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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de The Addams Family
(Article écrit par Laurent Defrance et extrait de Tilt - juin 1992)
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Les Addams sont en passe de devenir la famille la plus célèbre du monde. Feuilleton en noir et blanc,
clip vidéo, film, jeux sur consoles et micro-ordinateurs, il faudrait être aveugle et sourd pour ne pas la rencontrer.
Comme pour RoboCop,
Terminator 2
et le prochain Hook,
Ocean se spécialise dans les adaptations de succès cinématographiques. C'est au tour de Gomez et de
son humour morbide de débarquer sur Amiga.
Gomez en scelle
Pour retrouver les membres de sa famille, Gomez doit explorer près de huit cents écrans de plates-formes,
à l'intérieur et à l'extérieur d'un vaste manoir. Morticia, sa douce et tendre moitié, ses deux enfants,
spécialisés dans les explosifs, l'oncle Faster, grand gaillard au QI proche de zéro, la grand-mère, dont
les mixtures donneraient une indigestion à Belzébuth, et le majordome, parent de Frankenstein,
sont chacun prisonniers d'un des six niveaux du jeu.
Leurs gardiens rivalisent d'ingéniosité pour barrer la route au pauvre Gomez. Guillotines tranchantes,
boulets accrochés à un bras articulé, personnages de feu indestructibles, mécanismes divers pour
ouvrir les murs... il ne sait plus où donner de la tête.
Un jeu géant
Le joueur doit compter environ une heure, si tout se passe bien, pour terminer un niveau !
Les salles secrètes sont plus nombreuses que les trous dans le gruyère ! Même si vous finissez le jeu,
vous serez tenté de le recommencer pour être sûr de n'avoir rien oublié. Vous commencez la partie
avec deux coeurs d'énergie et cinq vies. Très vite, vous allez vous rendre compte que ce n'est pas
suffisant. Pour garder la forme, il est nécessaire de se mettre à la recherche des pièces secrètes
qui regorgent de vies. Généralement, pour y avoir accès, il faut sonder tous les murs et parfois
même des endroits que l'on ne peut pas soupçonner. On en oublie complètement la mission,
pour se consacrer à l'exploration des caches secrètes.
Les combats avec les ennemis sont classiques. Pour les tuer, il faut leur sauter sur la tête.
Cela n'est pas toujours évident, car Gomez n'est pas un grand sportif et ses sauts n'ont
rien d'olympique. Le nombre de monstres à l'écran est souvent impressionnant, et on n'a pas toujours
le temps d'apprécier les graphismes délirants, très soignés, des décors et des ennemis.
Leurs déplacements sont réglés comme du papier à musique. Il faut trouver la bonne synchronisation
pour franchir la plupart des obstacles. Une manette hésitante, et votre plaisir de jouer est gâché.
Gomez n'est pas à plaindre. S'il ne fait pas l'autruche, il trouvera à plusieurs endroits du jeu
des bonus bien sympathiques : invincibilité de durée assez longue, armes diverses et, surtout,
un petit chapeau à hélice qui le transportera dans les hauteurs. Les coeurs rouges ramassés en
chemin redonnent de l'énergie uniquement s'il en avait déjà perdu. Ce qui veut dire qu'ils ne
sont pas cumulables. Dommage, car à certains endroits, la difficulté est telle que les deux coeurs
du début du jeu ne suffisent pas pour rester en vie. Il suffit d'être touché quatre fois pour
perdre une vie. Ne vous lancez pas dans l'aventure avant d'avoir un coeur supplémentaire.
Sinon, vos nerfs risquent de craquer.
Le reste du jeu est techniquement réussi. Les décors sont superbes (l'arrière-plan noir est cela dit trop
présent) et la bande sonore parfaitement adaptée à l'ambiance. Si vous avez du temps devant vous,
n'hésitez pas à vous lancer dans l'aventure.
D'autres avis
The Addams Family a tout du grand jeu de plates-formes. Des salles secrètes à gogo, des bonus,
des vies et des monstres en pagaille. Pour les détruire, il suffit de leur sauter dessus :
classique mais efficace. En fait, on ne peut pas dire que The Addams Family soit très innovateur.
Il est cependant très bien réalisé. Le défilement multidirectionnel est impeccable et le maniement
du personnage précis, même avec les dérapages désormais habituels. La difficulté est bien dosée,
bien qu'un peu trop juste à certains endroits. Heureusement, le jeu n'est pas linéaire et il est
rare de se retrouver bloqué pendant des heures. J'ai adoré la série télévisée en noir et blanc,
bien aimé le film, le jeu sur Amiga est de la même veine :
une production de qualité. Comme quoi, Ocean est capable du pire comme du meilleur
[Marc Menier]
The Addams Family est un jeu de plates-formes comme je les aime. Plein d'astuces, bourré de passages secrets,
rempli de décors délirants et toujours différents... On ne voit pas le temps passer ! Le système de
mots de passe est une très bonne chose. Mais ce que j'ai surtout apprécié, c'est la grande liberté de
choix dans la conduite du jeu. Il est possible de commencer un niveau et d'en ressortir au bout de
quelques minutes. On peut ainsi visiter chaque pièce avant de se lancer totalement dans l'aventure.
Traditionnellement, les jeux de plates-formes sont linéaires, et il faut finir un niveau pour
s'attaquer au suivant. The Addams Family est un jeu de plates-formes avec lequel il faut désormais
compter
[Axel Münschen].
Nom : The Addams Family.
Éditeur : Ocean.
Genre : jeu de plates-formes.
Date : 1992.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 512 ko de mémoire.
Licence : commercial.
NOTE : 8/10.
Les points forts :
- Près de 800 écrans à explorer.
- Des pièges divers et variés.
- Jeu non linéaire.
- Le maniement du personnage est précis.
- Le défilement multidirectionnel est impeccable.
- Nombreuses salles secrètes.
- Le délir dans les graphismes.
- Bande sonore parfaitement adaptée à l'ambiance.
Les points faibles :
- Fond noir trop présent.
- Pas évident de sauter sur (et tuer) les ennemis.
- Quelques endroits de grande difficulté.
- Pas très innovateur.
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