement. Il est possible - je dis bien possible - qu'Atari l'intègre, mais rien n'est moins sûr. S'il ne le fait pas, adieu les super jeux foudroyants.

Les hobbyistes de choc trouveront toujours une boutique qui leur greffera la chose. A eux de développer leurs propres applications.

La mémoire de l'Amiga est extensible. Pas celle de l'Atari ST... à moins d'être le roi du tournevis et du fer à souder !

La mémoire vive a une importance extrême pour certaines utilisations ayant besoin d'un accès direct et très rapide à une masse d'informations. On pense à certains logiciels de musique numérisées, aux bases de données et surtout aux logiciels d'animation qui exigent couramment une mémoire vive de 1 à 2 Mo et parfois beaucoup plus. En principe, le microprocesseur 68000 est capable de gérer jusqu'a 16 Mo.

Voyons ce qu'il en est dans la réalité. La mémoire vive de l'Amiga 500 est, comme l'indique son nom, de 512 ko. Mais elle est extensible à 1 Mo. L'extension est prévue d'origine par Commodore grâce à une carte finement dénommée A501, laquelle vaut 1095 FF et s'insère dans un bus d'extension réservé à cet unique usage. L'Amiga 2000 est doté d'origine d'une capacité de 1 Mo, mais il peut recevoir simultanément deux cartes supplémentaires, chacune de 2 Mo, ce qui signifie que la capacité mémoire maximale d'un A2000 est de 5 Mo (deux fois 2 Mo + 1 Mo de mémoire centrale). La carte supplémentaire de 2 Mo coûte 3500 FF. Il existe en fait une carte de 8 Mo, mais - inutile de rêver - elle n'est pas disponible dans le commerce et, de toute façon, elle reviendrait à près de 25 000 FF !

Revenons un peu à l'Amiga 500. Comme on vient de le voir, une extension mémoire vendue par Commodore permet de monter sa mémoire vive à 1 Mo. Ce n'est pas une limite. Des extensions externes peuvent le gonfler beaucoup plus. Il faut alors faire appel à un boîtier, dans lequel viennent s'insérer les extensions mémoire. Il s'en trouve un certain nombre aux États-Unis, carrossés de manière à s'intégrer parfaitement à l'aspect de l'Amiga. Ils possèdent même un emplacement spécial destiné à recevoir un disque dur, ce qui, en soi, est logique : il faut une grande capacité de stockage pour remplir une mémoire vive quand elle est aussi vaste.

Un boîtier de ce type, déjà équipé avec 2 Mo supplémentaires mais sans le disque dur, coûte environ 5000 FF. Espérons qu'on les verra bientôt en France où, pour l'instant, on en est réduit à bricoler. Ces boîtiers et leurs cartes peuvent se trouver auprès de sociétés comme Subsystems Pacific Peripherals ou Expansion Technologies, toutes deux situées à Fremont en Californie.

Les possesseurs de l'Amiga 1000 qui, en fait, ne dispose que de 512 ko de mémoire vive, comme l'Amiga 500, ne sont pas oubliés. Les mêmes sociétés peuvent leur fournir les extensions mémoire qu'ils désirent.

L'Atari 520ST dispose en fait de 512 ko de mémoire vive. Celle-ci n'est pas extensible, à moins d'être un connaisseur, un adepte du tournevis et un as du fer à souder. La carte mère del'Atari 520ST est la même que celle du 1040 qui, lui, possède une mémoire vive de 1024 ko. Si bien que l'emplacement pour ajouter cette mémoire, même s'il est en principe bridé, existe bel et bien sur tous les Atari 520ST.

La politique d'Atari est différente de celle de Commodore. La mémoire de l'Amiga 500 est extensible et en achetant petit à petit - aux États-Unis ! - les extensions nécessaires, on en arrive à un micro-ordinateur puissant. Celle de l'Atari 520ST ne l'est pas, pas plus que celle de l'Atari 1040ST. Pas question d'acheter un Atari 520ST en espérant en faire plus tard un outil équivalent ç l'Atari 1040ST, encore moins un Mega ST.

Les lecteurs de disquette des deux machines offrent avantages et inconvénients.

A première vue, on pourrait croire qu'Atari et Amiga ont des lecteurs de disquette identiques. Chacun a son lecteur de disquette intégré situé à droite du clavier. Tous deux acceptent d'ingurgiter des disquettes 3,5". Ils ne sont pas pour autant siamois en ce domaine. L'Amiga formate les siennes de façon à pouvoir stocker 880 ko de données alors que l'Atari 520ST ne peut en emmagasiner que 360 ko. L'Atari 1040ST, un peu plus à l'aise que son petit frère, va jusqu'à 720 ko.

