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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test d'After The War
(Article écrit par Duy Minh et extrait de Joystick - février 1990)
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L'éditeur espagnol Dinamic vous fait tirer sur tout ce qui bouge. C'est de la baston, à haut niveau. After The War
est un jeu d'action, type combat de rue, à mi-chemin entre Dragon
Ninja et RoboCop, une conversion issue des machines
8 bits.
Je t'avais bien dit petit que la ville c'était malsain et dangereux, avec tous ces rats, ces loups qui traînent,
sans compter ces vauriens en patins à roulettes. Oui sergent, je sais bien, mais ça ne l'est pas plus que les
forêts du Vietnam. Heureusement, je n'ai pas perdu mes talents de combats à mains nues. Pourtant, je vais vous dire
ce que je préfère, c'est la mitrailleuse lourde : tout à l'heure, j'ai été agressé sans aucune raison par des gars
en uniforme dans un hangar. J'en ai fait des petits morceaux. Tenez, je vous ai même rapporté les galons de tous ces
salopards. Belle brochette, non ?
Dans After The War, vous jouez, de manière classique dans ce type de jeu de combat, un émule de Rambo, nommé Jonathan Rogers,
qui tape ou tire sur tout ce qui bouge. Cela se passe dans le futur, en 2019, à Manhattan après une guerre nucléaire.
Votre but est de traverser des colonies en ruine truffés de survivants un peu énervés, et trouver la plate-forme de
lancement avant l'explosion finale.
Le jeu consiste en fait en deux parties indépendantes : l'une (qui comprend trois niveaux) où vous vous défendez
avec vos mains, et la seconde (deux niveaux) où vous disposez d'un gros pistolet qui peut tirer dans toutes les
directions. La difficulté est assez haute, surtout dans la première partie où il est facile de perdre une vie.
Dans la première phase, vous devrez parcourir les rues de Manhattan, en combattant de nombreux adversaires.
Certains, laisseront derrière eux une arme (chaîne, batte de base-ball ou pistolet) que vous pourrez
alors ramasser et utiliser. A la fin de chacun des trois niveaux, vous devrez affronter l'inévitable chef
de gang, toujours aussi redoutable et possédant des attaques assez spéciales. Vous avez à votre disposition
sept attaques différentes (coups de poing et de pied), six parades (roulade, saut avant, s'accroupir...),
et en plus des armes, vous trouverez divers bonus (points ou vitalité).
Dans la deuxième phase, les adversaires sont différents de la première, et surtout beaucoup plus dangereux.
Pour finir les deux niveaux, il faut détruire deux chars particulièrement puissants (un peu trop à mon goût).
Un dernier détail, à cause de la radioactivité qui règne dans la ville, votre temps est compté et vous
avez donc intérêt à vous dépêcher.
Ce thème mince comme à l'habitude est servi par une réalisation plutôt correcte avec des décors d'enfer.
On se croirait dans une rue de Brooklyn pour le tableau qui se passe dans les rues. Les animations sont très
réussies, le héros et tous ses adversaires ont une gamme de postures phénoménales :
ne vous étonnez pas si certains font des saut périlleux arrière pour éviter vos coups.
Votre héros est animé de belle façon dans la deuxième partie du jeu, avec le FM (vous voyez même les douilles
du FM qui sont éjectées). Le son propose des sons assez moyens et il n'y a pas de musique (même à la présentation).
Mais si vous êtes un accroc des jeux de baston, tout est réuni pour vous faire quand même passer un bon moment.
Nom : After The War.
Éditeur : Dinamic (Microdigital Soft).
Genre : jeu d'action.
Date : 1989.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 512 ko de mémoire.
Licence : commercial.
Prix : 250 FF.
NOTE : 6/10.
Les points forts :
- La gamme de postures du héros et des ennemis.
- Graphismes colorés.
Les points faibles :
- Difficile, on perd facilement une vie.
- Manque de variété des adversaires.
- Les commandes ne sont pas incroyablement réactives.
- Les bruitages très moyens et pas de musique.
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