|
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
De la plus simple à la plus désespérante : voici quelques réponses aux questions que vous avez pu vous poser sur l'émulateur Macintosh A-Max, sans jamais avoir osé demander. A-Max est une combinaison matérielle/logicielle de la société ReadySoft qui permet à tout Amiga 1000, 500, 2000 ou 3000 de pouvoir utiliser les logiciels Macintosh. Pendant qu'A-Max tourne, votre Amiga devient un Mac. Le produit consiste en une cartouche qui s'enfiche dans le port du lecteur de disquette externe et de deux disquettes qui contiennent le logiciel A-Max. ![]() ![]() ![]() ![]() Bien qu'A-Max soit communément appelé une "émulation", certains (non sans raison) font plutôt référence à "un portage hostile du système d'exploitation du Macintosh" (dixit Dave Haynie, ingénieur système chez Commodore). Pour comprendre ce que cela signifie, il est nécessaire de faire une brève description de le système d'exploitation du Macintosh. Quand Apple a créé le Mac, les ingénieurs se sont mis en quatre pour que tout le système d'exploitation de base puisse tenir sur un simple jeu de puces. Les avantages de cette conception sont multiples et le plus grand est la réduction des coûts à la production de masse (au prix où Apple a vendu les Mac jusqu'à une date récente, les bénéfices ont dû être de taille !). De ce fait, un Macintosh est fondamentalement un jeu de deux ROM contenant l'essentiel des routines langage machine pouvant être appelées par les programmes. Le fait que le système d'exploitation entier du Mac soit contenu en deux puces est la clé pour A-Max. A-Max utilise les ROM Mac pendant l'émulation. Quand vous lancez A-Max, celui-ci copie les ROM dans une parcelle de la mémoire vive de l'Amiga et modifie ensuite sélectivement ce code ROM. Ces modifications permettent une interaction entre les routines ROM Mac et le matériel de l'Amiga ; les appels graphiques, les entrées/sorties, les routines disques et la gestion de la mémoire sont les principaux codes modifiés pour être compatibles Amiga. Dès qu'A-Max a effectué ces changements, il donne le contrôle du système aux codes ROM Mac et toc, c'est parti ! Vous avez devant vous un OS Macintosh tournant sur un Amiga en pensant qu'il tourne sur un Mac. Cette méthode diffère de l'émulation dans le sens où l'émulation est un code développé indépendamment et qui essaie d'imiter un autre code. A-Max, lui, est le véritable code Macintosh, modifié (porté) vers l'Amiga. C'est ce qui explique la haute fiabilité et la bonne compatibilité Macintosh d'A-Max. Niveau de compatibilité La liste des applications Mac tournant sous A-Max est très vaste et trop longue pour être retranscrite ici. La compatibilité dépasse 90% des logiciels et il est plus simple d'énumérer ce qui ne fonctionne pas. Enfin, voici quand même un petit échantillon de ce qui a été testé avec succès sous A-Max : Microsoft Word 3.02 et 4.0, Quark Xpress 2.12 et 3.0, Pagemaker 2.3 et 4.0, Macwrite 4.5 et 5, MacDraw II, MacPaint, Adobe Illustrator 88, Fullpaint, Superpaint, Canvas, Freehand ainsi que des utilitaires tels que Font D/A Mover, Disinfectant, On Cue, Adobe Type Manager 2.0, After Dark, ResEdit 2.1, DiskTools 11, Stuffit, MacTools et Norton Utilities. Bien sûr, il faut savoir que certains logiciels seront incompatibles, mais pour la plupart d'entre eux, il s'agit de jeux. Le principal logiciel incompatible est Adobe Illustrator 3. Des jeux comme SimCity et Dark Castle ne fonctionnent pas non plus. De quoi a-t-on besoin en plus du logiciel A-Max de base ? Le plus important est de se procurer le jeu de ROM Mac 128 ko, c'est la seule chose indispensable non fournie à la base (et ce pour des raisons juridiques vis-à-vis d'Apple). Du côté logiciel, vous aurez besoin du système Mac sur disque, dont le numéro de version doit être compris entre 4.2 et 6.05. Les options pour améliorer le travail
