Suivez-nous sur X

|
|
|
0,
A,
B,
C,
D,
E,
F,
G,
H,
I,
J,
K,
L,
M,
N,
O,
P,
Q,
R,
S,
T,
U,
V,
W,
X,
Y,
Z,
ALL
|
|
0,
A,
B,
C,
D,
E,
F,
G,
H,
I,
J,
K,
L,
M,
N,
O,
P,
Q,
R,
S,
T,
U,
V,
W,
X,
Y,
Z
|
|
0,
A,
B,
C,
D,
E,
F,
G,
H,
I,
J,
K,
L,
M,
N,
O,
P,
Q,
R,
S,
T,
U,
V,
W,
X,
Y,
Z
|
|
A propos d'Obligement
|
|
David Brunet
|
|
|
|
Test de The Adventures Of Robin Hood
(Article écrit par Cyrille Baron et extrait de Joystick - novembre 1991)
|
|
Jusque-là connu pour ses jeux de science-fiction, Millennium nous entraîne aujourd'hui en plein moyen-âge
avec un jeu d'aventure ayant pour héro Robin Des Bois. Dépaysement garanti.
Robin, qui vit dans la forêt, est une sorte de héros local. C'est bien là le problème car tout le
monde compte sur lui. Du coup, puisque c'est vous qui le dirigez, vous allez devoir être à la hauteur.
Le principal problème vient du shérif de Nottingham qui exploite les paysans. Lorsque ce dernier fait
emprisonner Norman par ses gardes, la coupe est pleine. Comme dans la légende, vous allez devoir défendre
la veuve, l'orphelin et ses soeurs, mais avant tout, vous devrez trouver des alliés.
Pas la peine d'essayer de lutter seul. Peut-être qu'un personnage armé d'un bâton pourrait vous aider.
Encore va-t-il falloir le trouver, lui et le pont qu'il défend à quiconque de traverser...
Le terrain est représenté sous une vue en 3D isométrique, le monde étant constitué de huit
écrans de jeux sur huit, soit 64 écrans en tout. Si, au premier abord, la région peut-vous
sembler petite, sachez que vous allez devoir la parcourir de nombreuses fois dans tous les sens.
A part ça (et encore, personne ne vous oblige à suivre ce conseil, c'est juste un tuyau en passant),
Robin Hood est un logiciel qui laisse le joueur complètement libre. Si vous ne faites rien, Robin
se promènera tout seul comme un grand : il vaque à ses occupations, tel un Little Computer People.
Si vraiment vous le laissez trop longtemps seul, il s'assoira par terre et attendra en "disant"
de temps en temps qu'il est déprimé. Le reste de la population est également autonome.
À propos de Populous,
justement, le jeu y ressemble beaucoup tout en étant différent. Disons que l'état
d'esprit, le concept de présentation est semblable et qu'une gestion en temps réel des saisons rajoute à
l'impression qu'on observe un monde miniature. Parfois, une bulle s'affiche lorsqu'un personnage parle
ou lorsque Robin confie ses états d'âme au joueur. C'est aussi au moyen de ces bulles que l'on peut
communiquer avec les autres habitants.
Pour se repérer et se déplacer, une boule de cristal affiche une carte. Pour se rendre à un lieu
précis, il suffit de cliquer dessus. Bon plan, les personnages sont représentés par de petits points
colorés. Le code couleur permet de différencier les bons des méchants, de repérer le dragon ou les
animaux comestibles. Mauvais plan, vous allez devoir chercher pour trouver la fameuse boule.
Pour le reste, le joueur doit remplir les missions comme elles se présentent, c'est-à-dire comme il
les trouve sur son chemin : il faut tuer un dragon, chasser des cerfs pour nourrir les serfs et d'une
façon plus générale, accourir dès qu'un appel au secours se fait entendre.
A chaque changement de saison, un écran s'affiche cependant qu'un indicatif musical informe le joueur.
Ensuite, le jeu et la vie dans la forêt reprennent leur cours. Bien entendu, les problèmes ne seront
pas les mêmes suivant l'époque et bien entendu, le graphisme du paysage suivra cette évolution
(arbres rouges à l'automne, neige en hiver, etc.). Les divers personnages de ce monde restent bien au
chaud chez eux ou à la taverne du village pendant l'hiver. A l'automne, les paysans labourent leurs
champs.
Le jeu peut se terminer assez rapidement une fois que vous vous êtes familiarisé avec le système,
mais il existe une multitude de bonnes solutions. En effet, vous pouvez essayer de bêtement tuer
le Shérif de Nottingham ou, plus intelligemment, vous pouvez d'abord trouver un certain nombre
d'alliés et aider les villageois, souvent démunis et affamés.
Vous avez dû vous faire la même réflexion, ça ressemble à Populous. C'est beau... On retrouve donc le
graphisme hyper-mignon qui nécessite hélas de se coller le nez à l'écran,
ainsi qu'une bande son avec de nombreux bruitages et des animations adorables.
Les commandes, qui se font à la souris, raviront les amateurs de jeux qui se pilotent d'une main
puisqu'il suffit de cliquer sur l'icône idoine pour donner ses ordres à Robin.
Un peu déconcertant au début, et doté d'une grande liberté d'action, The Adventures Of Robin Hood est
en définitive un grand jeu d'aventure.
Nom : The Adventures Of Robin Hood.
Éditeur : Millennium.
Genre : jeu d'aventure.
Date : 1991.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 512 ko de mémoire.
Licence : commercial.
NOTE : 8/10.
Les points forts :
- La liberté d'action.
- L'impression qu'on observe un monde miniature.
- Nombreux bruitages et animations adorables.
- Non linéaire, diverses solutions pour finir le jeu.
Les points faibles :
- La petite taille des sprites.
- Un peu lent.
- Le contrôle de Robin Des Bois
- Pas très long à terminer.
|
|