L'Amiga serait donc le vainqueur de la compétition concernant le lecteur de disquette ? Pas si vite... Il y a un hic. Si l'on ne considère que le volume d'informations stockées, d'accord, l'Amiga l'emporte. Le problème vient de la question des disquettes. Pour arriver à cette capacité de 880 ko, l'Amiga a supprimé le catalogue. Si bien qu'à chaque fois que vous voulez changer un programme ou un fichier, votre Amiga lit la disquette à partir du début jusqu'à ce qu'il rencontre le nom que vous avez demandé. C'est en réalité un peu plus complexe, il y a quand même des sous-catalogues.

Le système des sauvegardes est le même : la tête du lecteur parcourt la disquette jusqu'à ce qu'elle trouve un secteur libre et se mette à écrire. Pour peu que vous vous soyez lancé sur plusieurs programmes en même temps et que vous les remettiez à jour à des intervalles différents, vous aurez vite une disquette genre "patchwork", où la tête de lecture sautille joyeusement de secteur en secteur pour récupérer votre travail. Hormis le fait que tout ceci allonge considérablement les temps d'accès, il y a plus grave. L'Amiga est un incorrigible bouffeur de disquettes. Il lui arrive d'en écraser tout le contenu sans prévenir ce qui, vous l'avouerez, est gênant. Des heures de travail peuvent ainsi s'évanouir en un instant. Heureusement, les données écrasées sont parfois récupérables grâce à certains utilitaires.

Atari, à capacité moindre et avec une gestion de catalogue plus conventionnelle, connaît moins ces écrasements stupides. Malheureusement, les lecteurs de disquette des Atari 520ST ont une fâcheuse tendance à tomber en panne. Vous vous retrouvez alors avec une disquette en parfait état que votre machine refuse de lire. Dans ce cas, une seule solution : faire réparer le ST avec les délais et les frais que cela comporte. Les possesseurs d'Amiga, surtout dans les débuts, ont subi les mêmes déboires. Il n'en reste pas moins qu'en général, avec l'Amiga le lecteur fonctionne. Il suffit donc d'avoir pris la précaution de faire une copie de sauvegarde de sa disquette de travail, ce que nous ne saurions trop recommander quel que soit le type de machine...

Le lecteur de disquette Atari comporte un avantage non négligeable. Son format d'enregistrement est le même que celui de MS-DOS (le système d'exploitation des compatibles PC). Cela signifie que l'on peut relire les fichiers texte (en ASCII) tirés d'un PC et les utiliser sur un Atari ST, avec un traitement de texte par exemple. L'opération inverse est également possible. Pour faciliter le passage, les PC équipés de lecteurs 3,5" étant encore relativement rares, il existe des lecteurs de disquette 5,25" connectables aux Atari. La société Cumana, par exemple, en commercialise un pour environ 2200 FF.

L'Amiga 500 n'est pas doué de la même possibilité. Seul l'Amiga 2000 est capable d'une telle performance avec sa carte XT, qui en fait alors un vrai compatible PC. Il ne faut pas se leurrer : si le ST peut reconnaître et lire les disquettes MS-DOS, cela ne veut pas dire qu'il pourra faire tourner des programmes MS-DOS. Que nenni. Cette compatibilité de format d'enregistrement ne peut intéresser que la minorité qui dispose par ailleurs d'un PC.

Mais la situation n'est pas statique. Pour des raisons commerciales ou plutôt de rentabilité industrielle, il semblerait que l'Atari 520ST soit désormais équipé du même lecteur double face que l'Atari 1040ST. Première conséquence : l'augmentation de capacité ainsi réalisée rapproche l'Atari 520ST de l'Amiga qui ne garde que de justesse sa suprématie (880 contre 720 ko).

La deuxième conséquence entraîne une concurrence interne à Atari : le 1040 n'aurait plus que l'avantage de son méga-octet de mémoire vive à opposer à son frère moins bien pourvu. Car réfléchissons un moment, un Atari 520ST coûte 2990 FF et un 1040ST 4990 FF. Augmenter la taille mémoire d'un Atari 520ST, quoi qu'en dise Atari, est possible. Il suffit d'un fer à souder et de quelques connaissances très simples sur l'architecture de la machine. Même si peu d'entre vous sont capables ou désireux de tenter l'opération, un tas de boutiques se feront un plaisir de la réaliser pour 700 à 800 FF.

Dans le pire des cas, vous seriez alors en possession d'un 1040 qui ne vous aurait coûté que 3800 FF, c'est-à-dire une différence de près de 1200 FF avec le prix officiel. Le seul problème est alors la perte de la garantie que le fait d'avoir ouvert la machine entraîne. Nul doute cependant que certains se laisseront tenter...

Pas de bus d'extension sur l'Atari 520ST. L'ouverture est remplacée par la puissance de l'Atari 1040ST ou des Mega ST.