A-Max peut-il tourner en multitâche avec l'Amiga ? Le Macintosh est une machine non multitâche. Le système d'exploitation n'a pas été conçu pour permettre que des portions de mémoire soient allouées à différentes tâches. De ce fait, A-Max ne peut pas coexister avec le système d'exploitation de l'Amiga. Une implémentation de cette possibilité à A-Max nécessiterait une modification de le système d'exploitation Mac trop importante pour maintenir un bon niveau de compatibilité. Les versions du système Mac fonctionnent avec A-Max A-Max a été testé avec les versions de 4.2 à 6.05. La version 6.07 ne semble pas vouloir tourner avec fiabilité. Le système 7.0 est incompatible. La raison de cette incompatibilité est encore obscure. On peut cependant supposer qu'Apple a intentionnellement conçu le système 7.0 de cette façon pour décourager l'utilisation d'émulateurs. Une rumeur (décidément !) veut que ReadySoft travaille sur une version d'A-Max gérant le système 7.0 (j'espère que cette rumeur n'est pas issue d'amigaïstes qui prennent leurs désirs pour des réalités...). Note : toutes ces rumeurs circulent sur les forums Usenet et s'avèrent souvent être exactes : tout ça pour dire que mes sources sont sérieuses. Comment sauver les préférences Mac du tableau de bord ? Dans un vrai Mac, il y a quelques octets de RAM sauvegardés par pile (le PRAM). Même lorsque le Mac est éteint, ces octets de mémoire non volatile servent à sauvegarder les réglages du bureau comme la vitesse de la souris, la frappe clavier, la date, etc. Comme l'Amiga ne dispose pas de ce genre de mémoire, il faut trouver un autre moyen de sauvegarder les préférences sous A-Max. A-Max ne sauvegarde que l'heure, en utilisant l'horloge interne de l'Amiga. Pour les autres réglages, il existe des utilitaires du domaine public Mac pour régler et sauvegarder certains ou tous les paramètres PRAM.
En septembre 1990, Apple, qui distribuait auparavant les ROM 128 ko sans aucune restriction à qui voulait en acheter, commence à en restreindre la distribution. Le 15 du mois, Apple ne donnait des ROM qu'aux revendeurs, à condition que ceux-ci envoient en échange un autre jeu de ROM défectueux. Les solutions alternatives à l'utilisation des ROM Mac originales Depuis cette nouvelle politique restrictive d'Apple, la disponibilité des ROM Mac a en effet diminué. La conséquence en a été une prolifération de copies illégales sur EPROM des ROM Mac, ainsi que de versions piratées d'A-Max avec les ROM sur disquette. Ces versions pirates d'A-Max vont probablement causer plus de préjudice à Apple qu'à ReadySoft car les utilisateurs sérieux d'A-Max devront toujours acheter le logiciel afin de pouvoir connecter un lecteur Mac au boîtier externe fourni avec. Les alternatives légales aux ROM Mac Au moins deux sociétés indépendantes développent actuellement des alternatives aux ROM Mac. La plus connue est la société NuTek (à ne pas confondre avec NewTek, qui a développé le Video Toaster). Le but de cette société est d'attaquer le bastion d'Apple et de permettre à des fabricants OEM de commercialiser des clones Mac sans violer les droits d'auteur d'Apple. Les produits développés vont des ROM au système d'exploitation, en passant par la conception de puces et processeurs spécifiques au Mac. D'après le président de NuTek, Benjamin Chou, les "compatibles Mac" conçus avec leur jeu de puces et système auront toutes les capacités des ordinateurs Macintosh et pourront utiliser tous les périphériques Mac et logiciels, exceptés ceux qui adressent directement le matériel (cela nous rappelle étrangement un bidule qui tourne sur Amiga, non ?). Cela signifie que ReadySoft pourrait devenir un des plus gros clients de NuTek, avec pour seule contrainte celle d'adapter A-Max aux ROM de