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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Actualité : L'affaire AmigaOS 3.9/AmiTCP
(Article écrit par Tomi Ollila et extrait de www.guru-group.fi - décembre 2000)
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Note : traduction par Vincent Bouvelle.
Communiqué de presse de NSDi du 08/12/2000 22:45 EET, 21:45 CET, 20:45 UTC. Le problème de la licence d'AmiTCP/IP et des droits
de publication de Genesis.
Étant donné que le salon World Of Amiga (WOA) commence demain, dimanche 9 décembre 2000, et que Haage & Partner va commencer à
vendre son AmigaOS 3.9 et que NSDi et Haage & Partner n'ont pas encore trouvé d'accord de licence pour le logiciel AmiTCP/IP,
NSDi se voit contraint de publier cette note d'information.
Ce qui est arrivé jusque-là
AmiTCP/IP a été autorisé à faire partie du paquet réseau Amiga Genesis avec une redevance de 5 $ par copie d'AmiTCP/IP. Aucun
accord de licence n'a depuis été signé entre NSDi (le détenteur des droits d'AmiTCP/IP) et un quelconque titulaire d'AmiTCP/IP.
La dernière fois que NSDi a reçu un paiement de licence, c'était en janvier 1999, pour un montant d'environ 4000 euros. Au premier
trimestre 2000, le code source d'AmiTCP/IP a été fourni à l'un des développeurs de Genesis, pour qu'il puisse y ajouter des
fonctionnalités manquantes. A ce moment-là, il est à noter toutefois que :
- 1) Ni NSDi ni son personnel n'ont cédé de quelconques droits de propriétés immatériels du logiciel AmiTCP/IP.
- 2) Qu'il n'y a aucun droit de redistribution à quiconque du code source d'AmiTCP/IP.
(ces deux points ont été violés, soit par pure incompétence à respecter les lois relatives aux droits d'auteur, ou soit simplement
de manière délibérée - il faut espérer qu'il s'agit du premier cas)
A l'automne 2000, sans aucun préavis à NSDi, les droits de publication de Genesis ont été transférés à Haage & Partner. Moi-même
(Tomi Ollila) de chez NSDi en ai été informé par communiqué de presse environ quatre semaines après, sur la liste de diffusion de
Vapoware.
A cette époque, étant donné le changement radical des droits de Genesis, j'ai demandé au titulaire actuel de nous dire quand les
paiements allaient être dus. J'ai eu droit à une réponse basique me disant qu'il n'y avait plus d'argent car tout était parti dans
la publication ou parce que tout avait été perdu à cause de la société qui fabriquait le CD qui avait fait faillite. Je ne pouvais
me contenter de cette réponse. Je ne voulais pas que notre détenteur s'attire plus d'ennuis, car il avait réalisé un énorme
travail sur le logiciel. J'ai alors pensé à poser la question à Haage & Partner plus tard - comme les droits de publication ont été
transférés, tous les problèmes de licences auraient dû l'être également. Mais j'avais un travail ordinaire - payé 1000 euros par
mois, il est difficile de s'en sortir dans une société occidentale moderne -, j'ai été trop occupé, et du coup, j'ai oublié de
leur demander.
Notez que cela ne diminue pas nos droits de propriété immatérielle d'un logiciel qui est le nôtre : il est de la responsabilité
des personnes qui vont vendre le logiciel de savoir à quels droits d'auteur leur logiciel est soumis.
Mais, fin novembre 2000, j'ai entendu dire que Haage & Partner allait intégrer Genesis à son nouvel AmigaOS 3.9. Le paquet
Genesis comprenait AmiTCP/IP, et NSDi avait eu l'accord de licence précédemment mentionné. Cependant, NSDi n'a jamais été contacté
pour un tel arrangement.
J’ai été forcé de prendre une décision rapide : j'ai envoyé un courriel électronique à Haage & Partner en leur expliquant la
situation, tout en utilisant un vocabulaire très fort, simplement pour attirer leur attention.
Après quelques allers-retours par courriers électroniques, on m'a demandé de faire une offre à prix fixe pour une utilisation
limitée du logiciel AmiTCP/IP. J'ai proposé le prix de 15 000 euros, qui, d'après ce que j'avais entendu, correspondait au prix
du marché d'autres piles TCP/IP. D'après Haage & Partner, c'était bien plus que ce qu'ils ne pouvaient se permettre. Comme cela
s'est produit au moment de l'ouverture du WOA, et comme nous n'avions pas suffisamment de temps pour négocier (même si ce n'est
pas de ma faute de ne pas avoir été au courant plus tôt), j’ai proposé un prix bien inférieur dans mon message suivant...
J'ai envoyé ce courrier électronique hier matin, vers 11 heures environ (10 CET, 9 UTC), et je n'ai toujours pas eu de réponse
jusqu'à maintenant.
Nous voici donc dans une situation où Haage & Partner a les droits de publication du logiciel Genesis, mais ne dispose pas de
licence pour vendre le logiciel AmiTCP/IP inclus. Il se peut parfaitement que les gens de chez Haage & Partner aient été tellement
occupés qu'ils n'aient pas eu le temps de répondre à ma dernière proposition, ça, je ne le sais pas. Quoiqu'il en soit, s'ils
commencent à vendre leur AmigaOS 3.9 en incluant Genesis et AmiTCP/IP, c'est qu'ils vendront un logiciel sans licence.
A l’heure actuelle, nous avons toujours l'intention de trouver un accord de licence sur AmiTCP/IP avec Haage & Partner, et par
conséquent, nous ne voulons pas interdire les ventes d'AmigaOS 3.9 au WOA - principalement parce qu'il y a beaucoup d'utilisateurs
Amiga et qu'ils ne veulent pas attendre plus longtemps une nouvelle version de l’AmigaOS. En plus, en prenant une mesure aussi
radicale, cela ne nous aidera pas à trouver une issue positive avec Haage & Partner. Cependant, mon triste devoir est de déclarer
illicite le fait de vendre des produits qui contiennent AmiTCP/IP sans un accord de licence valide avec NSDi sur d'autres canaux
de ventes.
A l’heure actuelle, nous sommes toujours en négociation avec Haage & Partner pour trouver une solution à ce problème de licence.
Si vous voulez apporter votre soutien, si vous avez des critiques à formuler ou voulez me communiquer des informations qui pourraient
m'intéresser, envoyez-moi un courrier électronique à l’adresse ci-dessous.
Si vous avez un quelconque doute sur l'authenticité de cette information, vous pourrez retrouver ce texte sur ma page d'accueil à :
www.iki.fi/too/amitcp.txt
Tomi Ollila
tomi.ollila@tfi.net (*)
Network Solutions Development, Inc. Helsinki, Finland
(*) @adresse nsdi.fi n'est plus active à cause du manque de moyens de la société.
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