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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Point de vue : L'Amiga 1200, un ordinateur professionnel ?
(Article écrit par Jean-Paul Deloffre et extrait d'Amiga News - juin 1994)
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Possédant un A4000/040 et suite aux précédents courriers des différents lecteurs des
derniers numéros d'Amiga News, j'aimerais donner mon avis sur la comparaison souvent
faite d'un A1200 accéléré ou dopé (comme on veut), face aux Amiga de gamme professionnelle
tels que les A4000/030 et 040.
Le monde Amiga bouge, évolue. Pourtant, les utilisateurs ne saisissent pas bien ce
processus. Tous les modèles Amiga existant sur le marché ont une vocation bien définie,
d'où une certaine confusion. La publicité inexistante pour ces machines ne fait qu'envenimer
les choses. Certains amigaïstes n'hésitent pas à déconseiller l'achat d'un A4000 face à un
A1200 gonflé à bloc bien qu'il n'y ait plus de différence de budget lorsque ce dernier est
correctement accéléré. N'oublions pas que l'A1200 est l'Amiga proposé par Commodore pour être
vendu dans les supermarchés. Je pense donc qu'aujourd'hui une mise au point sur ce produit
s'impose.
Extensibilité de l'A1200
L'A1200 avec toutes les cartes possibles, ne sera jamais extensible tel un A4000
puisque ce malheureux A1200 est à vocation familiale et que des connecteurs professionnels Zorro II
et III permettant d'accueillir une infinité d'extensions sont loin de voir le jour sur celui-ci
(peut-être en boîtier externe...). De plus, l'aspect et la conception même de l'A1200 sont un
handicap pour acquérir une certaine notoriété.
Faisons donc, ensemble, une petite étude de marché (tarifs CIS) : l'unité centrale
coûte en moyenne 1990 FF, j'y ajoute une carte GVP A1230 Turbo 2 avec 68030 à 50 MHz
et 4 Mo de mémoire à 6490 FF, relevé du contrôleur SCSI/SCSI-2 à 890 FF avec une pincée
de coprocesseur 68882 à 50 MHz à 1990 FF, soit un A1200 plus performant qu'un A4000/030, certes,
pour un prix de 11 360,00 FF. J'y ajoute évidemment 4 Mo de mémoire supplémentaire afin
de travailler en toute sécurité soit au total 13 550 FF pour un micro-ordinateur où
il sera impossible d'ajouter de nouvelles cartes graphiques et vidéo, d'émulation ou de communication.
C'est une bonne chose que de pouvoir étendre son micro en accroissant ses capacités techniques
mais déconseiller l'achat d'un A4000 avec des préjugés est facile et relève d'une compétence
informatique plus qu'incertaine.
Il existe plusieurs types d'Amiga
Le monde Amiga comprend donc deux familles : les micro-familiaux, A1000, A500, A500+, A600,
A1200 et les autres à vocations moins ludiques acceptant de véritables extensions professionnelles :
A2000 en son temps, A3000 et enfin A4000/030 et 040.
Même la concurrence d'un A1200 étendu, comme décrit plus haut, face à un 486DX33 (rapport qualité/prix)
n'est pas fondée, la panoplie de logiciels professionnels sur Amiga étant, hélas,
quelque peu ridicule (merci aux apologistes des jeux vidéo !) par rapport à celle du compatible PC.
De plus, avec 2 Mo de mémoire Chip sur un A1200 de base, on est vite limité, le jeu de composants
AGA est formidable mais travailler avec un nombre aussi important de couleurs demande une capacité
mémoire proportionnelle.
C'est pourquoi il faut sensibiliser les néophytes sur les capacités des
Amiga de gamme professionnelle avant qu'il n'étendent leur A1200 sans savoir que le fait de changer
d'Amiga serait plus judicieux et parfois moins onéreux pour une configuration équivalente et
correspondant mieux à leurs besoins.
Il existe, donc, plusieurs types d'Amiga ayant des objectifs différents. Les comparer entre eux est
nuisible pour le bon développement de ce système pouvant aisément gérer un environnement
PC, Macintosh ou Atari donc, sans concurrents sérieux sur le marché micro-informatique actuel
accessible aux particuliers.
Choix d'un Amiga
L'A1200 est, pour moi, un A500+ ou A600 avec AGA résident. Il est logique de lui ajouter des
processeurs plus rapides (32 bits). On appelle cela l'évolution (le 68000 et le 16 bits, c'est fini).
Les gammes professionnelles Amiga évoluent également, elles sont destinées à des utilisations poussées
requérant des systèmes où les prix sont évidemment plus élevés (notion de relativité).
Si l'Amiga avait la réputation professionnelle du PC, Commodore ne commercialiserait pas d'A1200
ou A600 sans disque dur et sans lecteur de disquette HD, les prix seraient indubitablement
plus élevés (environ 5000 FF pour un A1200 avec écran), il y aurait donc moins d'amigaphiles
aujourd'hui. La politique commerciale "grand public" de feu Commodore France était donc réfléchie (quoique),
elle permettait et permet encore à tous d'entrer dans le monde Amiga.
L'Amiga étant une machine performante, il faut choisir : soit investir, soit étendre un micro
familial en s'autolimitant. La première solution est la plus adaptée, la deuxième permet de
travailler, certes, mais dans un cercle relativement fermé.
L'Amiga professionnel avec un grand A n'est donc pas prêt de disparaître, la performance n'a
jamais été un handicap. Achetez des A4000/030, des A4000/040 de par leur conception, ces
machines sont évolutives à long terme !
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