NuTek. Quant à la crédibilité de NuTek, ceux-ci prétendent avoir pris toutes les précautions juridiques nécessaires pour se protéger des assauts d'Apple et être financièrement en mesure de supporter une bataille juridique. Malheureusement, les puces de NuTek ne seront disponibles au plus tôt qu'en automne 1991 et probablement bien plus tard si Apple les attaque pour en retarder la disponibilité. Un moyen de charger les ROM plus rapidement Comme vous l'avez sans doute déjà remarqué si vous êtes un utilisateur régulier d'A-Max, le chargement et décodage des ROM à chaque démarrage prend un temps fou et peut devenir ennuyeux à la longue. FastMax3 et MacRom2 sont deux utilitaires qui, d'une part, copient le contenu des ROM Mac dans un fichier et d'autre part, modifient A-Max de sorte que celui-ci charge les ROM de ce fichier au démarrage, au lieu de les chercher dans la cartouche. Le démarrage d'A-Max est de ce fait réduit d'une minute à quelques secondes. D'après l'expérience de plusieurs utilisateurs, FastMax3 est le plus fiable des deux. Attention : si vous possédez la version 2.06 d'A-Max, assurez-vous de bien utiliser la version 3 de FastMax ou la version 2 de MacRom. Sachez enfin que ces deux logiciels nécessitent une version originale d'A-Max ainsi que la cartouche contenant les ROM. L'Amiga peut-il lire les disquettes Mac ? L'inconvénient à émuler le Mac est que celui-ci utilise un format de disquettes radicalement différent de celui de l'Amiga. Les lecteurs Mac ont une vitesse de rotation variable, contrairement aux lecteurs à vitesse constante utilisés par des ordinateurs comme l'Amiga, le ST, les PC les stations Sun, etc. C'est pourquoi un lecteur Mac doit être connecté à l'Amiga si vous voulez lire des disquettes Mac. Pour utiliser les lecteurs Amiga pendant l'émulation, A-Max formate les disquettes en utilisant un format spécial qui est différent du format Amiga et Mac. Ceci permet d'améliorer fortement la compatibilité avec les lecteurs Amiga ; les disquettes A-Max peuvent même être éditées pendant l'émulation avec des éditeurs de disque Mac. L'utilisation du format Amiga par A-Max aurait été difficile car incompatible avec les ROM Mac. Le format Mac n'a pas non plus pu être utilisé par A-Max, car les lecteurs de disquette Amiga ne peuvent pas moduler leur vitesse de rotation. La solution de Sybil Un nouveau produit annoncé par Utilities Unlimited of Oregon, Sybil, est censé permettre à A-Max de lire et écrire directement sur des disquettes au format Macintosh dans les lecteurs Amiga. Il n'y a pas encore eu de tests concernant ce produit au moment où cet article a été écrit. Les rapports sur Sybil disent que la lecture de disquettes Mac pourra se faire sous A-Max et sous AmigaOS. Ce produit, s'il tient ses promesses, est un progrès majeur dans le domaine de l'émulation Mac sur Amiga. Les méthodes de transfert des fichiers de et vers A-Max L'utilitaire File Transfer II livré avec A-Max est d'excellente qualité et permet de transférer des fichiers entre disquettes au format Amiga et A-Max ou Amiga/A-Max et Mac, si vous possédez un lecteur Mac externe. Cet utilitaire permet en outre de convertir des fichiers Mac en fichiers Amiga. Les options de conversion sont : aucune, Text, MacPaint, MacBinary et PostScript. ReadySoft a essayé de trouver une solution au transfert de fichiers entre disquettes Mac et A-Max, pour ceux qui ont accès à un vrai Macintosh. Cette solution utilise le principe des disquettes "File Transfer Format" (FTF), qui sont des disquettes qui peuvent être lues par l'Amiga et le Mac. Ces disquettes ont une capacité d'environ 200 ko et les données se situent sur les pistes pour lesquelles le Mac et l'Amiga utilisent la même vitesse de rotation. Le logiciel force en outre le Mac à écrire des données lisibles par l'Amiga. Malheureusement, les