Un micro-ordinateur vaut aussi par sa capacité à recevoir et à communiquer avec un certain nombre d'accessoires extérieurs, les périphériques. Il dispose donc d'un nombre variable de prises où viennent se connecter ces ustensiles indispensables. Le premier périphérique est la souris, obligatoire pour utiliser les systèmes d'exploitation graphique, GEM et AmigaOS, de l'Atari ST et de l'Amiga. Elle ne coûte rien à personne puisqu'elle est livrée avec chacune des deux machines. Deuxième accessoire, indispensable aux joueurs, la manette. Là encore, Atari et Amiga se ressemblent. Les sorties manette, au nombre de deux, sont identiques. Ce sont des prises classiques Atari 9 broches pour manettes numériques. La souris se connecte sur l'un de ces ports manettes. On peut regretter, sur Atari ST, leur emplacement difficilement accessible sous le clavier.

L'imprimante vient ensuite dans l'ordre des besoins en périphériques. Elle est nécessaire à celui qui programme comme à celui qui utilise un logiciel dit "utilitaire" : traitement de texte, tableur, gestion de fichiers, etc.

Aucune différence entre Amiga et Atari ST, tous deux sont équipés de sorties parallèles Centronics, lesquelles permettent de brancher presque tous les types d'imprimantes. Commodore s'est décidé à remplacer la sortie parallèle de l'Amiga 1000, qui exigeait un câble spécial (475 FF), par une sortie plus conforme aux normes. Amiga et Atari peuvent maintenant utiliser le même câble de raccordement. Ceux qui possédaient déjà une imprimante peuvent continuer à s'en servir, à condition d'avoir le bon pilote, petit programme qui la dirige afin qu'elle imprime selon la demande. Les autres, ceux qui ne veulent pas se compliquer la vie, n'ont qu'à se fournir chez Atari ou chez Commodore. Ces deux constructeurs proposent des imprimantes matricielles, connectables sans pilote supplémentaire.

Commodore dispose, en outre, d'une imprimante matricielle à aiguilles en couleur. Atari, de son côté, propose la moins chère de toutes les imprimantes laser (13 579 FF). N'ayant pas de mémoire interne, elle utilise celle de l'ordinateur auquel elle est reliée, en l'occurrence le ST et uniquement lui. Les sorties série, identiques elles aussi, sont aux très classiques normes RS 232.

Les bus d'extension n'existent pas sur l'Atari 520ST. Cette politique est voulue par Atari qui considère que celui qui veut une machine plus puissante n'a qu'à acheter un Atari 1040ST ou un Mega ST. L'Amiga 500 en possède deux dont l'un, bien caché à l'intérieur, est destiné à recevoir une extension mémoire de 512 ko. Les ST disposent d'un port cartouche qui permet d'augmenter la mémoire morte. Outre des connecteurs pour un second lecteur de disquette (ou un disque dur), les deux machines sont équipées de connecteurs spécifiques pour l'image et le son. Mentionnons l'interface connue sous le nom de "Genlock". Elle sert à mêler les images vidéo et les images créées par le micro-ordinateur.

Le ST dispose d'un élément important : la sortie MIDI (Musical Instruments Digital Interface) qui permet de brancher directement des claviers, des synthétiseurs ou d'autres instruments adaptés au service des professionnels de la musique. Atari annonce en outre la sortie imminente d'un lecteur de CD-ROM (Compact Disk-Read Only Memory), un support de stockage de données en forme de disque laser qui agit comme une mémoire morte. Le micro peut lire ce qui y est inscrit et ses capacités sont de loin beaucoup plus élevées que celles d'une disquette traditionnelle - 600 à 800 fois plus.

Le CD-ROM est encore peu répandu : pour qu'il soit utile, il faudrait que des éditeurs de logiciels se décident à développer des applications adaptées. Imaginez un peu la qualité et la taille des jeux qu'il serait possible de réaliser ! Hélas, tant que les lecteurs de CD-ROM ne seront pas disponibles, personne ne se lancera dans ce travail titanesque. Et, tant qu'il n'y aura pas de logiciels, personne n'achètera de lecteur de CD-ROM. Pour tenter de rompre ce cercle vicieux, Atari se propose de mettre sur le marché un appareil qui peut être utilisé en même temps comme lecteur de disques compacts audio, en le branchant sur une chaîne Hi-Fi. Le produit est prêt, son prix avoisinera les 4000 FF. On ne sait pas encore quand il sera disponible. Les périphériques ne manquent pas, lecteurs de disquette, disques durs, numériseurs d'images et de son, scanners, tablettes graphiques, échantillonneurs de son, etc. Même si on les trouve tous sur Amiga, ces périphériques existent en plus grand nombre sur Atari. Ils sont généralement moins chers, conséquence de la concurrence et de leur plus grande diffusion.


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