disquettes FTF sont peu fiables et ce système de transfert est très lent. En plus, un Macintosh est nécessaire. Il est donc encore une fois vivement recommandé d'utiliser un lecteur Mac avec A-Max. Et A-Max II Plus ? A-Max II+ est une carte interne pour les Amiga 2000 et 3000, en cours de développement chez ReadySoft. A-Max II+ a les mêmes fonctionnalités que A-Max II. La carte remplace l'actuelle cartouche, les ROM Mac s'enfichent dans des socles sur la carte. De plus, la lecture de disquettes au format Mac sera possible avec les lecteurs de disquette Amiga. Le problème de la vitesse de rotation des lecteurs est contourné en coupant rapidement le moteur des lecteurs Amiga afin de les faire tourner à la vitesse adéquate pour chaque piste. Il n'est plus nécessaire d'avoir un lecteur externe Macintosh. A-Max II+ fournira également un port Appletalk (pour connexion à des imprimantes laser ou réseaux Mac), ainsi qu'un port MIDI. A-Max II+ gérera les nouveaux lecteurs de disquette Commodore d'une capacité de 1,76 Mo et permettra de lire les disquettes haute densité Mac. Cependant, seulement les ROM 256 ko peuvent utiliser les disquettes HD. La solution adoptée par A-Max pour résoudre ce problème n'est pas encore connue. A-Max II+ a été annoncé pour novembre 1990 et n'a toujours pas été commercialisé. Un rapide coup de fil à ReadySoft m'a appris que A-Max II+ serait disponible mi-octobre 1991. Disques durs et contrôleurs gérés par A-Max L'une des principales améliorations apportées par A-Max II est la gestion des disques durs. La plupart des contrôleurs SCSI courants sont gérés par A-Max II qui a ses propres pilotes pour créer l'interface avec les cartes contrôleurs. Voici la liste des pilotes de disque dur A-Max II et les contrôleurs qui y correspondent :
** Pour utiliser le pilote gvpat.amhd, utiliser gvpat.device V2.4 et A-Max 2.06. *** Nécessite A-Max II V2.06 et le logiciel de contrôleur Supra 1.10x disponible chez Supra. A-Max II gère les disques durs Mac avec les ROM Amiga 1.2 à 2.0. Il est possible de réserver n'importe quelle partition ou le disque dur entier à A-Max. Il suffit de formater la partition et de lui donner un nom reconnu par A-Max. Pour les versions A-Max II inférieures à 2.06, ce nom doit être "AMAX". La version 2.06, par souci de conformité aux standards de Commodore, accepte des noms comme AX0. AX1, etc. L'icône A-Max Quand vous réservez une partie de votre disque dur pour A-Max, l'icône de cette partition apparaîtra sur le Workbench si votre disque dur est automonté, c'est-à-dire que toutes les partitions seront reconnues automatiquement par le système. L'icône A-Max ne sert à rien sur le Workbench Amiga et comme la partition n'est pas lisible par AmigaOS, on ne peut pas le ranger avec la fonction "snapshot". Il est cependant possible de faire disparaître cette icône inutile et gênante : vous devez utiliser l'utilitaire partitionneur qui vous aura été fourni avec votre disque dur. Si vous avez un Amiga 3000 ou le contrôleur Commodore, il s'agit de l'utilitaire "HDTools" ou "HDToolbox". Il suffit de modifier la partition A-Max actuellement configurée en FastFileSystem en Reserved File System. Si vous utilisez HDToolbox, ignorez l'avertissement concernant l'effacement des données sur la partition A-Max ; les données ne seront pas altérées, rassurez-vous. Un disque dur externe Mac Oui. N'essayez pas d'accéder à ce disque par AmigaOS. A-Max reconnaîtra automatiquement tout disque dur externe au format Mac connecté à l'Amiga. Assurez-vous que le disque dur Mac externe n'ait pas le même ID SCSI qu'un autre disque Amiga existant dans le système. Un disque dur formaté sous A-Max pourra-t-il être utilisé par un Mac ? Oui, s'il s'agit d'un disque dur à la norme SCSI et si vous avez un contrôleur TrumpCard 500 ou 2000 et le logiciel Disk Manager Mac vendu par Bus Plus (attention, il vous faut la première version du logiciel A-Max). Vous pouvez par exemple utiliser les disques durs à cartouches SyQuest et utiliser la cartouche formatée sous A-Max sur un Macintosh équipé d'un SyQuest. Très pratique pour le transfert de fichiers volumineux, car A-Max ne gérant pour le moment que les disquettes Mac 800 ko. Mais si vous n'avez pas un contrôleur TrumpCard vous pouvez toujours faire vos formatages sur un Mac. Par exemple, sous A-Max un A3000, et en théorie un A2000 avec contrôleur GVP Series II ou d'autres, peut lire un SyQuest externe contenant une cartouche formatée par un Mac avec un système inférieur au 6.4. Le 6.4 ne semble pas être lisible par A-Max. Peut-on utiliser un modem ? A-Max émule le port série parfaitement et acceptera n'importe quel modem qui fonctionne aussi avec un Mac. Attention aux cartes modem internes ! A-Max ne marchera pas avec le modem interne Supra 2000zi ou avec un modem connecté à une carte d'extension série, comme la A2232 de Commodore. En bref : pour que le modem fonctionne avec A-Max, il faut qu'il soit connecté au port série standard de l'Amiga. ReadySoft n'a pas l'intention de modifier A-Max de sorte qu'il accepte les modems internes ou cartes série. Mémoire utilisable Sur mon A3000 équipé avec 6 Mo de mémoire, A-Max utilise toute la mémoire disponible et fonctionne correctement. Les versions antérieures à la version 2.06 ne fonctionnent pas si l'Amiga dispose de plus de 8 Mo de mémoire. Selon ReadySoft, la version 2.06 accepte jusqu'à 12 Mo de mémoire (je n'ai pas pu vérifier personnellement mais vous en dirai plus en fin d'article). Les résolutions d'écran A-Max peut-être utilisé avec n'importe quel moniteur qui peut être connecté à l'Amiga. L'écran standard Macintosh, tel qu'il est utilisé par le Mac Plus, le Mac SE et le Mac Classic a une résolution de 512x342 pixels. A-Max vous permet de choisir la taille d'écran que vous désirez pendant l'émulation allant de 512x342 à 672x542 (en mode PAL suraffichage). A-Max vous permet également, indépendamment de la résolution Mac, de choisir le mode vidéo à utiliser par l'Amiga. En mode non entrelacé, il y a la possibilité d'afficher l'écran Mac en deux parties non présentes simultanément à l'écran. L'Amiga effectue un "saut de page" lorsque l'on bouge la souris pour afficher la deuxième partie de l'écran. En mode entrelacé, on peut afficher soit un écran de 640x512 soit utiliser le mode suraffichage 672x542. Un désentrelaceur est fortement recommandé pour ces deux résolutions afin de se débarrasser du scintillement. Notons également qu'A-Max gère le mode "Productivity" de l'ECS qui vous permet, si vous avez un A3000 ou une Super Denise, d'avoir un écran haute résolution VGA. Un simple écran VGA suffit et il n'est pas nécessaire d'acheter un désentrelaceur (Productivity est la configuration que j'utilise personnellement, l'image est excellente). Les options d'impression Pour ceux qui privilégient une solution peu onéreuse, A-Max comporte une émulation ImageWriter qui permet d'imprimer sur une imprimante compatible Epson pendant que le Mac pense qu'il envoie ses données vers une imprimante ImageWriter. La qualité obtenue n'est pas tout à fait aussi bonne que pour une ImageWriter, mais devrait suffire à ceux qui veulent imprimer des listings. Une meilleure qualité peut être obtenue par diverses méthodes. Une LaserWriter peut être simplement connectée au port parallèle et activée en sélectionnant l'icône "ImageWriter" dans le Chooser du Mac. Il est cependant recommandé d'utiliser le pilote "laserwriter" version 7.0 pour toute autre imprimante compatible PostScript. La NEC SilentWriter 2 par exemple, ne fonctionne que si ce pilote est installé. Une autre possibilité est de connecter le Mac (A-Max) à des imprimantes laser non Postscript. Jetlink Express, le logiciel recommandé par ReadySoft permet d'imprimer à partir d'A-Max sur diverses imprimantes laser ou matricielles. On obtient une qualité de 300 DPI sur des modèles comme Laserjet, Deskjet, Inkjet, Bubblejet, Epson, NEC, Toshiba, Xerox et autres. Il y a aussi Macprint ou Freedom of Press, de qualité comparable. On obtient cependant de meilleurs résultats avec Jet Link Express pour la gestion des polices de caractères Adobe Type 1 ou 2. Si vous avez l'intention d'utiliser plutôt des polices incorporées à l'imprimante ou en cartouche, MacPrint est préférable. La vitesse, les performances Plusieurs tests de performance ont montré qu'A-Max, sur un Amiga non accéléré de 7,16 MHz, tournait environ 14% plus vite qu'un Mac Plus (c'est bien la preuve qu'A-max n'est pas une émulation mais un portage du système d'exploitation Mac sur Amiga). Cette performance correspond exactement à celle d'un Mac SE. Chaque carte accélératrice pour Amiga va sensiblement améliorer ces performances du côté A-Max. A-Max reconnaît les processeurs 68020, 68030 et les coprocesseurs 68881, 68882. D'après ReadySoft, toutes les cartes accélératrices sont compatibles avec A-Max. La seule difficulté a été rencontrée avec les premières versions du Midget Racer de CSA. Les versions commercialisées actuellement sont 100% compatibles. Thomas Tombs (tombs@ee.rochester.edu) de l'Université de Rochester a fait des tests de performance sur A-Max II tournant sur un A3000/25-50 et les a comparés aux résultats obtenus avec le même programme de tests sur des Macintosh. Les tests ont été effectués avec le programme Speedometer 2.5. Note : les valeurs entre parenthèses (c'est Alain Bourgery qui va être content) indiquent que la FPU (Floating Point Unit) n'a pas été utilisée. Les valeurs supérieures indiquent de meilleures performances, excepté pour les tests Sieve et Savage. ![]() Les différences entre A-Max (la première version, commercialisée en 1989) et A-Max II (la mise à jour d'A-Max, commercialisée en automne 1990) résident exclusivement dans le logiciel lui-même (le matériel n'ayant pas été modifié) et les améliorations sont remarquables. A-Max émulait un Mac 512E alors qu'A-Max II émule un Mac Plus. A-Max II permet l'utilisation de disques durs, émule le son du Mac, offre plus de possibilités de configurer la mémoire et la dernière version en date. La 2.06 corrige les bogues durant l'impression. L'autre différence importante est qu'A-Max utilisait les ROM 64 ko alors qu'A-Max II nécessite des ROM 128 ko. Ceci n'est qu'un changement au niveau logiciel, la même cartouche est toujours utilisée. En outre, A-Max II est 100% compatible A3000 et Workbench 2.0. Pourquoi acheter A-Max II si vous avez déjà A-Max ?
Quels problèmes ont été corrigés avec la version 2.06 d'A-Max II ? Cette nouvelle version a été longuement attendue et corrige au moins deux bogues importants, certaines mésententes avec AmigaOS, notamment au sujet de la mémoire et d'autres bogues moins significatifs. D'après le fichier "Readme" sur la disquette, les améliorations suivantes ont été apportées :
Juste après le démarrage, quand le Mac démarre et nous montre son plus beau sourire, il y a une fenêtre de texte en haut de l'écran avec le droit d'auteur ReadySoft. Dans cette fenêtre est aussi indiqué le numéro de version d'A-Max. ReadySoft aux États-Unis : 30 Wertheim Court, Unit 2 Richmond Hill, Ontario Canada L4B 1B9 Tél : (416)731 4175 Fax : (416)764 8867 Guillemot a cessé de distribuer A-Max en France. Il n'y a pour le moment aucun distributeur pour ce produit chez nous. Le distributeur auquel vous pouvez vous adresser est en Grande-Bretagne (vive l'Europe et bonjour à France Télécom) : Entertainment International, 4 Stannetts Laindon North Trade Center, Basildon SX SS156DJ, Tél : 19.44.268.54.11.26.
|